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Magnifique livre noir, très noir. Dennis Lehane est un digne hériter des plus grands et pour moi les égale (Chandler, Hammett, Irish ...): ses romans sont très bien construits et empreints d'une humanité rare. le couple d'enquêteurs Patrick/Angela est en plus un des plus réussis du genre. Il ne faut pas rater ses livres, bien souvent remarquables.
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Une nette amélioration par rapport au tome 2 et c'est ce qui m'a réjouis le plus à la lecture. On retrouve donc nos deux détectives privés Patrick Kenzie et Melle Gennaro là où nous les avions laissé à la fin du premier tome. Patrick a enfin trouvé l'amour et la stabilité dans les bras de Grace et de sa fille Mae alors qu'Angie divorce de son mari violent et alcoolique. Très vite on les contacte afin de suivre le gamin d'une grande avocate, mais l'affaire va se réveler plus complexe et va les obliger à se souvenir de ce qui a fait leur enfance parfois douloureuse.
Le scénario de ce tome est bien ficelé et donne enfin beaucoup plus de reliefs à ces deux personnages très attachants.
J'ai vraiment hâte de lire un nouveau livre de cet auteur. Je le recommande sans hésitation.
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Où l' on retrouve Patrick Kenzie et Angela Gennaro dans un second volume tout aussi prenant et enlevé que le premier « Un dernier verre avant la guerre ».
L'histoire commence lentement et il m' a fallu quelques pages pour bien remettre tous les personnages secondaires mais une fois lancé l' intrigue est essoufflante, captivante, rythmée à souhait.
J'ai eu toutefois l' impression que l'auteur s' est empêtré les crayons avec la fin, pas si bien justifié. On passe un bon moment c'est bien l'essentiel, j' ai hâte de lire la suite je me demande si Angela et Patrick vont pouvoir continuer sur leurs résolutions.
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Un polar/thriller que je considère comme réussi passe, soit par un scénario bien conçu, soit par des scènes d'actions ou de rebondissements efficaces, soit par un univers ou des personnages marquants. Dennis Lehane se permet de mettre tous ces ingrédients dans tous ses livres. Il crée une histoire à suspense, des séquences frappantes avec des personnages travaillés, le tout dans une atmosphère urbaine unique.

Dans ce deuxième épisode des aventures de Angela Gennaro et Patrick Kenzie, il nous entraîne une nouvelle fois dans sa ville, Boston, avec ses propres règles et fait évoluer ses personnages toujours sur la brèche dans une enquête noire et violente. Ses détectives ne sont pas des héros, ils ont leurs failles et leur tendre relation ambiguë m'a permis de m'attacher à eux et d'avoir envie de les suivre sur les traces du crime. le monde selon Lehane n'est pas de toute gaieté, mais il porte une résonance à notre réalité qui nous accroche jusqu'à la fin.

Le scénario de cet opus m'a paru plus maîtrisé et plus palpitant que le premier, et Dennis Lehane excelle encore une fois dans le sens du récit et la mise en scène.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Probablement le meilleur épisode d'une série trop inégale à mon goût!
Après la première aventure du duo Kenzie/Gennaro où Monsieur Lehane plante le décors, présente sommairement l'histoire personnelle des deux héros, leur environnement Bostonien et la mécanique qui servira de trame aux futurs épisodes, l'auteur remet en selle ses deux héros...
Mais avec ce deuxième épisode on peut définitivement dire que Dennis Lehane met la barre très haute tant l'intensité et la force du récit, des situation, du drame est présente! C'en est presque insoutenable, pour ma part il m'a été tout bonnement impossible de fermer ce livre, où ce fut avec résignation car l'heure du coucher ce faisait de plus en plus tard. Les faits s'enchaînent, mélangés à de savoureux flash-back tout aussi puissants et réalistes. Ce fut probablement un des romans noirs, ou roman même qui m'a le plus stupéfait par son extraordinaire complexité.
Mêlant toujours des ressorts comiques comme pour détendre l'atmosphère, faire respirer quelques instants ses lecteurs, Lehane nous rend déjà accro à ces deux détectives autant qu'à d'autres protagonistes récurrent des futures aventures (Bubba?)
Si je ne devais donner qu'un seul défaut à ce chef-d'oeuvre si c'est un défaut, ce serait d'avoir été trop bon, et pour ma part de m'avoir un peu déçu par les aventures qui suivront ou jamais nous ne retrouverons une telle force et une telle intrigue. Mais si tous les livres pouvaient avoir ce défaut là, qu'elle bonheur pour nous lecteurs!
Mais merci quand même Monsieur Lehane, ce livre est dans le Panthéon de ma bibliothèque, et pour longtemps.
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Deuxième opus de la série Kenzie et Gennaro.... On adore !

Bon oui, d'accord, tout ça a pris quelques rides. Mais c'est comme revoir Seven en 2024, on ne peut pas nier que le film ait vieilli mais c'est toujours aussi bon !

J'aime la dynamique entre les personnages, l'écriture fluide et rythmée de l'auteur. J'aime l'humour noir dans cet environnement sombre et glauque du Boston des années 90.

Je lirai la suite avec plaisir !
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J'aurais dû sortir bien plus tôt cet incroyable thriller de ma PAL !

On retrouve dans ce 2ème livre de la série Kenzie et Gennaro, nos deux protagonistes dans une enquête à première vue plus ou moins classique : une psychiatre reçoit un appel menaçant et par voie postale une photo de son fils. Mais détrompez vous, Dennis Lehane a su malmener le lecteur avec ses interminables rebondissements et ses dialogues extrêmement vivants.
J'ai ressentie les émotions des différentes personnes du livre mais surtout la peur et l'angoisse. Dans ce 2ème opus, nous suivons également l'évolution des deux enquêteurs Pat et Angie qui est très plaisant.
La plume de Dennis Lehane est addictive à tel point qu'on ne peut lâcher le livre des mains.
Un thriller marquant !





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J'ai découvert Lehane avec Shutter Island et Mystic River. J'ai décidé de poursuivre la découverte de cet auteur de talent avec la saga qu'il a consacrée à son duo de privés, Patrick Kenzie et Angela Gennaro.
Je n'ai pas commencé par "Un dernier verre avant la guerre" comme il se doit, mais par le deuxième opus "Ténèbres, prenez-moi la main". Cela ne m'a en aucun cas perturbée dans ma lecture mais au regard du plaisir que j'ai pris à lire ce roman, dès que j'en ai l'occasion je remédierai à cette petite incartade.
Parce que franchement, Kenzie et Gennaro je les adore. Ces deux personnages forment un duo de choc à l'humour et aux joutes verbales particulièrement jouissifs. Ils ont du relief, de la profondeur et les personnages secondaires ne sont pas en reste. le profil de certains est d'ailleurs particulièrement gratiné. Ils ont un pète au casque les amis de Pat et Angie, c'est pas des enfants de coeur, mais on s'attache à ces petites bêtes :-)).
Quant à l'histoire elle-même, elle est addictive. Cela commence par une affaire somme toute plutôt simple et une surveillance presque banale pour prendre un chemin et une dimension sombre voire glauque.
L'écriture de Dennis Lehane, est toujours aussi fluide et agréable, même si elle ne ressemble pas à celle des deux livres que j'ai cités en préambule. Lehane est un caméléon qui adapte sa plume au contexte, ce qui rend son univers très intéressant.
Ce polar est prenant, haletant, drôle, noir, étonnant, perturbant et j'en passe. Bref, un cocktail savoureux qui donne envie de poursuivre l'aventure avec Kenzie et Gennaro.
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Polar noir, très noir...

C'est le second titre qui met en scène les détectives Kenzie et Gennaro, mais cela ne m'a pas gêné dans ma lecture (même si maintenant j'ai envie de lire le premier !). On commence l'intrigue avec une enquête plutôt classique : une psy reçoit des photos volées de son fils ainsi que des menaces et fait appel aux deux détectives. Puis cela part dans tous les sens (dans le bon sens du terme) : crucifixions, mafiosi, serial killers, pics à glaces, vengeances, pères violents, mères alcooliques et j'en passe.

Ce polar est une véritable descente aux enfers et dans le passé des personnages principaux ainsi que de leurs proches. La vengeance est à l'honneur. Dennis Lehane ne fait pas dans la caricature et chaque personnage a sa part d'ombre et de lumière. Les réactions sont très humaines et pas du tout surjouées, ce qui permet de complètement s'identifier aux protagonistes. Que dire de plus ? L'écriture est impeccable comme toujours avec Lehane, et on a véritablement l'impression d'errer dans les rues de Boston.

J'ai été un peu déçue par la fin. le livre est très long, et le déroulement très court, j'aurai saimé en savoir un peu plus sur les raisons du tueur et sur ce qu'il a fait précédemment. Mais je ne regrette pas du tout cette lecture ! Attention toutefois ! Soyez bien accrochés car ce polar est très dense, et il y a de nombreux personnages : flics, mafiosi, famille, personnes du passé, criminels etc. Il vaut mieux être concentré. Également, les descriptions des crimes sont détaillées et plutôt gores, âmes sensibles s'abstenir…
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Comme nos protagonistes sont en première ligne, on se retrouve à leur côté. J'avais trouvé le tome précédent très sombre avec cette histoire de viol d'enfants, de racisme à en vomir. Cette fois, c'est tout à fait différent et pourtant dans son genre, c'est tout aussi odieux. Cette histoire, c'est celle de la folie, c'est le paroxysme de la violence, de la torture, c'est l'apothéose du morbide.

L'histoire est complexe en grande partie parce que le criminel recherché tue des gens depuis plus de 20 ans, depuis la première moitié des années 1970, ce qui remonte à l'enfance de Patrick et de sa bande (Angie, Phil, Bubba ou encore le mafieux Kevin) à peu près âgés de dix ans.
L'entrée dans le vif du sujet est relativement longue, on est vraiment dans l'histoire qu'à partir du moment où son amie d'enfance Kara est retrouvée crucifiée, ouais c'est quand même pas commun faut bien le dire. C'est le premier meurtre vraiment abject parmi une dizaine tous plus horrible les uns des autres. À la suite de ce passage où on retrouve son corps, j'ai trouvé que l'histoire débutait vraiment quand Kenzie va parler avec l'ancien flic, Gerry Glynn, devenu patron de bar.

L'histoire est folle, très clairement il est difficile de lâcher le livre parce qu'on veut savoir, parce que la curiosité prend le pas sur l'horreur et que l'on désire connaître le fin mot de l'histoire, le pourquoi Hardiman qui est en prison depuis des années pour avoir tué son "ami" veut parler à Patrick en sachant que ce dernier ne le connaît même pas ? pourquoi le tueur qui tire toutes les ficelles, celui qui se cache dans l'ombre a décidé de cibler Patrick et donc ses proches par la même occasion ? surtout, lequel des proches de notre protagoniste va mourir ? Parce que oui, le tueur qui a une longueur d'avance sur lui - et donc sur nous - le prévient, il ne pourra pas protéger tout le monde.
Après avoir écrit ces mots, l'auteur était obligé de faire mourir quelqu'un, il ne pouvait pas jeter ces mots au hasard simplement pour faire peur, il fallait transformer cette menace en exécution pour que justement, on ne comprenne que personne n'est à l'abri, pas même nos deux héros fétiches.

En parlant de héros, Patrick et Angie forment un duo absolument parfait, leur relation ambiguë mi-amitié, mi-amour est mise à rude épreuve dans ce tome et on en vient à se dire que quelque chose va se briser entre eux, mais non, leur relation est si forte qu'elle provoque un fort effet de contraste avec l'enquête, avec la haine que l'on ressent vis-à-vis des tueurs. Ce tandem nous prouve à eux deux que quoiqu'il se passe, eux s'aimeront toujours, eux seront toujours là l'un pour l'autre, même si dans le fond, ça signifie devenir une autre personne que celle qu'ils sont. Ils sont des héros qui se battent mais qui n'en sont pas moins ravagés par la peur, par la vengeance qui amène comme une auréole de noirceur au-dessus d'eux. Si l'un de deux morts, en l'occurrence Angie est bien plus en danger que Patrick dans ce tome, la seule solution, c'est de tuer le coupable, le faire souffrir autant qu'eux ont souffert.

C'est une situation qui n'est pas sans rappeler celle de Marion Socia, grand méchant du tome précédent que Patrick a liquidé. Sur le moment le détective savait que c'était la meilleure solution, celle qu'il fallait prendre, mais ça n'empêche qu'il reste hanté par cet homme qu'il a abattu et c'est en ça que Lehane est très fort parce que même si ses protagonistes sont prêts à tout pour se sauver l'un l'autre, même à donner leur âme au diable, il n'empêche qu'ils sont par la suite, rempli de honte, de remords et la fatigue, l'usure prend le pas sur le reste. On le remarque par exemple lors de cette discussion entre Angie et Patrick où celle-ci parle d'un homme qu'elle a tué par le passé et que depuis, elle ne vit plus de la même façon, elle ressent une sorte d'abattement qui ne s'en ira probablement jamais.

Pour ce qui est du personnage du serial killer, dont je ne révélerai pas le nom - au cas où - je dirais que j'ai trouvé son personnage absolument fou. Sa psychologie est tellement bien écrite, il paraît tellement normal que l'on se demande comment il a pu faire ça, comment il peut faire ça. Il n'y a qu'à voir la lettre qu'il adresse à Patrick où il explique son premier meurtre et ce qui en a découlé, cette lettre est si humaine qu'elle donne froid dans le dos. L'idée qu'un homme devienne un tueur parce qu'après avoir tué quelqu'un il se rend compte qu'il continue à vivre, qu'il s'en sort et peut donc recommencer pour en gros se sentir plus vivant, j'ai trouvé ça vraiment tordu, mais d'un autre côté, très compréhensible dans la démarche - je ne suis pas sûre que l'on comprendra très bien ce que je veux dire là.
Par contre, je dois avouer que je n'ai pas vraiment adhéré au fait qu'il n'utilise pas toujours le même mode opératoire pour tuer ses victimes. Enfin même s'ils sont toujours deux, LE cerveau de l'opération n'en reste pas moins le véritable serial killer et pour moi, il va de soi que le mode opératoire doit toujours être le même, mais bon.

Contre toute attente, j'ai beaucoup aimé le personnage de Phil, dont on entend parler dès le tome I puisqu'il a été marié à Angie durant 12 ans. Je détestais son personnage dans Un dernier verre avant la guerre. Déjà parce que j'ai en horreur ces connards qui frappent leur femme c'est une chose et aussi parce que le peu où il apparaît vraiment, c'est-à-dire à la fin du tome, c'est pour mieux passer pour une raclure.
Néanmoins, Lehane a décidé de lui donner une deuxième chance avant le lever de rideau, il a voulu faire du personnage de Phil l'homme qui était le meilleur ami d'enfance de Patrick, cet homme que nous n'avons pas connu, mais qui semblait être un chic type. Je dois avouer que j'ai été un peu triste pour lui, qu'il n'y avait peut-être aucune autre alternative pour son personnage mais qu'il n'empêche que je commençais à m'attacher à son personnage qui a compris de ses erreurs et qui au lieu d'essayer de les effacer, essaie de vivre avec et d'accepter ses fautes.

Forcément, le personnage de Bubba m'a encore beaucoup amusé. Il est un peu plus présent dans ce tome et qu'est-ce qu'il me fait rire avec ses répliques assassines, c'est vraiment un plaisir d'avoir découvert un personnage si atypique, j'espère qu'il sera plus présent encore dans la suite.
Et enfin, le nouveau personnage de ce livre, c'est quand même Grace, la nouvelle amie de Patrick. Alors, je dois dire que j'ai aimé son personnage, j'ai trouvé qu'elle apportait une certaine fraîcheur, une certaine nouveauté aussi, mais déjà étant pro Patrick/Angie, j'avais pas forcément envie qu'ils terminent ensemble, mais surtout, elle devient tellement casse pied au bout d'un moment qu'on aimerait qu'elle disparaisse loin, très loin, ce qui finit par se passer.

Enfin voilà, comme vous vous en doutez, j'ai adoré cette lecture, Dennis Lehane fait partie (pour moi) de ces maîtres du genre, il parvient si bien à allier l'horreur des situations, le suspense de l'enquête à des personnages principaux si bien dessinés, si profonds que l'on ne peut qu'y croire et donc entrer dedans, c'est fatal. On retrouve cette écriture cynique, désenchantée de l'auteur avec toujours un côté dénonciateur. Cette fois-ci ce n'est pas pour parler du racisme, mais du contrôle exercé par les policiers (l'enquête de 74 qui a été conclue avec l'arrestation de Hardiman quand tout montrait qu'il était peu probable qu'il soit le coupable) ou encore par de petits groupuscules qui pensent faire la loi (le groupe dans lequel le père de Patrick a fait partie) et je ne parle même pas de la mafia irlandaise qui est quand même bien présente dans cette histoire.

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