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EAN : 9782266332101
216 pages
Pocket (26/01/2023)
4.28/5   406 notes
Résumé :
Prier Dieu, se vouer au Diable.

Du haut de ses quatre-vingt-dix ans, Gabrielle de Miremont semblait inatteignable. Figée dans l’austérité de la vieille aristocratie catholique dont elle est l’incarnation. Sa devise : « Ne jamais rien montrer, taire ses émotions ». Jusqu’à ce matin-là, où un gendarme vient lui annoncer la mort de son fils. Son fils cadet, son enfant préféré, le père Pierre-Marie, sa plus grande fierté. Gabrielle ne vacille pas, mais un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (135) Voir plus Ajouter une critique
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sur 406 notes
Mon Dieu, quelle claque ! Quelle plume ! Quel immense coup de coeur !

Derrière ce titre racoleur, qui pourrait être celui d'un article de journal à scandale, se cache une petite perle dont le style m'a séduit dès les premières lignes. Étalant toute la beauté et la puissance de la langue française, David Lelait-Helo aborde la thématique particulièrement difficile de la pédophilie au sein de l'Église, tout en livrant le chemin de croix d'une mère qui se voit non seulement condamnée à tourner le dos à une foi qu'elle pensait inébranlable, mais également à un amour maternel qui surpassait tout… tout, mais pas ça !

Le mère du bourreau dont il est question dans le titre se nomme Gabrielle de Miremont, une fervente catholique et figure emblématique du village, qui est outrée lorsque la presse locale s'attaque à son Église en y déterrant une vieille histoire de pédophilie, un prêtre ayant soi-disant abusé de petits garçons qui lui étaient confiés durant des années. Ayant consacré sa vie à Dieu, elle a nourri son fils de la parole divine jusqu'à ce qu'il devienne prêtre de la paroisse et sa plus grande fierté. Sauf que le bourreau dont il est question dans le titre, le loup ayant violé les brebis qu'on lui avait confiées, se nomme Pierre-Marie de Miremont, son propre fils !

Quelle idée lumineuse d'aborder cette monstruosité qu'est la pédophilie dans le milieu ecclésiastique à travers le regard aimant d'une mère qui, au crépuscule de sa vie, doit subitement tout remettre en question et ouvrir les yeux sur le côté obscur de cette Église qui avait éclairé son existence jusque-là. Usant d'une écriture à fleur de peau, David Lelait-Helo nous plonge dans les pensées de cette femme qui croyait avoir couvé un homme de Dieu, mais dont la foi chavire au fil des pages. du déni de cette femme déterminée à servir Dieu jusqu'à son dernier souffle à la honte qui l'envahit au fil des abominations qu'elle découvre, le lecteur assite au déchirement de cette mère qui a toujours vécu dans la lumière de Dieu, prônant le pardon de tous les péchés… sauf que là, le pardon semble subitement impossible !

Un roman coup de coeur d'une puissance évocatrice rare et un auteur dont la Mamie Vovonne peut être fière car c'est un don du ciel d'être capable de saisir une telle horreur avec des phrases d'une beauté et d'une justesse si déconcertante !

Je ne sais pas si c'est mon intolérance à la lactose qui m'avait empêché de découvrir les romans de cet auteur dont le nom a forcément dû agir sur mon subconscient, mais je vais de ce pas ajouter « Poussière d'homme » et ses autres romans à ma PÀL.

Lisez également « Mon Père » de Grégoire Delacourt.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Cela faisait un bon moment que j'avais ce livre en stock et comme d'habitude, au moment de l'ouvrir, j'avais oublié de quoi il parlait.
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Je vous plante le décor.
La maman, c'est Gabrielle de Miremont, 91 ans. le bourreau, c'est son fils, Pierre-Marie, prêtre.
Une demeure immense que les villageois appellent le Château, un décor conjugué au passé. Riche et puissante, c'est là que vit Madame de Miremont avec sa fidèle Josette.
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Gabrielle impose le respect à tous et à toutes. Les apparences, c'est important après tout. Et puis Dieu la regarde en permanence.
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Depuis toujours très pieuse mais froide et distante, de ses trois enfants, deux filles et un fils, elle n'a été fascinée que par le garçon, tandis que son mari chérissait les deux autres.
De ce fait, les gamines sont à peine mentionnées dans le roman.
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Par contre, Pierre-Marie, aux magnifiques yeux bleus comme ceux de sa mère, est porté aux nues. le fils parfait, irréprochable, le guide des petits et des grands, idolâtré par sa mère.
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Les jours s'écoulent paisiblement pour Gabrielle, entre Dieu et Pierre-Marie, jusqu'au jour où un article de journal évoque des actes pédophiles commis par les représantants dudit Dieu sur terre.
Le titre : Pédophilie au coeur du diocèse. le Monde de Gabrielle risque de basculer. On ne lave pas son linge sale en public. Hors de question qu'une brebis galeuse ternisse l'image idyllique de l'Église Catholique.
L'erreur est humaine, 3 Notre-Père et 2 Je vous salue Marie, le pardon tout au bout, et les réputations brillent comme un sou neuf.
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Je découvre David Lelait-Helo avec ce livre, sa plume fluide et addictive, son style impeccable.
Il aborde l'horreur de ce "thème" par un axe original, la mère d'un prédateur, et j'ai vraiment accroché dès les premières lignes.
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Tout est abordé dans ce roman, de manière directe. La victime parle, sans réserves.
D'abord de sa confiance, puis de sa peur, puis de l'indicible. Il raconte aussi ses parents qui ne le croient pas. Pensez donc, un prêtre...
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Le roman parle aussi d'amour, surtout de celui qui n'est pas exprimé.
Inutile de vous dire qu'au début je ne l'ai pas aimée, cette mère toujours sur la réserve, qui se proccupe tant de son image aux yeux des autres.
Et puis j'ai compris et j'ai vu que quelque part, elle était aussi une victime, essentiellement de son éducation.
Ce qui se fait et ce qui ne se fait pas dans son milieu.
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Mais je vous laisse découvrir ce livre si vous ne l'avez pas déjà lu.
Je n'en ressors pas indemne et je le conseille fortement.
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Lorsque la une du journal local dénonce des actes de pédophilie perpétrés dans son diocèse, Gabrielle de Miremont, pour qui cet article de presse n'est qu'une calomnie, prend contact avec le journaliste qui a pondu ce torchon. Voulant éviter le scandale qui ternira à coup sûr la réputation de sa paroisse, et juste pour de simples "erreurs humaines" isolées, elle demande à parler à Hadrien, la victime qui a osé enfin témoigner après presque 30 ans de silence. Cette rencontre changera tout de sa vie bien calée dans ses convictions religieuses : sa foi inébranlable en prend un sacré coup, Gabrielle ne sait plus si elle doit continuer à croire en ce Dieu qui a permis de telles ignominies ou douter carrément de son existence... Voilà pourquoi le gendarme, venu lui annoncer la mort de son fils, sa plus grande fierté, se retrouve face à une dame complètement apathique, que cette nouvelle dramatique n'ébranle pas : pas de larmes, pas de cris, pas de tremblements, pas la moindre question...

"Je suis la maman du bourreau" est un roman très court mais très intense. Pouvant être malaisant également, puisqu'il y est question de viols d'enfants par des prêtres catholiques. le sujet est loin d'être gai, il dérange beaucoup aussi. Et là où se tient l'originalité de ce petit roman, c'est que le narrateur n'est ni une victime, ni un bourreau, mais la mère dudit bourreau, partagée entre le dégoût de ce qu'il a fait et l'amour maternel qu'elle lui porte.

Gabrielle est une "prout-prout", toujours impeccable, intolérante, issue d'un milieu aisé catholique, et dont la foi inébranlable sera mise à l'épreuve dès la révélation fatidique. La narration bascule de la troisième personne à la première d'un chapitre à un autre, selon que nous sommes dans son carnet or et bleu nuit ou un peu plus près des autres personnages. Nous sommes donc soit au plus près de ses ressentis, soit invités à les percevoir à travers les différents protagonistes ou encore à travers un narrateur extérieur. Et tout ceci nous permet de mieux la cerner, de mieux l'approcher, et de pouvoir compatir à sa situation. Elle est au premier abord une femme sèche, mais qu'on arrive à apprivoiser petit à petit. Gabrielle est en fait une vieille dame touchante, tiraillée, en plein dans le doute au fur et à mesure que toutes ses convictions se font obsolètes. Partagée entre ce fils adoré et ses actes ignominieux, entre la parole de Dieu et celle du Diable, elle ne cesse de se demander où et quand elle a bien pu échouer dans l'éducation de ce fils vénéré, où s'arrête sa faute à elle, elle qui a sorti ce monstre directement de son ventre. Gabrielle nous touche, beaucoup, peut-être plus qu'elle ne devrait d'ailleurs mais c'est ainsi. Son drame devient le nôtre, nous prend aux tripes, et elle sait finalement nous prouver qu'elle n'est pas aussi rigide qu'elle n'y paraît.

C'est le premier livre de David Lelait-Helo que je lis, auteur que je ne connaissais que de nom et sans trop de curiosité non plus. Je ne pense pas que je me serais arrêtée devant sans le superbe retour de @Yvan_T, que je ne peux que remercier au passage. Je me retrouve une fois de plus face à un livre qui dérange et dont j'ai beaucoup de mal à exprimer mon ressenti... Comment expliquer qu'on a adoré un livre qui traite de pédophilie ? Et pourtant, c'est bien le cas...

L'auteur a su me faire apprécier le personnage de Gabrielle, qui m'aurait sans aucun doute horripilée en temps normal. Il a su la manier, la camper, la travailler justement. Il lui a octroyé des ressentis complexes et contradictoires qui ne nous laissent en rien indifférents.

Mais au-delà de son histoire, l'auteur rend quelque peu justice, à sa manière pourrait-on dire, aux enfants victimes de viol, qui ont osé parler, ou pas encore, ou qui ne parleront jamais. Il ose mettre des mots sur le poids de la honte et de la culpabilité que devraient porter les bourreaux à la place de leurs victimes...

Ce fut une lecture envoûtante aussi bien que malaisante, dramatique, frappante. Je ne peux pas parler de régal vu le sujet abordé, et pourtant je ne peux nier avoir beaucoup aimé.
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J'ai été très dérangée par cette lecture à plusieurs titres.
Tout d'abord, le thème bien sûr, la pédophilie. Ici est traitée la pédophilie des prêtres. La figure de l'Église est représentée par Gabrielle de Miremont la mère du bourreau, une femme extrêmement pieuse, pour ne pas dire catholique intégriste, pour qui le plus beau jour de sa vie a été celui de l'ordination de son fils.
Issue d'une lignée noble, Gabrielle ne vit que dans le paraître, les apparences, elle se fait un plaisir de rabaisser ses interlocuteurs, leur faire sentir qu'ils ne sont pas à son niveau.
Son fils adoré, Pierre-Marie, si beau et si parfait est juché sur un piédestal, la fusion mère-fils est totale, impossible pour l'un de vivre sans l'autre. Sans en avoir conscience, Gabrielle étouffe son fils, lui impose sa volonté, et dans une relation virtuellement incestueuse, l'appelle Mon Père.
Dans ce jeu de miroir inversé terrible, Pierre-Marie semble s'être vengé de l'emprise de sa mère en déversant sa violence sur les petits garçons qui lui sont confiés.
La plume acérée de David Lelait-Helo tranche, incise et découpe les mots avec virtuosité.
Cependant je n'ai pas été complètement convaincue par ma lecture.
Le narrateur est extérieur à l'histoire et je suis restée en retrait, au bord du chemin. Il m'a manqué une plongée approfondie dans la psyché de Gabrielle, et j'ai eu beaucoup de mal à croire à son revirement soudain quand la vérité lui est révélée sur son fils.
J'attendais du déni, de la résistance de sa part, qu'elle porte la parole de l'Église entendue dans les médias pendant longtemps trop hésitante et maladroite à condamner, sanctionner.
J'aurais aimé que l'auteur m'explique un peu plus ce besoin pressant de Gabrielle de se jeter dans les bras d'un autre homme aussitôt la disgrâce prononcée à l'encontre de son fils. le reniement des fondations de sa vie est trop accéléré pour être crédible, car on parle d'une femme de quatre-vingt-dix ans pétrie de certitudes et qui ne s'est jusqu'à présent sentie vivre que dans la parole de Dieu.
De ce fait, je n'ai pas réussi à croire à l'effondrement soudain de Gabrielle, ni à son attachement si prompt à une des anciennes victimes de son fils.
Il m'a fallu un peu de temps pour vraiment mettre le doigt sur ce qui m'a déplu dans cette lecture, bien au-delà des personnages caricaturaux, la mère de sang bleu accrochée à ses rangs de perles, sa vieille bonne corvéable à merci, le journaliste gay fort en gueule, la pauvre victime sans grande personnalité qui s'excuse en permanence de ce qui est lui arrivé.

Une lecture mitigée donc, l'écriture est brillante et acérée comme la lame du couteau de la photo de couverture, mais le morceau de pomme a eu du mal à passer…
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Lorsqu'un crime ou un attentat est commis et largement diffusé par la voie des médias, l'auteur des faits est ciblé et n'échappe pas aux lumières aveuglantes des projecteurs. Mais au delà des victimes directes, pense-t-on aux victimes collatérales de ces drames, les parents et proches des criminels ? C'est le thème abordé dans ce roman dont le titre est clair : comment réagit-on lorsque l'on se rend compte que l'on a engendré un montre ? Vivre le dilemme insoluble de brûler ce que l'on a adoré.

Madame de Miremont a la réserve hautaine des femmes auxquelles jamais rien n'a résisté. Un mariage arrangé pour assurer la pérennité d'une lignée, une foi sans question, soutien de tous les instants, et pour couronner le tout, la naissance d'un fils, après deux filles quasiment ignorées. le fils parfait, marchant sans les pas de sa mère, et si conforme aux ambitions maternelles qu'il épousera la prêtrise.

Lorsque le scandale éclate, par l'intermédiaire de la presse locale, Madame est d'abord outrée que l'on attaque cette institution sacrée qu'est l'église. Et peu à peu le doute puis l'horreur s'installent, elle est obligée de convenir que le montre pédophile est son propre fils.

Pas De divulgachage dans ces lignes, le lecteur sait dès le départ ce qu'il en est. L'auteur s'applique à suivre le cheminement maternel, dans la découverte de cette abomination puis dans le souhait de réparation.


Un point de vue original, pas souvent évoqué et une analyse fine des processus mentaux à l'oeuvre dans l'esprit de cette mère détruite, dont tous les idéaux de vie, aussi critiquables furent-ils, sont anéantis par la terrible découverte.

L'écriture est le miroir de l'esprit de cette mère, maîtrisée, sans lyrisme inopportun, mais sans pudeur vaine. Une belle lecture.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Citations et extraits (104) Voir plus Ajouter une citation
Oui, la honte qui empoisonne à petit feu les victimes. La honte d'être souillé, la honte de n'avoir pas su résister, la honte d'avoir été faible, peut-être consentant, la honte d'être aujourd'hui brisé, déconstruit, sali, la honte d'avoir été un objet, un jouet, un jouet cassé, d'être un rebut. La victime porte la honte que le bourreau devrait endosser. Le bourreau prend la vie mais il garde la sienne bien au chaud, intacte et entière. Parler, éclairer la vérité, c'est une façon de renvoyer la honte à l'expéditeur.
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Je pourrais compter les moutons, ou mes jours. J’en ai vécu plus de trente trois mille deux cents. Toutefois, combien laissent vraiment une trace ? Dans une existence, il y en a bien quelques uns, des jours pivots articulant l’échafaudage complexe qu’est notre vie, des jours plaisants, des jours à marquer d’une pierre blanche il y a aussi une poignée de jours funestes. Mais se déplient surtout des milliers de jours pâles et transparents dont rien ne sera retenu, des éphémères morts et enterrés à l’approche du lendemain.
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Pensez, madame, qu'une personne mariée à un divorcé n'a pas le droit au baptême, qu'un prêtre défroqué pour l'amour d'une femme ne célèbrera plus la messe, qu'un catholique qui couche avant le mariage ou trompe sa femme ne peut plus communier ! Par contre, un prêtre pédophile, lui, continuera à dire la messe et à pratiquer les sacrements. Où est la justice ? La justice des hommes ? La justice de Dieu ? Cette Eglise est un ramassis de faiseurs et de menteurs où chacun protège le pénible secret de l'autre. Sa missions, au commencement n'était-elle pas d'annoncer la bonne nouvelle ? C'est bien ce qu'on nous a appris, non ? Mais en cours de route, l'Eglise a perdu sa vertu initiale. La mauvaise nouvelle est tombée : elle n'est absolument plus experte en humanité !
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L'Eglise s'est accoutumée au mal et le mal a grandi, prenant ses aises dans les consciences. Elle en a perdu le discernement et aussi l'indignation. L'Eglise n'a qu'un mot à la bouche : le pardon ! Ce pardon, voulez-vous que je vous dise, c'est le fonds de commerce de l'Eglise. Faites le pire et vous serez absous. Hop, on efface l'ardoise et rebelote, on y retourne. La victime doit pardonner et le bourreau sera lui-même pardonné par ses pairs. Ensuite la méthode est simple... L'évêque prend les choses en main, on exfiltre le prêtre de sa paroisse, "on le déplace", comme ils disent, histoire qu'il se refasse une virginité et déverse ses cochonneries ailleurs. Et cet évêque, on osera encore l'appeler Eminence, l'associer à l'excellence, au meilleur des hommes. Mais quelle imposture ! (...)
Où est la justice ? La justice des hommes ? La justice de Dieu ? Cette Eglise est un ramassis de faiseurs et de menteurs où chacun protège le pénible secret de l’autre.
(p. 145)
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- Ne vous apitoyez pas, je vous en prie.
- Je viens sans arme ni pitié. Je suis coupable, Lautet.
- Vous n'êtes coupable de rien ! Vous n'êtes pas lui...
- Je suis lui, il est moi. Nous n'avons toujours fait qu'un, devant Dieu et devant les hommes. Il prolonge celle que je suis...
- La preuve que non, madame de Miremont. Il est un autre. Une part entière de lui vous est étrangère.
- Je découvre qu'il est un autre, et c'est ma chair que l'on déchire. On m'arrache une part de moi, on me démembre, entendez-vous.
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