Julia est comédienne ; elle tourne en semaine et retrouve sa fille Alice, 15 ans, le week-end. Elles vont de temps en temps en Normandie chez les parents/grands-parents changer d'air. Bientôt, à force de balades, la mère et la fille vont se lier d'amitié avec une vache qu'elles baptiseront Doucette. Cette vache a un veau qui attendrit aussi les 2 femmes.
Les temps changent lorsqu'un jour, une camionnette s'arrête pour emmener le veau, laissant sa mère meugler, complètement désemparée. Julia va être franchement marquée et va avoir du mal à se concentrer sur les tournages ; Alice, habituellement bonne élève, va voir ses notes baisser. Elle expliquera cela à sa mère en disant qu'elle pense tout le temps à Doucette, qu'elle a envie d'aller la voir…
Les voyages en Normandie vont s'intensifier, Doucette venant tendre son museau aux 2 femmes à chacun de leur passage.
Troublée, Julia va s'intéresser de près à la cause animale et aux engagements de
Mathieu Ricard sur le sujet. Les animaux, comme nous, recherchent le bien-être ; les animaux, comme nous, ont une sensibilité… Julia « passera à l'action » lorsque la vision de vidéos dans les abattoirs la fera vomir.
Que va-t-elle faire concrètement ?
Dominique Legrand signe ici un roman très engagé sur la maltraitance animale. Malgré un démarrage poussif, les chapitres s'enchaînent car ils sont très courts. Je craignais la description de scènes gores mais rassurez-vous, cela reste acceptable. le rythme qui s'accélère à la fin est appréciable.
Tout le débat est de savoir s'il faut vraiment arrêter de manger les animaux parce que ces derniers sont des êtres vivants au même titre que les Hommes ou si on doit continuer à les manger car ils sont inférieurs dans la chaîne alimentaire. Vaste débat…