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« Tous les détenus se disent innocents… Même les assassins qui ont tué de sang-froid. Si vous êtes emprisonné, c'est que vous avez commis un délit quelconque. À moins de vous appeler Edmond Dantès.
– Ou Prométhée, enchaîné sur un rocher du Caucase ?
– Prométhée a dérobé le feu. Peu importe ce que vous avez pris et à qui, le vol doit être puni…. »
Ce dialogue a lieu au Japon dans le centre de détention de Fukuoka , en 1944 pendant la deuxième guerre mondiale entre un garde et un prisonnier, un censeur et un poète. La cause en est le meurtre atroce d'un gardien tortionnaire et un poème sublime retrouvé dans une de ses poches. Dés les premières pages on sent qu'on est dans un livre intéressant, très particulier, et qui en faites est basée sur une histoire vraie, celle du poète coréen Yun Dong-ju. Elle se déroule durant une période sombre et méconnue de l'histoire entre le Japon et la Corée, où sous la colonisation japonaise du pays, les coréens furent obligés d'écrire et de parler japonais. Yun Dong-ju en fut une des victimes, et en quelque sorte devint l'effigie de ces jeunes coréens coincés entre deux langues jusqu'en 1945. Trois portraits d'hommes très fouillés , deux japonais, un coréen, dans les circonstances atroces d'un pénitencier et de la guerre, où leurs relations complexes se déploient par le biais de la poésie, «  un temple des mots », fil conducteur du récit. Dans cette atmosphère dure et froide , leur humanité se révèle avec délicatesse peu à peu à travers la poésie, la musique et la littérature , échappatoires de ces trois personnages englués dans des rôles durs et sans merci de la vie .
Un livre où la force des mots est plus puissante que celle des balles ou des bombes, « un unique mot peut renfermer divers sentiments , une phrase peut avoir plusieurs significations ». Un texte poignant constellé des poèmes de Yun Dong-ju , de magnifiques passages littéraires comme les phrases de Rilke des Cahiers de Malte Laurids Brigge et de moments magiques comme la valse des deux cerfs-volants ( des poèmes 😊) ou la découverte de la fantastique bibliothèque cachée. Rarement douceur et sensibilité ont côtoyé aussi majestueusement l'atroce dans un environnement carcéral . Un livre sublime, et même si vos Pals dégoulinent, ne passez pas à côté….

« Je crois en Dieu pour croire en moi, répondit le prisonnier. »
« La vie n'est pas toujours logique….La contradiction est omniprésente . »
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1944, pénitencier de Fukukoa, Japon. L'étudiant soldat Watanabe est chargé par le directeur d'enquêter sur le meurtre du cruel gardien Sugiyama, assassiné au sein même de l'établissement alors que tous les prisonniers étaient censés être sous les verrous. Très vite, un détenu s'accuse, un prisonnier politique coréen, communiste et résistant. Pourtant, Watanabe n'est pas convaincu par ces aveux et, en désaccord avec sa hiérarchie, décide de continuer l'enquête. Il découvre alors la relation particulière qu'entretenait le gardien bestial et inculte avec un dissident coréen, le frêle poète Yun Dong-ju. Touché par la personnalité de ce jeune homme sensible et par ses poèmes, Watanabe va lui aussi tenter de le protéger, malgré les autorités du pénitencier qui ont de tout autres projets pour les prisonniers coréens.

A partir de la triste histoire du poète coréen Yun Dong-ju, emprisonné pour avoir écrit dans sa langue, Jung-myung Lee brode une intrigue tout en finesse et poésie, une ode à l'écriture et son pouvoir d'évasion. Bien que décrivant un univers carcéral effroyable par sa cruauté et son peu de considération pour l'homme, il se dégage de ce roman un sentiment de sérénité et de liberté, dû à la personnalité de Dong-ju qui jamais ne renonce à sa bonté, sa confiance, sa poésie. Grâce à ses mots, il se rallie une brute comme le gardien le plus craint du pénitencier, les prisonniers les plus violents et bien sûr le jeune Watanabe, un amoureux des livres ayant grandi dans la librairie tenue par sa mère. Dong-ju, écrivain public, poète clandestin ou pilote de cerf-volant, fait souffler sur la prison un vent de liberté auquel nul ne résiste. Pour lui, Watanabe prend tous les risques, sauvant livres et poèmes pour la postérité.
La littérature coréenne, encore peu connue, cache bien des trésors, dont ce très émouvant roman, premier traduit en français de Jung-myung Lee fait évidemment partie. Considéré comme un des plus grands poètes de son pays, Yun Dong-ju reprend vie entre ces lignes empreintes de sa douceur et de sa sensibilité. Trop tendre pour survivre à la haine des hommes, il s'est éteint à Fukuoka à l'âge de 27 ans à peine, victime de la guerre et de la barbarie. Jung-myung Lee lui rend un vibrant hommage, tout en dénonçant les conditions de vie inhumaines des prisonniers coréens dans les geôles japonaises. Pourtant nul ressentiment dans son texte, juste de la tendresse, de la beauté et l'amour des mots. Un très grand roman.
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Le garde, le poète et le prisonnier de Lee Jung-myung a marqué un de mes premiers pas dans une littérature coréenne qui tend à se diffuser de plus en plus en France. Une très bonne chose car elle permet de découvrir un tel roman.

L'histoire, une fois encore, est aux prises avec l'Histoire. Elle se déroule au Japon, dans la prison de Fukuoka en 1944. Les détenus sont coréens. Leur pays est soumis à la tutelle de fer de l'Empire japonais depuis 1910. Ce livre montre les conditions de détention terriblement éprouvantes auxquelles sont livrés les prisonniers. Parmi eux, un poète Yun Dong-ju - Hiranuma pour l'administration carcérale car après l'invasion de la Corée, ses habitants et ses ressortissants au Japon doivent impérativement porter un nom japonais - a été condamné pour "propos séditieux". Il prête sa plume à ses congénères souvent analphabètes pour rédiger leur courrier à leurs proches.

Sugiyama est un maton redouté et redoutable, véritable brute épaisse élevé au bâton. Physiquement ou psychologiquement, il exerce sa mainmise sur la prison, écrasant sans pitié les détenus. Jusqu'à être confronté et ébranlé par la Beauté : celle de la musique d'une infirmière pianiste répétant dans un des corps de l'ensemble carcéral, celle de la poésie. Touché par la grâce.

Lorsqu'on le retrouve assassiné, Watanabe un jeune conscrit est chargé de l'enquête. En plus de reconstituer les faits, ce dernier va recomposer le mystérieux portrait à facettes de la victime.

Le garde, le poète et le prisonnier est un roman extrêmement fort où violence des autorités et des gardiens japonais, atrocité des conditions d'emprisonnement des Coréens et émotions du beau s'entremêlent. Lee Jung-myung m'a permis de découvrir ce pan sombre de l'archipel nippon en guerre, ainsi que le jeune poète Yun Dong-ju qui a effectivement existé et mourut à seulement 27 ans dans les geôles, ne laissant derrière lui qu'un recueil dont ce roman offre quelques poèmes. On y retrouve aussi, une surprise, les très beaux vers du Français Francis Jammes. le contraste abrupte entre la douceur des mots et de musique et la brutalité de la prison tissent une atmosphère singulière et fortement émouvante. La Muse et la Mort planent de concert au-dessus de Fukuoka, se répartissant les élus.
C'est également un remarquable portrait d'homme, celui de Sugiyama dont l'évolution dans sa mentalité semble à peine concevable.

Tous ces aspects l'emportent sur le qualificatif de roman policier. Certes il y a enquête. Mais ça n'est pas ce que j'en ai le plus retenu tant les personnages, le contexte, les aspirations à la liberté - même planant sur un cerf-volant, la poésie occupent le devant de la scène. Lee Jung-myung signe un récit d'une noire beauté et d'une force exceptionnelle.
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C'est le genre de roman que j'aime beaucoup. Une base véridique, une fiction plausible et une plongée dans le passé qui me fait découvrir un pan de l'Histoire que je méconnaissais. Ce thriller à l'écriture agréable et poétique, malgré la noirceur des propos, nous permet à la fois de côtoyer l'horreur de la guerre et la beauté des arts ; la musique avec l'infirmière pianiste Iwanami Midori et les vers de Yun Dong-ju, un poète coréen, mort entre les murs de cette prison sordide a seulement 27 ans.

Tout au long du récit, on découvre la personnalité du garde Sugiyama. Orphelin analphabète, gardien de prison redoutable, il va se laisser toucher par la musique d'abord, par la poésie ensuite. Il apprendra à lire, deviendra censeur en charge du contrôle du courrier entrant et sortant et se lancera dans la lecture des livres interdits pour comprendre le sens des messages rédigés par Hiranuma, qui a mis sa plume au service des détenus. Chargé de l'enquête sur sa mort, le jeune Watanabe fera à son tour la connaissance du jeune poète et marchera dans les pas de Sugiyama, touché lui aussi par le jeune homme et ses écrits.
Entre douleur et douceur, ce récit nous emporte dès les premières pages dans cet univers tout en contrastes : la barbarie des conditions de détention, l'obligation de changer son nom coréen en nom japonais, la violence permanente, tant physique que psychologique et puis l'instauration d'un service d'écrivain public, la constitution d'une chorale de détenus, les poèmes de Yun Dong-ju sauvés de la destruction... Séduisant, ce roman est un véritable plaidoyer pour la littérature et son pouvoir de rédemption, pour les arts vecteurs de liberté et d'évasion.
Malgré quelques longueurs, ce roman a su me toucher par les relations humaines décrites, par l'écriture forte de l'auteur et par la délicatesse des poèmes de Yun Dong-ju que j'ai découverts. Alternant les descriptions d'un quotidien violent et les moments de lyrisme extraordinaires, ce récit m'a émue et emporté avec lui aux confins de l'Empire du Soleil levant.

Premier roman de Lee Jung Myung traduit en français, ce roman nous permet de découvrir l'un des romanciers les plus populaires de Corée, auteur notamment de « Deep Rooted Tree ». Ses romans revisitent l'histoire de son pays. Traduit du coréen en anglais par Kim Chi-young puis de l'anglais en français par Eric Betsch, ce roman garde la force de l'écriture de l'auteur et ses jolies métaphores.
Merci aux Editions Michel Lafon.

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Quel roman surprenant et émouvant !
Les événements se passent dans la prison de Fukuoka, dans le Japon des années 40, où plusieurs prisonniers coréens vivent dans des conditions pénibles.
Un jour, on découvre que le gardien - chef Sugiyama a été assassiné. Par qui ? C'est ce que le jeune gardien, Watanabe tentera de découvrir.
On assiste d'un côté à l'enquête qui se revèle intéressante et on découvre en même temps le caractère de chacun des protagonistes. Les rebondissements n'y manquent pas.
Jung- Myung Lee a choisi aussi d'imaginer les dernières années de vie du poète coréen Yun Dong -Ju, emprisonné dans le Pénitencier de Fukuoka et le fait participer à l'intrigue. Cela donne le côté émouvant à toute l'histoire, car ce personnage est attachant et les extraits de ses poèmes sont magnifiques, touchants :
"Le chemin défile du soir au matin
Et du matin jusqu'au soir qui revient.
Quand je lève les yeux du mur de pierre, après avoir pleuré,
Le ciel est d'un bleu qui ne peut que gêner.
J'avance sur ce chemin sans verdure
Car je me trouve de l'autre côté du mur.
Je ne suis encore en vie
Que parce que je cherche ce qui m'a été pris".

Ce roman est un hommage à la musique et à la littérature.
Tout y est : une intrigue bien maitrisée, de l'émotion, une belle écriture poétique :

"Un imposant piano y était installé, aussi fier qu'un navire filant toutes voiles dehors vers le soleil couchant. Les courbes de l'instrument et les sculptures ouvragées qui l'ornaient produisaient un effet surnaturel. Une femme était assise au piano, qui émettait un son clair et délicat quand elle en caressait les touches. J'avais la sensation d'avoir découvert une source tapie dans les montagnes, point de départ d'un fleuve majestueux. Les doigts blancs ondulaient comme des vagues, couraient come des souris, voletaient comme des oiseaux curieux".

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Aujourd'hui je vais tâcher de vous présenter ce livre qui est inclassable dans ce blog. C'est-à-dire qu'il ne correspond à aucune de nos catégories habituelles. Je dis "tâcher" car je ne suis absolument pas sûre d'y arriver. C'est un roman tout court, appelé parfois de la littérature blanche, ou encore roman contemporain. Bref, on s'en fout, ceci est un livre et un bon !

J'ai été kidnappée par ce récit et par l'incroyable dureté des conditions de vie, que dis-je de survie, des prisonniers dans ce pénitencier. Quelques prisonniers de droit commun mais essentiellement des prisonniers politiques, des Coréens. Kidnappée et non happée, car happée sous-entend une frénésie de lecture, une sorte de course en avant. Là, j'étais bien dans ces pages, avec l'envie de le parcourir calmement, de m'en imprégner pleinement. Et c'est là toute la force de cet auteur, car quand vous lisez mes phrases précédentes, on se dit qu'il y a un "blème" quelque part non ? J'ai été subjuguée par la plume poétique de Lee Jung-Myung, par la beauté de ses mots, par l'optimisme de ses phrases, alors même que le sujet ne s'y prête absolument pas ! Pour cela je remercie vivement Camille et les Éditions Michel Lafon pour avoir suscité en moi la curiosité de lire un tel roman.

Je ne sais même pas si je vais vous parler de ce qu'il y a dedans, le résumé est suffisamment clair et glaçant.

La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Sentiment étrange que celui ressenti avec cette lecture ... ne pas accrocher et avoir pourtant l'envie irrésistible de tourner les pages et de finir.

Je vais commencer par le pourquoi je n'ai pas accroché .... parce que pour moi (et j'insiste sur le pour moi s'il vous plait) c'est lent. Par contre, à côté de cela, je l'ai trouvé tellement bien écrit. A la lecture, j'ai vraiment eu l'impression de sentir un certain calme et une certaine sagesse liée à la culture asiatique. Et, aussi bizarre que cela puisse paraître, le ton choisi par la plume est apaisant. Oui oui, malgré les thèmes dramatiques abordés, se dégage un sentiment d'apaisement invitant à se poser à réfléchir, à méditer sur ce que l'on lit.

Si ça n'a pas collé entre le roman et moi, c'est une pure question de style. Prenez-le dans le sens "le style de lecture que j'affectionne" et non dans le sens "style de l'auteur" car vraiment il a une très belle plume, mais pas une de celles qui sont capables de me scotcher littéralement.

Je remercie les éditions Lafon pour la double découverte, celle de ce roman, et celle de l'expérience vécue avec ce bouquin. Car vraiment, ce fut un sentiment bizarre mais diablement intéressant. Que tous ceux qui aiment la littérature asiatique foncent sur cette perle du genre!
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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N'étant pas un fanatique de la littérature asiatique, j'étais un peu sceptique sur ma capacité à critiquer cet ouvrage. de plus, autant j'aime la poésie, autant j'en suis un profane irréductible et j'ai un mal fou à en lire...
Visiblement, le génie dépasse à la fois les frontières culturelles et les imitations de votre humble serviteur, car je ne peux que me retrouver admiratif et ébloui par un tel chef-d'oeuvre.
Ce livre fouille au plus profond de l'âme humaine, dans celle qu'elle a de plus souffrante et admirable. C'est de la vie dont on parle, celle qu'on arrache aux griffes de la mort à chaque souffle, qu'on espère malgré les privations et la peine, qu'on excave dans les tréfonds du chagrin. En le lisant, j'ai été assailli par les fantômes du docteur Mengele, de Rudolf Hoess et de tant d'autres bourreaux sanguinaires qui ont vainement tenté d'effacer l'espoir dans le coeur de mourants. On est ici à mi-chemin entre l'archipel du goulag et le cercle des poètes disparus, entre une contemplation de l'horreur humaine et l'espérance jamais éteinte d'un souffle de vie.
Bouleversant, glaçant, ce livre me laisse encore tout tremblant. Il ne laissera en paix aucun lecteur, tant il touche aux lignes de failles de l'humanité, mais aussi à la charité, faible étincelle tapie au fond de chacun de nous. Magnifique et dérangeant...
Merci à l'éditeur de m'avoir fait découvrir une telle perle !
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1944, un garde est sauvagement assassiné dans un pénitencier de Fukoka au Japon où des détenus politiques coréens sont retenus prisonniers. Watanabe, jeune conscrit, lui-même gardien dans cette prison est chargé de mener l'enquête. le coupable, Choi, un prisonnier qui était parvenu à creuser un tunnel sous les cellules afin de s'évader est rapidement soupçonné. Ce roman policier nous plonge dans l'univers carcéral japonais où les prisonniers sont utilisés comme cobayes pour tester des nouveaux médicaments, où les coups de matraques et autres tortures sont légion mais il nous fait également entrevoir comment le poète coréen Yun Dong-Ju parvient, au travers de ses poèmes et écrits, à redonner de l'espoir et du rêve aux autres prisonniers. Très belle combinaison de styles que j'ai trouvée originale et intéressante.
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Impossible de trouver un lien, me direz-vous, entre un terrible pénitencier japonais durant l'année 1944 et un poète ! Et pourtant…

Bien que ce roman se passe intégralement dans le pénitencier de Fukuoka, il dégage une poésie et une douceur incroyables. Nous sommes dans un lieu de souffrance et de mort, de brutalité, de vengeance et d'horreurs, mais la beauté y flotte comme un rêve doux qu'on ferait pour s'évader de ce quotidien impitoyable.

Sugiyama, le gardien-chef que tous craignaient pour sa violence et sa cruauté, aussi bien les prisonniers que les autres gardiens, vient de mourir. Mais surtout d'être assassiné dans les locaux de la prison, alors que tous les détenus sont normalement sous les verrous. Une énigme… le jeune Watanabe a trouvé dans la poche du défunt un poème superbe et est très intrigué par cette mort et par la personnalité de feu le gardien. Il tente d'en apprendre un peu plus, ce qui tombe bien, car il est chargé par le directeur de la prison d'enquêter sur le meurtre. Il va donc rencontrer plusieurs prisonniers ayant côtoyé le gardien (ayant été quasiment été battus à mort, pour être exacte) et découvrir des secrets incroyables.

Il reconstitue le détail des derniers mois du gardien et met à jour une incroyable complicité entre celui-ci et un détenu, Yun Dong-ju, un jeune coréen, poète, emprisonné parce que considéré comme ennemi de l'empire et auteur d'écrits séditieux. C'est là que la poésie fait son entrée dans ce monde terrible.
Suite sur Liliba
Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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