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4,27

sur 1449 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Assez intéressant pour sa description de la Corée des années 1930-1940, ce roman souffre d'une épaisseur excessive : il s'étire en effet jusqu'aux années 1980... sans que cela présente beaucoup d'intérêt.
L'impression que ses 600 pages auraient pu être divisées par 2 (ou 3?) tient principalement en 2 éléments : des dialogues creux qui s'étalent parfois sur plusieurs pages ; une accumulation d'événements anecdotiques sans lien avec l'intrigue et la famille centrales, mettant en scène des personnages secondaires surgis et renvoyés dans l'ombre subitement.
Ces 2 défauts marquent d'ailleurs surtout la dernière partie, et apparaissent d'autant plus étonnants que certains événements majeurs impliquant les protagonistes sont traités en 2 lignes. C'est notamment le cas des disparitions des membres de la famille qui représente l'axe du roman, mais il en va de même des "entrées en scène".
Globalement, cela laisse l'impression d'un roman superficiel et déséquilibré. Une illustration claire de ces défauts tient dans le mot qui sert de titre. Je ne savais pas ce que signifiait pachinko... et j'ai appris au bout de 300 pages qu'il s'agissait d'un jeu. Quel jeu ? Je n'en sais rien. À part le fait que les gérants des salles où il se pratique peuvent devenir richissimes, aucune explication n'est donnée, ni sur les règles... ni sur la manière dont ces gérants (puis directeurs, puis propriétaires de chaînes de salles de jeu) font prospérer leurs affaires. On apprend juste qu'ils travaillent énormément... sans plus de détails. Et on voit donc des personnages passer de la misère à l'opulence sans suivre leur évolution ni comprendre leurs efforts. Bien sûr, la connaissance des règles du pachinko n'aurait pas changé ma vie, mais l'absence d'explications sur ce point devient étonnante lorsque, dans la troisième partie, l'autrice nous décrit par le menu plusieurs parties de poker. Cela confirme l'impression de "déséquilibre" et l'idée que le roman manque de cohérence.
D'autres points m'ont gêné... mais je préfère passer à autre chose que de m'étendre encore sur ce livre.
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Ce pavé de 600 pages m'a accompagné toute une semaine mais n'a pas été le coup de coeur attendu...

J'ai trouvé ça lent, trop lent... Je me suis beaucoup ennuyée. Puis, je reprenais parfois goût car tellement de personnages se mêlent que certains sont plus fascinants que d'autres ! Mais de nouveau, de longues scènes m'ennuyaient...

Je retiens de cette lecture les difficultés rencontrées par les Coréens émigrés au Japon que j'ignorais totalement.

On suit donc une famille sur 4 générations, confrontée à la misère, la maladie, la guerre, et la mort, beaucoup. C'est un roman assez sombre où beaucoup de destins sont tragiques.

Subsiste l'amour heureusement, des vraies et belles histoires d'amour, même si beaucoup sont contrariées. Et puis surtout l'amour familial, mères et pères prêts à tout pour leurs enfants.
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Ce roman a fait l'objet de beaucoup d'éloges, je me suis donc lancée dans cette lecture avec de nombreuses attentes, et peut-être trop.

J'ai plus subi qu'apprécié ma lecture. Il y a de (trop) nombreuses descriptions qui rendent (pour moi) le récit ennuyeux, c'est souvent le problème que je rencontre avec la littérature asiatique, mais là plus particulièrement.

J'avais également beaucoup d'attentes sur la découverte du conflit entre coréens et japonais durant la guerre, car c'est un sujet que je connais peu. Mais, le récit a pour moi manqué de réalisme avec

Si le racisme, les privations et l'horreur subis par les coréens à cette époque sont bien présentés, la vie de la famille de Sunja m'a, dès lors, paru manqué de crédibilité.

Concernant les personnages je n'ai pas su m'y attacher, il y en a trop, on passe de l'un à l'autre sans vraiment approfondir. le personnage de Sunja présenté comme une battante m'a donné l'impression d'être têtue et se s'attirer plein de problèmes sans jamais totalement les résoudre par elle-même au final.

Je n'aurais, bien entendu, pas la prétention de vous dire si vous devez ou non lire ce roman. Je l'ai lu dans le cadre d'une lecture commune, nous étions 8, et nos avis ne sont pas les mêmes.
Peut-être avais-je trop d'attentes, peut-être suis-je partie avec des a priori du fait du trop grand nombre d'avis positifs, quoiqu'il en soit je ne peux que vous conseiller de vous faire le vôtre
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Je referme " enfin " ce pavé découpé en trois parties et suis mitigée sur mon ressenti.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, cette " saga " historique, culturelle, familiale qui s'étend sur huit décennies mais...

J'ai rapidement ressenti un mélange d'intérêt et d'ennui.
Puis, comme une étape franchie, j'ai pris énormément de plaisir à me replonger dans cette histoire chaque jour et la lecture en est devenue addictive.
Enfin, j'ai de nouveau ressenti une certaine lassitude et une hâte d'en finir et de passer à autre chose.

Il est vrai qu'au fil du roman, le temps s'accélère. On en arrive à sauter une à plusieurs années de chapitre en chapitre. Difficile de s'y retrouver parfois. Difficile aussi de ressentir de l'émotion, de s'attacher vraiment aux personnages.
Cette histoire aurait sûrement mérité plusieurs volumes afin que l'histoire de chacun, les ressentis de chacun soient plus fouillés, plus aboutis.

Une lecture en demi teinte donc.
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Yeongdo, une petite île au large de Busan, ville portuaire de Corée qui formait alors un seul pays. Nous sommes en 1910, année où le Japon annexa le pays du Matin calme pour en faire une colonie à sa botte. Hoonie, 27 ans à l'époque, est doté d'un bec de lièvre et d'un pied bot, disgrâces physiques compensées par un « tempérament doux et pensif d'enfant ». Cet aimable caractère lui permit, l'année suivante, d'épouser Yangjin, 15 ans. Après quelques fausses couches, la jeune épouse mit au monde une fille prénommée Sunja. C'est elle qui est au centre de ce roman de plus de six cents pages.
Alors que son enfant n'a que 13 ans, Yangjin devient veuve. Pour faire vivre la famille, elle tient une petite pension où défilent des travailleurs qui apportent un peu de gaîté dans le quotidien des deux femmes.
Devenue adolescente, Sunja fait la rencontre de Hansu, un riche négociant dont elle tombera amoureuse et enceinte. Il lui annonce avoir une femme et trois filles à Osaka mais s'engage à prendre soin d'elle et du bébé à venir, une promesse qu'il tiendra jusqu'à la fin. Sunja refuse d'être entretenue et, pour éviter le déshonneur des siens, épouse Baek Isak, un pasteur souffreteux de passage dans la pension avant son départ pour rejoindre son frère à Osaka. Elle le suit au Japon où la xénophobie à l'égard des Coréens est patente.
Jusqu'au des années , nous allons suivre Sunja et sa descendance dans ce long, trop long récit à l'écriture un peu plate et aux personnages un peu convenus. le seul intérêt de « Pachinko » est de nous faire découvrir les cultures coréenne et japonaise dans leurs expressions quotidiennes. Des deux côtés de la mer du Japon, l'auteure pointe une constante : le destin d'une femme est de souffrir.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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J'ai été extrêmement touchée par la vie de Sunja dépeinte par l'autrice, les sacrifices qu'elle a dû concéder et sa ténacité et sa force de caractère qui l'ont accompagné tout au long du livre.

J'ai préféré la première partie aux suivantes dans lesquelles j'ai trouvé que certains événements majeurs étaient traités de manière beaucoup trop succinte ce qui donnait l'impression d'un total désintérêt des personnages pour l'événement alors même qu'au vu de leur lien de filiation et des sentiments, tel n'était pas le cas.

J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur la vie de ces Coréens au Japon, obligés de fuir un pays où la famine et la misère sociale rôdaient pour être accueillis dans un pays qui mettait en place une véritable ségrégation raciale et sociale.

Cela m'a fait beaucoup de peine de voir combien les Coréens ont pu être rabaissés par leurs voisins en raison de croyances infondées et de guerres délétères.

Ce livre, au delà de m'en apprendre plus sur l'histoire de la Corée et sa relation avec le Japon, m'a également permis de découvrir les manières de réussir en société au Japon dans les années 1950-60, l'existence du Pachinko, machine de jeu très populaire à l'époque et des gérants de ces salles de jeu.

J'ai été moins séduite par la vie des enfants de Sunja Mais cela demeure tout de même une belle lecture en raison de toute la culture et les connaissances que ce livre m'a apporté.
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e ne suis pas une férue d'histoire mais j'aime les romans où les personnages sont impliqués dans une période historique qu'elle soit française ou étrangère. Pachinko est une saga divisée en trois parties qui débutent en 1910 pour se terminer en 1989 dans laquelle nous suivons quatre générations d'une famille Coréenne. La colonisation de la Corée par le Japon va être destructrice pour les habitants et plus encore pour les femmes dont le quotidien ne sera fait que de souffrances et d'humiliations. Il faut vraiment rester très concentré lors de la lecture car les descriptions sont nombreuses et il est parfois difficile de bien situer les personnages dans leurs époques. La culture coréenne et japonaise est assez complexe pourtant au fur et à mesure de la lecture on découvre de nombreux évènements et les rites et coutumes de ces pays.

Sunja est le personnage principal du roman même si de nombreux hommes et femmes ont marqué sa vie en ayant plus ou moins un lien avec sa destinée. Nous la suivrons jusqu'à ce qu'elle devienne grand-mère. Elle restera toujours discrète en oeuvrant pour sa famille, c' est ce qui l'aide à supporter son quotidien difficile. 

Min Jin Lee confronte son lecteur aux dures réalités en nous décrivant ce que vivent les Corréens : La pauvreté, les humiliations, le manque de nourriture avec beaucoup de pudeur. Leur survie est primordiale. Une saga familiale intéressante, touchante et instructive. Seuls bémols pour moi quelques longueurs et l'effort demandé pour se souvenir des personnages . La plume de l'autrice est agréable et on ressent tout l'amour qu'elle a pour ses personnages et cette histoire. Un livre a dévorer pendant les vacances quand on a l'esprit plus libre et plus de temps pour la lecture.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
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Épopée familiale qui nous emporte malgré des longueurs, personnages attachants, côté historique très intéressant sur les relations entre le Japon et la Corée et sur l immigration,
1ère partie : trop bien !
2ème partie : j ai trouvé que l histoire s essoufflait un peu, des longueurs ..
3ème partie : j ai re-adhéré mais 200 pages en moins auraient donné plus de rythme,
En résumé jolie histoire, dure et prenante mais un peu trop longue à mon goût ..
Petite recommandation : c est un livre qu il vaut mieux lire de façon continue afin de bien situer les personnages du fait des prénoms coréens et japonais
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Je suis assez partagée après la lecture de ce roman. Je l'ai lu et il m'a intéressée, je ne peux pas donc dire que c'est une mauvaise lecture. Mais il y a dans ce roman, dans la structure du récit, une distance, qui ne m'a pas permis de m'immerger dans l'histoire. D'un point de vue historique c'est très intéressant, j'ai découvert un morceau de culture coréenne, la guerre entre la Corée et le Japon, dont je n'avais jamais entendu parler. En cela c'est un roman très instructif et enrichissant. du point de vue de l'histoire, comme je l'ai dit, il y a une distance. Les personnages sont survolés, on n'entre pas vraiment dans leur intimité, on les regarde vivre de haut, on ne les accompagne pas sur le chemin comme c'est le cas dans d'autres romans. Ce roman ressemble davantage à un scénario : tout est là, mais pas fouillé, pas développé. Pour donner un exemple de ce que je veux dire : à un moment du récit, en l'espace de 3 pages (je n'exagère pas, vraiment, 3 pages), un des personnages principaux passe de célibataire à marié avec 3 enfants. J'ai lu que ce roman allait faire l'objet d'une série, c'est une bonne idée, mais il faut absolument creuser et laisser voir tout ce qui n'est que survolé dans ce récit.
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Vu l'engouement autour de ce livre, je m'attendais à mieux. J'ai quand même eu du plaisir à le lire et j'ai appris plein de choses sur les relations entre les Coréens et les Japonais au temps de la seconde guerre mondiale.
Cependant, je n'ai pas été passionnée par les personnages et la saga familiale. La lecture est fluide , il y a un ou deux faits imprévus qui relancent l'intérêt mais pas au point de ne plus lâcher le livre.
Je ne me suis pas attachée à Sunja, ni à ses enfants, ni à ses histoires d'amour. C'est peut-être propre à la littérature asiatique mais les sentiments semblent superficiels. le seul personnage qui m'a un peu émue, c'est Hana, une jeune fille un peu perdue, qui n'est pas comme les autres.
C'est la première fois que je me confronte à la littérature asiatique; j'essaierai un autre titre pour me faire une idée plus positive.
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