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❤❤❤Un monument , gros gros coup de coeur , quel livre !!
Retour enfin , de Dennis Lehane, après des années de disette.

Belle écriture pour dépeindre les quartiers irlandais très pauvres de Boston en 1974, les façons de penser , réagir , pour faire bloc contre la pauvreté , mais aussi la haine de l'autre , celle ci inculquée dès le plus jeune âge chez les enfants et qui se perpétue de génération en génération car nés d'aïeux Irlandais qui pensaient comme ça et que l'on «  appartient » à cette communauté.
Haine pour pouvoir survivre dans un milieu très dur , mais aussi haine qui empêche de voir que même des Irlandais , soi disant bons pour la «  communauté » sont en fait de vulgaires truands , profitant de l'esprit étroit de cette dernière.
On replonge dans ces années 70 où la ségrégation était vraiment très présente, les écoles encore séparées, et le refus des blancs ( même de très basse «  condition » ) de penser avoir à faire avec cette «  sous catégorie d'hommes » .
Très bon moment que cette lecture même si livre dur .

Les caractères des personnages sont vraiment bien campés et quelle bonne femme que cette Mary Pat Fennessy.
Un livre à lire , Absolument.
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Mary Pat Fennessy vit à Boston, à Southie, le quartier Irlandais où elle est née, et sur lequel règnent Marty et sa clique, des gangsters. Elle tire le diable par la queue et élève seule sa fille de 17 ans. Mary Pat est une dure à cuire, capable de se battre physiquement si besoin, butée et courageuse. L'action se passe mi-70's, à la veille du "Busing", qui doit mettre fin à la ségrégation raciale dans les établissements scolaires en amenant des élèves blancs dans les écoles pour Noirs et vice-versa. L'atmosphère est électrique, la haine raciale chauffée à blanc. C'est dans ce climat que Julia "Jules" Fennessy (la fille de Mary Pat), disparaît une nuit, tandis qu'un jeune homme noir est tué dans le métro à Southie...
Déception. Même si le personnage de Mary Pat est crédible et attachant, où est le Lehane qui m'avait emportée avec le duo McKennzy/Gennaro ? Si l'ambiance raciste et violente de l'époque est bien rendue, Boston cependant pourrait être n'importe quel autre endroit (aucune description, juste des noms de rue...), certains passages sont un peu longuets et redondants, les personnages secondaires sont quelconques, l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard... du boulot à peu près honnête, qui se lit facilement, mais pas de petite musique, pas de frémissements, pas de force d'attraction irrésistible...
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Dans « Le silence », Lehane nous ramène dans le Boston des années 1970, où une mère cherche sa fille disparue, sur fond d'émeutes raciales blanches.

Nous sommes au cours de l'été étouffant de 1974 dans la banlieue irlandaise du sud de Boston, « Southie ».
Un juge fédéral a ordonné la déségrégation des écoles de la région. Il impose le « busing », le transport d'élèves de quartiers blancs vers des écoles situées dans des quartiers noirs et inversement. Les parents des élèves de Southie sont furieux. Parmi eux se trouve le personnage central du roman, Mary Pat Fennessy. Elle a 42 ans et a toujours vécu à Southie. Son premier mari est mort, le second l'a quittée, son fils a fait une overdose d'héroïne après son retour du Vietnam et sa fille de 17 ans, Jules, traîne avec un petit ami que Mary Pat déteste. Elle se débrouille comme elle peu pour l'élever et elles entretiennent une relation étroite mais tendue. Un soir, Jules ne rentre pas à la maison après une soirée entre amis. Cette même nuit, un jeune afro-américain de 20 ans, est retrouvé mort sur les voies du métro de Columbia station, à Southie, victime d'un mystérieux incident. le lendemain, à la maison de retraite où Mary travaille, elle apprend qu'il s'agit du fils de l'une de ses rares collègues noires. Ces deux événements pourraient-ils être liés ?
Mary Pat se lance dans une quête pour retrouver sa fille alors qu'une grande manifestation se prépare contre le « busing ».
Elle respecte les règles du quartier, alors plutôt que d'aller voir la police, elle se tourne vers la mafia irlandaise qui règne sur Southie, dirigée par Marty Butler.
Mary n'a plus rien à perdre, c'est une femme obstinée et déterminée, une mère inquiète donc prête à tout pour découvrir la vérité, dans un contexte particulier où les tensions s'intensifient.

« Le silence » est à la fois un roman policier, le portrait et l'histoire déchirante d'une femme qui a tout perdu, et un regard sans failles sur le repli, la loyauté clanique, les codes et le racisme d'une communauté.
Le personnage de Mary Pat Fenessy est bouleversant de vérité. Un personnage haut en couleurs, complexe et ambiguë.
J'ai trouvé ce nouveau roman de Dennis Lehane, géant du polar contemporain, très réussi. C'est un roman remarquable qui rappelle sous bien des aspects « Mystic river ». Mais il n'atteint pas la magie, l'intensité, la qualité d'écriture, la verve, et les sommets de ses premiers romans, c'est-à-dire la série de polars avec McKenzie et Gennaro, qui sont de véritables chef-d'oeuvre du genre, ainsi que Mystic River.
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Ce récit aborde le busing de 1974 avec ses manifestations remplient de haine dans une Amérique ségrégationniste, traumatisée par la récente guerre au Vietnam.

On y retrouve une mère, Mary Pat qui vient de perdre son fils dû à la drogue, séparée de son deuxième mari et qui s'aperçoit de la disparition de sa fille Jules, le dernier enfant qui lui reste. Commence alors une quête qui entraîne la vengeance et la haine. Elle va mettre à feu et à sang son quartier de Boston.
Une héroïne dure à cuire comme l'on en voit peu dans les romans, un sacré personnage, inébranlable et forte.

L'auteur nous livre un roman social palpitant et addictif.
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Chaque nouveau roman représente un événement, tant il nous a procuré des sensations inoubliables. Il suffit de se rappeler les enquêtes de Gennaro et McKenzie (Gone, baby gone), Mystic River, Shutter Island ou Un pays à l'aube. Même si ses derniers romans marquaient le pas, on ne peut que se jeter sur ce Silence, dans lequel il revient à un très bon niveau.
1974, Boston. Afin d'améliorer le mélange racial, un juge fédéral modifie la répartition des élèves dans les écoles, collèges et lycées. Des jeunes des quartiers blancs poursuivront leur éducation dans des lycées noirs et inversement, ce qui va nécessiter la mise en place de bus pour les transporter dans des écoles situées potentiellement loin de leur maison. D'un côté comme de l'autre, le mécontentement est grand et cela va aboutir à de violentes manifestations.
Mary Pat Fennessy travaille dans une fabrique de chaussures et habite South Boston, dans la cité Commonwealth, le quartier irlandais. Son mari est parti vivre avec une autre femme plus jeune et son fils est mort d'une overdose, à peine revenu du Vietnam. Il ne lui reste que Julie que tout le monde surnomme Jules. Son travail l'oblige à laisser beaucoup d'autonomie à sa fille, alors que l'effervescence monte dans la ville de Boston à l'approche de la rentrée scolaire et du busing (transport par bus des élèves) imposé.
Quand elle se réveille ce matin-là, Mary Pat trouve la chambre de Jules vide. le lit n'a même pas été défait. Aux informations, on annonce qu'un jeune noir a été assassiné dans une gare toute proche. Elle va donc voir son petit ami Ronald « Rum »Collins qui lui annonce qu'ils étaient au bord du lac et qu'ils se sont quittés aux environs de minuit. Jules serait donc rentrée seule à pied. Mary Pat va donc voir la police puis le chef de la mafia irlandaise locale. Comme elle n'obtient pas de réponse satisfaisante, elle va mener sa croisade seule.
Ce roman de Dennis Lehane, le dernier a priori puisqu'il a annoncé vouloir se consacrer à sa famille, repose sur trois piliers : Mary Pat tout d'abord, femme forte que rien ne peut arrêter dès lors que l'on touche à la chair de sa chair, le flic Bobby Coyne et Boston. Et c'est bien Mary Pat qui occupe l'essentiel de la scène tant sa présence illumine ce roman par sa présence et sa volonté. A côté, Bobby m'a paru bien pâle et trop propre sur lui. Je me suis même demandé l'intérêt de l'avoir inséré dans cette histoire tant l'intrigue se tient parfaitement sans lui. Enfin, Boston, sa vie, ses bruits, ses gens servent de décor de fond, et on sent tout le talent de Dennis Lehane pour nous plonger dans cette époque.
Car malgré mes quelques réserves indiquées ci-dessus, on ne peut que se passionner pour cette période, cet événement que l'auteur a vécu quand il avait neuf ans, et on reste une nouvelle fois abasourdi par son art des dialogues, qui sont juste fantastiques. Il nous fait vivre les quartiers ouvriers, les mécontentements mais surtout la vie quotidienne et la dureté de la vie des employés.
Dennis Lehane aborde aussi clairement les lois arbitraires et unilatérales, qui sous couvert de mixité raciale, ne font qu'exacerber la haine. Sa démonstration du racisme sous-jacent, que j'appellerai « tranquille », est éloquente : Tant que chacun vit dans son coin, tout va bien ; les blancs dans leur quartier, les noirs dans le leur. Dennis Lehane sait aussi montrer la dérive, les panneaux demandant le retour des noirs en Afrique ! Les gens se révoltent aussi contre des règles qu'on leur impose alors que les dirigeants, eux, enverront leurs enfants dans des écoles privées presque réservées aux blancs. Sans se montrer partisan, il montre de façon éloquente les différentes scissions de ce pays.
Enfin, Dennis Lehane nous décrit ce monde dans lequel on peut y voir des échos bien contemporains. La police fait ce qu'elle peut, doit gérer la population mais aussi la mafia irlandaise qui bénéficie de la confiance des gens. Les manifestations se révèlent calmes et pacifiques contrairement à ce que l'on a pu voir dans Un pays à l'aube par exemple, on n'y trouve pas le bruit et la fureur mais une protestation ferme. Et au milieu de tout cela, on voit Mary Pat essayant de creuser son chemin, de trouver sa fille envers et contre tous, seule contre tous. Et tout cela se terminera par une scène finale mythique, ce qui donnera à ce roman une fin digne des très bonnes fresques américaines.

Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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South Boston, été 1974.
Des tensions raciales liées à une politique de déségrégation enflamment la ville. Très bientôt, dans une volonté de mixité, la municipalité organisera des transports d'élèves blancs vers les écoles noires et vice-versa. Face à cette décision, une grande manifestation se prépare.
C'est dans ce contexte que disparaît Jules, 17 ans. Fille de Mary-Pat, descendante d'immigrés irlandais qui a déjà perdu un fils mort d'overdose à son retour du Vietnam, elle ne rentre pas à l'issue d'une soirée entre amis. La même nuit, un jeune homme noir meurt tragiquement, percuté par une rame de métro.
Ces deux événements seraient-ils liés ?
Mary-Pat se lance à la recherche de sa fille, contre vents et marées, et s'aperçoit qu'elle est bien seule au milieu de ce qu'elle croyait être sa communauté.

Quelle femme cette Mary-Pat ! Quasi quarantenaire, lassée de sa routine, elle sort les griffes et se transforme en guerrière version Lara Croft. Ça déménage. Elle va puiser en elle une force et un courage presque ancestraux et utilise aussi bien ses mots que ses poings pour se faire entendre. Maline, elle se glisse dans les incohérences de chaque communauté pour mieux dénoncer un système qui gangrène sa ville.

À travers ce roman à la construction impeccable, Dennis Lehane interroge une période de l'Histoire américaine et ses ramifications que l'on peut encore ressentir aujourd'hui. Les dimensions historiques et sociétales montre une Mary-Pat qui interroge avec recul et finesse sa place d'irlandaise au sein de la ville multiculturelle de Boston.
Lehane ne juge pas mais dresse un constat de cette société bostonienne des années 70 et renvoie chacun à ses propres responsabilités.

La moiteur de l'été se diffuse à travers les pages, ajoutant une ambiance pesante qui joue aussi sur l'humeur des personnages. Tous terriblement humains, c'est-à-dire vrais et pétris de contradictions, chacun avec son langage propre, ils se rencontrent autour de dialogues ciselés, enlevés et absolument savoureux !

Sans réserve, un roman jubilatoire. Coup de coeur !
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Et bien quelle claque que je viens de prendre en lisant pour la première fois cet auteur Dennis Lehane avec son tout dernier roman "le silence"

Un véritable coup de coeur.
"... Parce que la vérité fait mal, la vérité à son coût, la vérité bouleverse votre monde."

* Dans une Amérique où le racisme fait rage, malgré que les quartiers soient délimiter pour chaque citoyen blanc ou noir, la discrimination, la drogue, les gangs et la haine ne le sont pas.
A l'aube du Busing, Mary Pat reste sans nouvelles de sa fille Jules qui était sortie avec son petit ami pour la soirée. Dans un même temps, la mort tragique d'un jeune noir, dans une rame de métro, va rajouter de l'huile sur le feu.
Mary Pat va devoir retrousser ses manches afin de retrouver sa fille et de briser ce silence.

" Parce que la haine prend des années à se former, tandis que l'espoir peut déboucher au coin de la rue alors même que vous avez les yeux ailleurs."

* L'auteur nous montre à travers les yeux de Mary Pat, cette partie d'Amérique, Boston, qui bascule dans le chaos et son envie acharnée qu'elle a de faire face à tout ça avec sa forte personnalité.
Une écriture qui nous transporte littéralement avec cet événement marquant et cette histoire poignante d'une mère à la recherche de vérité.
Il nous décrit cette communauté qui s'entraide, se protège face au fléau de cette discrimination mais aussi de la drogue et nous dévoile également la pauvreté qu'elle soit pécuniaire ou d'ambitions.
Un livre puissant,
Une histoire prenante,
J'en redemande.

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Une histoire qui manque un peu de profondeur avec quelques longueurs dont on se demande bien l'utilité: le contexte ségrégationniste du quartier et la décision arbitraire juridique très bête, vu l'époque, du juge de réunir dans le même lycée des noirs et des blancs. Décision qui va entraîner des remous politiques qui sera le fond de la narration et quelques analyses qui n'ont rien à faire du moins dans une intrigue déjà peu palpitante.
Lehanne hésite dans ce polar entre le polar et le fait criminel dans un contexte de drogue, la chronique sociale sur le communautarisme avec deux communautés irlandaise et afro-américaine et le racisme qui en découlent, la misère sociale des petits blancs, le portrait d'une femme de caractère Mary Pat.
La décennie 1970 est l'année du Vietnam pour les américains et Lehanne nous livre une tranche de vie de la ville de Boston avec le cloisonnement des communauté notamment celle irlandaise avec ses codes et ses traditions importées tout droit d'Irlande et d'hier. Une communauté qui s'articule autour de la pauvreté, soudée autour du malheur et avec une certaine solidarité à condition de respecter les règles, celles des plus forts.
On échappe pas aux souvenirs de ceux qui sont parti au Vietnam et en sont revenus brisés et drogués.
A coté de cela Lehanne met en évidence un racisme partagé entre blancs et noirs exacerbé par la haine des uns et des autres et par ceux qui ont intérêt que les choses se passent mal, les groupes politiques, les caïds qui traficotent et vivent des rentes de la drogues.
La partie la plus intéressante concerne l'héroïne (non pas celle-là, l'autre) Mary Pat mère célibataire, veuve, divorcée et abandonnée. Pour elle la vie n'a pas été toute rose mais doté d'un caractère très fort elle tient la route jusqu'à ce qu'on lui prenne tout ce qui lui reste sa fille. Et Mary Pat devient Bloody Mary
Lehanne nous livre une histoire de vengeance à chaud pas toujours très crédible, encore que, mais très éminemment séduisante. On voit une personne déterminée qui en impose aux caïds du coin surtout aux hommes qui se révèlent étonnement timorés et indécis pour des tueurs. On voit cette personne reniée pas ses condisciples car elle enfreint les règles tacites du «silence» et crée des turbulences qui engendrent la peur et bousculent la communauté. On voit surtout une personne seule lâchement abandonnée incomprise sauf du policier Bobby Coyne dans un contexte de violence constante mais qui a force de pugnacité fait front, s'oppose à la loi du «silence» et l'inertie constitutionnelle de la justice (sauf celle pour le «busing») face au monde criminel.
Mary Pat m'a rappelé la sublime Maureen O'Hara dans le film «l'homme tranquille» (1952) de Ford en irlandaise indomptable, certes celle-là femme au foyer mais têtue et combative: l'irlandaise cabocharde, un stéréotype qui perdure mais auquel on aime croire et qui rassure.
Une jolie première de couverture jaune très explicite mais qui concerne surtout la fracture entre les communautés, la faille toutefois semble incommensurable.
Pas de noirceur spéciale dans cette narration mais un niveau de grisaille permanent et assez dense qui semble tout à fait normal, un mal institutionnel qui plonge le lecteur dans une grande tristesse.
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Il fallait bien que je découvre l'auteur qui a inspiré le légendaire Mystic river. Et pourtant, je m'étais laissé dire, tu devrais lire le livre, c'est encore plus fort que le film.
L'entrée CHEZ lEHANE fut par une autre porte, qui donnait sur le même univers divisé racialement, comme dans beaucoup de villes américaines, celui des quartiers de Boston. L'actualité politique de 1974, le projet de "busing", le transport par car de lycéens pour favoriser la mixité sociale, sert d'arrière-plan au drame personnel de l'irlandaise Mary Pat.
Une femme seule, déterminée, teigneuse, mère faussement forte, dont le destin vient frapper une seconde fois à sa porte. Et elle n'accepte pas que le destin lui soit dicté sans pouvoir agir de son initiative!
Lehane a une force d'écriture incroyable pour nous plonger dans un univers communautaire, ses règles non écrites, ou celles que l'on transgresse quand le vase déborde.
Son écriture m'a rappelé certaines scènes fortes du Parrain - sorti à la même époque- quand Mary Pat rencontre le chef mafieux local, Martin Butler.
Comme dans Mystic river, les protagonistes ont été à l'école ensemble dans leur jeunesse, puis chacun a divergé sur sa propre route, sachant néanmoins le parcours de chacun, mais faisant semblant de l'oublier pour affronter ses propres démons dans la vie quotidienne.
Le roman est un peu policier (pas moyen de le lâcher à partir de la moitié), mais surtout noir, et termine en une tragédie inévitable, avec un final dérangeant.
Il y a désormais d'autres Lehane sur ma liste de livres "à lire"!
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Un tres bon livre par un auteur qui a ds classiques a son repetoire comme shutter island entre autres.Le suspense est tenu ici jusqu'à la dernière ligne et tient en haleine de bout en bout,les personnages sont bien campes et credibles.Un livre redoutable d'efficacité.
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