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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Imaginez un soir…vous êtes seule chez vous, tranquillement installée dans votre canapé ou votre fauteuil préféré. ..Un thé à portée de main…un bon livre (ou un film)…Le téléphone sonne…Au bout du fil, une voix qui ne vous est pas totalement inconnue….mais que vous ne pouvez pas vraiment situer …Une voix de femme qui vous parle, le numéro qu'elle a fait au hasard et qui est tombé sur vous. Elle veut en finir avec la vie, tout est organisé…mais elle veut parler, à coeur ouvert, pour une fois…vraiment parler…Et c'est sur vous que le hasard a jeté son dévolu. Vous écoutez…échange…partage d'expériences…Deux parcours si différents…et si semblables…deux expériences, deux vies de femmes. Parviendrez-vous à faire changer d'avis votre interlocutrice ?
20 ans plus tard…Qu'est devenue cette femme qui reçut cet appel inattendu ? Qu'en a-t-elle retenu ?
Et là, pour moi, comme dans tous les romans de David Lelait-Helo, quelque chose se passe…et c'est ma poitrine qui se sert…
Il a le don en quelques pages de faire passer des sentiments forts, bouleversants, faisant passer l'histoire du statut d'intéressante à captivante. le sujet qu'il aborde dans les dernières pages me touche beaucoup et c'est pour les mêmes raisons que Poussière d'homme m'avait aussi beaucoup touché. Et vingt ans plus tard, nous retrouvons l'influence de ce mystérieux appel. Vous vous souvenez ? C'était en mai…un samedi…
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L'histoire : Iolanda, autrement dit Dalida a pris la décision de mettre fin à ses jours mais avant cela elle compose un numéro de téléphone, au hasard elle tombe sur Sophie qui se reconstruit après son divorce. Elles vont parler, se confier pendant deux heures. Comme l'auteur l'annonce dès le début du roman, il fait de Dalida une héroïne, elle est en ce sens universelle.
Finalement peu importe ce qui a été la vérité, et peut-être qu'en effet le hasard fait qu'il peut y avoir une part de vérité. Mais il s'agit surtout d'une conversation entre deux femmes blessées par la vie, déçues par l'amour. Et leur discours devient universel. C'est cela que j'ai vraiment aimé dans ce roman, je ne suis pas une fan de Dalida, pour tout dire, je ne suis pas de cette génération et je le répète si j'avais su cela avnt de le lire, je n'aurai sûrement pas ouvert ce roman. C'était un peu un coup de poker !
C'est très réussi et je suis ravie d'avoir découvert cet auteur. Son écriture est vraiment très belle, je comparerai son écriture à de la dentelle, c'est très fin, ciselé. Je ne tari pas d'éloges quant à l'écriture, peut-être est-ce trop, peut-être que cela ne touchera pas autant d'autres lecteurs. J'ai vraiment l'impression d'avoir été touchée par ce roman, j'ai été sensible, les mots semblent avoir tous été choisis à bon escient. Rien n'est de trop et chaque mot semble avoir sa place, sa force.
Le thème est touchant aussi, finalement c'est le bilan de deux vies que les deux femmes qui conversent voient ratées. Mais en réalité ces vies ont été pleines et entières, riches, d'amours certes, de déceptionsaussi, mais c'est la vie. La fin est d'autant plus superbe. On sait ce qui va se passer, dès le début. Eh oui, Sophie ne réussira pas à détourner Dalida de son projet mais qu'importe finalement, c'est le parcours de Sophie que cet appel va changer. Et l'auteur insiste dans sa fin sur son destin à elle, pas celui de la star. Je m'attendais à une fin convenue, et j'ai été là aussi surprise. Une fin émouvante.
Quel beau roman ! Je sais que je lirai Poussière d'homme qui me semble aussi très beau et de la même trempe. Un beau livre, à bas les préjugés, j'ai adoré Dalida !
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Voilà le cinquième roman de cet auteur que je découvre et c'est encore une belle surprise.

C'était en mai, un samedi c'est l'histoire de la soirée du 2 mai 1987 durant laquelle Dalila décide de mettre fin à ces jours.

ET si la star avait donné un coup de fil, au hasard ... ET si une autre femme lui répondait ?

S'engage alors une conversation de femmes, la star s'efface laissant place à Iolanda et Sophie.

Cette fois encore, l'écriture sensible de David Lelait-Helo fait merveille pour décrire les sentiments de ces deux femmes blessées par les hommes, blessées par la vie. Elles se livrent, se délivrent, par des mots, des rires, des silences et des larmes. Elles racontent leurs blessures, leurs espoirs, leurs déceptions, elles sont soeurs de détresse et un lien se noue, à distance, dans l'anonymat d'abord. Elles se mettent à nu, d'une façon abrupte, sans fard, sans paillette.... et c'est beau!

Cette nuit de partage les sauvera-t-elle?

Vous aurez deviné que j'ai adoré ce bouquin... comme les autres! C'est un vrai bonheur que de découvrir des écrivains au fils des échanges, de partager des lectures et de se faire plaisir.

Merci David Lelait-Helo pour ces si belles émotions!
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Dalida n'est pas une artiste que je connais; je ne peux pas dire que je l'apprécie ou pas. Mais j'ai été ravie de découvrir la vraie Iolanda, celle qui se cache derrière Dalida, dans cet ouvrage très joliment écrit, avec beaucoup du pudeur et de sensibilité. La plume de David Lelait-Helo est une belle découverte, et je compte bien découvrir d'autres de ses ouvrages !

Le roman en lui-même est une fable : deux femmes que tout oppose, à part leur solitude, se retrouvent au téléphone par hasard et vont se raconter leur vie. Petit détail en plus : l'une d'entre elles est une immense star. Mais ce soir-là, elle ne veut pas être cette star, cet avatar qu'elle commence à maudire, elle veut être elle, parler d'elle, de ses blessures. Et du fait qu'elle ne souhaite pas continuer à vivre cette solitude qui la ronge. J'ai été très touchée par le parcours de ses deux femmes, qui se dévoile petit à petit au fil des pages, de manière très fluide et avec beaucoup de sensibilité. Ce n'est pas un roman larmoyant, mais sa sensibilité ne peut que toucher le lecteur. J'ai trouvé la manière dont leur âme de femme se retrouvait très jolie.

Je ne sais pas si c'est ce que souhaitait l'auteur en écrivant ce livre, mais sa star, c'est Iolanda. Iolanda, plus que Dalida. Ce n'est pas une artiste que je connaissais, à part quelques refrains de chansons cultes et passages télévisés. Et j'avoue qu'en refermant le livre, j'ai eu envie d'en savoir plus à son sujet. Elle a réussi à me toucher par son histoire de femme, d'amoureuse malheureuse, de mère qui ne l'a jamais été. Je suis toujours touchée par les personnages qui ont des avatars, qui se cachent derrière les paillettes et les colorations; c'était le cas de Iolanda, et l'auteur lui rend ici un très bel hommage, très personnel mais surtout très humain. On pourrait crier au sensationnalisme d'un livre qui raconte son histoire quand elle-même ne peut plus lui répondre, mais toujours est-il que le roman est loin d'être voyeur.

Que vous aimiez ou non Dalida, foncez découvrir Iolanda grâce à ce roman plein de sensibilité, très touchant.
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Comme toujours, j'ai apprécié la délicate écriture de cet auteur.
Dans ce court roman, il met en scène l'ultime conversation de Yolanda (Dalida) avec une inconnue. Leurs échanges tournent autour de l'amour, de la rupture, de la déception. L'occasion de replonger dans l'histoire de Dalida, ses désillusions et son mal-être. C'est très touchant.
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Un samedi de mai 1987, Sophie vient de changer de vie après avoir vu l'évidence, ce qu'elle a toujours eu sous les yeux en faisant comme si de rien n'était et Iolanda va terminer sa vie... Iolanda compose au hasard le numéro de Sophie et les deux femmes vont parler, parler de leurs vies, de leurs amours avant tout. de ce qui a échoué mais aussi de ce qui était beau. L'écriture est lumineuse.
J'avoue avoir débuté ce roman avec réticence car strass, paillettes et people ne sont pas mon truc, pas fan dans l'âme mais ce texte court est vraiment au delà de cela, un texte sur la femme, l'amour, la mort.
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Un sublime dialogue entre 2 femmes que tout sépare. On a envie que cette soirée palpitante où les confidences fusent de part et d'autre dure toujours. Malheureusement le dénouement on le connait...
Je salue le génie de David Lelait-Helo d'avoir eu cette idée merveilleuse. J'aime penser que sa fin s'est passée ainsi.
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📌 Note de l'auteur :
« C'est seule et silencieuse qu'elle a rompu ses jours. Elle n'a lancé aucun appel, ne laissant que 7 mots griffonnés [Pardonnez-moi, la vie m'est insupportable]. Alors j'ai fait parler le silence, imaginant qu'au dernier instant, enfin sa parole se déliait, que ces 7 mots se démultipliaient. Est née cette conversation. Ce n'est pas la vérité, à moins que… qui sait, après tout ? Les songes s'abreuvant à la source du réel, entre les lignes affleurent toute la réalité de sa vie et parfois ses propres mots. Ceci est un roman, elle est une héroïne. »

2 mai 1987.
Un coup de fil,
Deux femmes.
L'une s'appelle Dalida

Iolanda compose un numéro au hasard, tombe sur Sophie, et lui annonce qu'elle va mourrir.
Sophie est une femme qui se reconstruit après la trahison de son mari. Iolanda de son côté ne supporte plus la vie.
Entre elles, se noue un dialogue intime où chacune va dérouler le fil de sa vie et se confier.

Les textes de ce roman, inspirés de la vraie vie de Dalida, sont magnifiques. L'écriture est sublime et offre une profonde intensité aux échanges entre ces deux femmes, par le choix des mots, la variation de ton, la poésie des images qu'elle projette… et les silences qu'elle glisse pour leur accorder des instants de réflexion.

Ce soir c'est Iolanda qui parle, cette femme qui s'est laissée dévorer par la vie de paillettes de Dalida, cette femme vulnérable et seule, en manque d'amour sincère et vrai, hantée par ses fantômes et ses souvenirs.

Il y a tant de sincérité dans cette conversation imaginaire, que je l'ai imaginée vraie. Peut être retrace-t-elle les dernières pensées d'une femme qui a décidé d'éteindre les projecteurs braqués sur Dalida pour permettre à Iolanda de renaître avant que le rideau tombe pour la dernière fois.

Un roman magnifique et émouvant que je termine en musique, en m'attardant sur les paroles de certaines chansons….
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Dalida s'est suicidée.Derrière la chanteuse solaire, mince, blonde, il restait toujours Iolanda (Egyptienne, brune, ronde), qui avait construit un monstre plus grand qu'elle, qui l'avait lentement étouffé ... Avant d'accomplir le geste qui arrêtera sa souffrance, Iolanda compose un numéro de téléphone au hasard et entame une longue conversation avec une femme, Sophie (la sagesse) qui vient de quitter son mari après avoir découvert son infidélité, infidélité qui a ruiné 20 ans de mariage et fait tomber le masque de son couple. L'auteur a composé un beau dialogue très crédible entre les deux femmes qui ne se connaissent pas et qui échangent des confidences comme on peut le faire dans un aéroport, avec des personnes qu'on ne reverra plus. le portrait de Iolanda est très touchant et rend un bel hommage à celle qui se voyait comme une star hollywoodienne, mais qui restait une petite fille du Caire. Même si on ne connaît pas forcément la chanteuse (surtout la jeune génération), on ne peut qu'être ému par la gravité de la femme et sa détresse.
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