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Citations sur Prières pour la pluie (33)

Bubba sait à peine lire et écrire. Disons qu'il possède juste assez de connaissances rudimentaires dans ce domaine pour déchiffrer le mode d'emploi des armes qu’il manipule et autres instructions simples, du moment qu'elles sont accompagnées de schémas. Il est capable de comprendre en gros les articles le concernant, mais il lui faut une bonne demi-heure pour y parvenir […] Son ignorance de l’actualité est si totale que pour lui, Lewinsky est une marque de cigares.

Mais il n'est pas stupide.

Ceux qui ont supposé le contraire ont en général commis une erreur fatale, comme ils l'ont découvert à leurs dépens.


Patrik Kenzie décrit son pote Bubba. Vous aurez noté la blague subtile sur Monica Lewinski, stagiaire de Bill Clinton…
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Bubba possédait des réflexes sûrs, un instinct infaillible et une sorte de concentration primaire, et aucun de ses dons n'était affaibli ou altéré par les scrupules. S’il n’avait jamais eu une conscience, il l'avait oubliée en Pologne, en même temps que sa langue maternelle, quand il avait cinq ans.


Bubba Rogoswski, américain d'adoption, effectivement à consonance polonaise
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Parce que depuis que tu es partie, j'ai tous ces rêves où tu dors près de moi. Et quand je me réveille, je sens ton parfum, et je suis toujours à moitié endormi, mais comme je n'en suis pas conscient, je tends la main vers toi. Je touche ton oreiller, et tu n'es pas là.

Et je me retrouve allongé dans mon lit à cinq heures du matin, les oiseaux commencent à chanter, tu n'es pas là et l'odeur de ton parfum disparaît peu à peu. Elle disparaît et.... Il n'y a plus que moi.

Et les draps blancs. Des draps blancs, ces putains d'oiseaux, et j'ai mal Ange, mais je ne peux rien faire d'autre que fermer les yeux, rester là et regretter d'avoir autant envie de mourir.
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– Bon, quand on aura découvert sa planque et qu’on sera entrés, a reprit Bubba, dès qu’un truc bouge, vous tirez. Vous vous posez pas de questions. Si c'est pas attaché, c'est pas un otage. Et si c'est pas un otage, c'est pas amical. Pigé ?"
- Euh, oui, ai-je fait.
- Ange,?
- Oui. Pigé.

Bubba, Patrick et Angie près à l’assaut, avec ou sans otages !
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Le Dr Dawe a déclaré :
- C’est une bonne petite. Oui, une bonne petite. […]
- Elle ne m’a pas paru suicidaire.
- Ne le sommes-nous pas tous ? a lancé Carrie Dawe.
Je l’ai regardée.
- Comment ça ?
- Placés dans les bonnes –ou plutôt mauvaises- circonstances, ne nous sommes pas tous capables de nous suicider ? Une tragédie par-ci, une tragédie par-là… […]
- J’en suis bien persuadé, ai-je répondu, mais le déclin de Karen m’a semblé assez brutal.
- Et votre opinion se fonde sur une connaissance approfondie de la situation ? s’est enquis le Dr Lawe.
- Pardon ?
Il a tendu sa tasse vers moi.
- Etiez-vous intimes, ma belle-fille et vous ?
J’ai dû plisser les yeux d’un air perplexe, car il m’a gratifié d’un haussement de sourcils presque espiègle.
- Allons, monsieur Kenzie, il n’est pas question de dire du mal des morts, mais nous n’ignorions pas que sur la fin, Karen avait une vie sexuelle plutôt, eh bien, débridée. […]
- Je n’ai pas eu l’occasion de voir cet aspect de sa personnalité, ai-je repliqué.

Patrick Kenzie interrogeant la mère de Karen, Carrie, et son beau-père médecin au sujet de la mort de Karen intervenue six mois après leur dernière rencontre "amicale", il convient de le préciser.
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Nous poursuivons notre chemin et Angie a tourné la tête vers le rétroviseur latéral.
- Qu’est qu’il fabrique, bon sang ? a-t-elle lancé.
- Qui ?
Les yeux toujours sur le rétroviseur, elle a remué la tête.
- Bubba.
[…]
- Ça, ai-je dit, cela ne faisait partie du plan.
- Poil de carotte est chez lui, a souligné Angie.
- Je déteste quand il fait ce genre de truc, a-t-elle grommelé.
J’ai approuvé d’un signe de tête.
- Des fois, j'oublie qu'il a un cerveau.
- Oh, je sais bien qu'il a un cerveau, a répliqué Angie. C'est la façon dont il l'utilise qui m'empêche de dormir la nuit.


Patrick (le narrateur) et Angie fortement agacés dans leur voiture par l’imprévisible Bubba
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Miles Lovell, assis par terre, était ligoté au moteur d’une pompe au milieu de la cabane. On s’était servi pour l’attacher d’un épais fil électrique enroulé étroitement autour de sa taille et fixé derrière son dos.
Le bâillon dans sa bouche était assombri par le sang qui jaillissait aux coins de ses lèvres et dégoulinait le long de son menton.
Ses bras et ses jambes n'étaient pas entravés, et ses talons martelaient les lattes du plancher tandis qu'il se contorsionnait contre le bloc de métal.
Ses bras cependant, demeuraient inertes, et il ne risquait pas de s'en servir pour se libérer, car Miles n'avait plus de mains. […]
J'ai retiré le bâillon d'entre ses lèvres et fait un bond en arrière quand un flot de sang rouge foncé a coulé sur sa poitrine.
- Oh, non, a murmuré Angie. Non, c’est pas possible. Merde, j’y crois pas… […]
- La vache ! a répété Bubba, et cette fois, c’est bien du respect que j’ai décelé dans sa voix.
Miles Lovell, en état de choc ou non, agonisant ou non, ne répondrait pas à mes questions. Il ne répondrait plus aux questions de personne pendant très, très longtemps. […]
Miles Lovell avait non seulement perdu ses mains, mais aussi sa langue.

Pour ceux qui doutaient de la noirceur des romans de Lehane...
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Ah, Bubba et son trench...Parfois, je jurerais qu'il transporte un supermarché entier, là-dedans.
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On est tous obligés de vivre avec notre passé, on bousille tous notre présent et on a tous des moments où on ne voit plus trop l'intérêt de continuer à se battre pour avancer.
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- … une petite chose, et là, je ne déconne pas, ai-je insisté. J’ai des copains très très méchants. Crois-moi, t’aurais intérêt à prier pour que les flics te chopent avant.
Il a levé la tête et laisser retomber ses mains.
- Tu penses que j’ai la trouille de tes copains.
- Tu devrais, Léonard. Sérieux. […]
- Je t’emmerde ! T’essaie de me flanquer la trousse, hein ? Mais, je suis ceinture noire, enfoiré. Septième dan…
- Même si j’étais le fils illégitime de Brice Lee et de Jack Chan, ça n’empêcherait pas Bubba Rogoswski et ses potes de se jeter sur toi comme des rats sur un gros steak haché.

Patrick Kenzie en mauvaise posture avec un certain Leonard. Mais celui-ci partira à la fin de la conversation en comprenant qui était réellement Bubba Rogoswski !
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