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Ce tome 18 intitulé "Les Exilés de Kifa", et paru en 1991, est un gros bordel car il est à la fois la suite et le remake du tome 13 (mais pas que) ! Cela ne va vraiment pas être facile à résumer...

La Team Yoko est de retour sur Vinéa, et il y a de l'eau dans le gaz entre Vic et Yoko qui sont en désaccord au sujet de Rosée (qui après avoir découvert les voyages en avion découvre les voyages en vaisseau spatial) : leur relationship drama n'est absolument pas développé, pudiponderie de la BD franco-belge oblige... Rosée et Poky s'entendent immédiatement comme larrones en foire et Pol leur chaperon se fait systématiquement tourné en dérision, mais cela n'est absolument pas développé... La Team Yoko découvre que les forces de surveillance et de protection de l'hémisphère Nord de Vinéa commandées par le figurant OSEF dénommé Balky font preuve d'une efficacité / inefficacité à géométrie variable particulièrement suspecte, et récupère dans la stratosphère le petit androïde dénommé Myna qui demande leur aide...
C'est là que commence le gros bordel : la station spatiale Kifa a été lancée sur Vinéa parce que OSEF et Vinéa veut absolument la détruire pour se défendre mais c'est tout aussi OSEF. Kifa c'est un peu la Zone Fantôme de l'univers DC Comics, mais elle semble uniquement peuplée du savant fou Gobol qui a été exilé parce que OSEF et les lutins androïdes autrefois jouets et précepteurs des enfants vinéens parce que OSEF... Alors on nous parle d'une histoire de vengeance, mais sans aucun tenant et aboutissant et les personnages concernés ne l'évoque même pas eux-mêmes : avec un background aussi foireux cela devient rapidement assez pour ne pas dire très bordélique ! Mais ce n'est pas fini : Gobol veut communiquer avec Hégora, la reine androïde de la cité engloutie de Vinéa, sans savoir qu'elle a été remplacée par Yoko donc les Intelligences Artificielles Hégora, Tryak et Akhar sont obligés de jouer les intermédiaires entre le savant fou vinéen et l'intrépide aventurière humaine. Roger Leloup s'éclate avec un vaisseau spatial aussi racé que révolutionnaire pour atteindre Kifa, et arrivé sur place on mélange Fantastique et Science-Fiction : dans le tome 13 les Vinéens étaient les victimes d'une guerre civile entre la dictatrice belliciste Hégora et les rebelles pacifistes androïdes, dans ce tome 18 nous assistons à une guerre civile entre les robots de Gobol et les lutins androïdes menés par Myna et Lyco. Que font les Vinéens là-dedans ? OSEF ! Kifa s'avère être plus ou moins un royaume de féerie maudit dans lequel une étrange maladie ronge tout ce qui est métallique, et dans lequel les lutins androïdes sont pourchassés par les monstres robotiques du mago psycho Gobol (et inversement), qui a accédé à l'immortalité grâce aux vertus du Vinadium mais qui comme n'importe quel teubé tombé en féérie est juste en stase temporelle tant qu'il reste du bon côté de la réalité (un pied de l'autre côté, et par la vieillesse il est aussitôt rattrapé !). Vis-à-vis de Yoko et/ou Hégora, on comprend difficilement les motivations des rebelles, et on ne comprend pas du tout les motivations de Gobol... Et je n'ai rien compris au vaisseau spatial racé et révolutionnaire de Gobol commandé par l'IA Akina qui répond au vaisseau spatial racé et révolutionnaire d'Hégora commandé par l'IA Akhar !

Roger Leloup est un artiste visionnaire au même titre que Ralph McQuarrie et Shôtarô Ishinomori, mais toutes ses idées sont castrées par la dictature du serial en 48 pages ! La plupart de ses albums de SF mettent en scène l'opposition entre humains et machines, entre individus et système, pour mettre en avant les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité quitte à brouiller les pistes... Car ici l'androïde Myna explique à la vinéenne Khâny qu'il a autant d'âme qu'elle, et l'Intelligence Artificielle Akhar explique à l'humaine Yoko qu'elle a autant d'âme qu'elle...


Après avoir autant râlé je veux absolument finir sur une note positive et adresser un messages d'espoir à tous ceux et toutes celles qui espèrent un renouveau de la saga "Yoko Tsuno"... Cela serait aurait été tellement bien si on avait construit le background de la série comme ceci : les Vinéens exilés sur Terre découvrent au contact des humains qu'ils sont victimes du totalitarisme, que les survivants du cataclysme de leur planète mère sont encore plus victimes qu'eux du totalitarisme, et qu'on leur a menti car leur civilisation censément parfaite a toujours été victime de conflits meurtriers entre acteurs ayant tous plus ou moins sombrer dans la radicalisation... Avec une Yoko Tsuno redistribuant toutes les cartes en devenant elle aussi actrice de ce conflit, mais avec toutes les valeurs humaines qui sont siennes... Quelle tuerie cela aurait été !!!
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Voilà une aventure de notre amie Yoko comme on les aime : des vinéens, de la science fiction, et une antitée étrangère. Je n'ai pas la prétention de comprendre chaque terme technique, mais il faut reconnaitre que Roger Leloup maitrise le sujet avec art et beauté.
Une aventure formidable, dans laquelle on retrouve Khany et Pooky. Un vrai plaisir.
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Les aventures de Yoko Tsuno dans l'espace sont de loin les préférées. Ce nouveau tome sur Vinéa ne fait pas exception : Roger Leloup troque, mais avec toujours autant de talent, les avions pour les vaisseaux spatiaux et aborde la technologie avec une fibre humaine (ou tsunienne ?) : les « émois de l'âme » des robots.
Un épisode bien équilibré et intéressant, si ce n'est (pour mon regard d'adulte) cette propension incroyable de l'héroïne à se jeter dans la gueule du loup ! La présence de Rosée du Matin, loin de calmer la prise de risques, la conforte : « J'élève une Chinoise pour l'an 2000… et non pour le folklore »
Dont acte.
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La nécessaire alternance dans les aventures de Yoko Tsuno nous ramène chez les Vinéens, sans transition. Pouf... on est sur Vinéa. Yoko et ses amis croisent un aéronef qui abrite un petit être qui se révèle être un robot.

Je vous passe les détails. de fil en aiguille, Yoko et ses amis, accompagnés comme il se doit par Rosée du Matin, sa fille adoptive, vont rencontrer un Vinéen dictateur, avec la folie des grandeurs qui va bien avec. En fait, chaque épisode vinéen nous présente un Vinéen tyrannique mégalomane. La nature vinéenne est finalement pire que la nature humaine. Colériques, envieux, mesquins... les Vinéens ont tout à apprendre de Yoko Tsuno. Un comble pour un peuple aussi ancien.

En fait, les épisodes de Yoko Tsuno se suivent et se ressemblent. Les épisodes fantastiques sont une réécriture du même épisode à chaque fois. Les épisodes vinéens sont tous pareils depuis le début. Tyran, courage, faits d'arme, saillies de Pol, conseils de Vic, place des enfants (maintenant il y a Rosée), morale à deux balles, petite phrase de fin... En fait l'histoire n'est pas mauvaise, mais à l'instar de certains peintes avec leurs tournesols, leur nymphéas... Leloup ressert la même histoire.

Le "cahier des charges" de Roger Leloup est tellement rempli qu'il nous sert des histoires assez semblables. Pas d'innovation, pas de modifications, pas de surprise... le scénario est rodé et poli, policé, sans la moindre anicroche. Et c'est ça qui me gêne à chaque fois.
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Cette fois encore, Yoko est amenée à aller sur Vinéa et plus exactement, sur Kifa qui menace de s'écraser sur Vinéa. Mais avant tout, elle sera obligée de retourner voir Hégora l'ancienne reine de la cité des Archanges (cf volume 13). Celle-ci lui apprendra qu'elle a dorénavant un vaisseau spatial bien à elle qui lui permettra de sauver la planète Vinéa et ainsi ses amis.

Cet album mélange plusieurs volumes de Yoko, de façon à faire apparaître différents personnages, qui eux-mêmes reviendront dans d'autres volumes (ce qui est le cas de Myna). Pour Yoko, l'amitié est plus fort que tout et le fait d'aider son prochain, même si celui-ci est un androïde. C'est cela la véritable force de Yoko :-)
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C'est toujours un plaisir de retourner sur Vinéa avec Yoko, et cette fois elle emmène Rosée avec elle dans ses aventures qui vont la conduire sur Kifa, un satellite qui menace Vinéa.
Dans ce volume, Yoko se fait une nouvelle amie, Myna, un robot, mais qui a une âme, et récupère un vaisseau spatial, le Ryu.
A part ça, je n'ai pas été emballée par l'histoire en elle-même, ce volume vaut surtout par les personnages qu'on y retrouve.
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En compagnie de Khâny, lors d'un voyage vers Vinéa, Yoko se retrouve à porter secours à un petit robot. Mais n'est-ce pas un piège ? On rêve avec Miss Tsuno qui nous entraîne comme toujours dans un monde de créatures originales mêlant technologie et bons sentiments.
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Yoko est de retour sur Vinéa, ce que j'apprécie c'est la continuité de l'histoire, Rosée est de retour tout comme d'autres anciens personnages. J'aime voir Yoko dans son rôle de mère cela aurait été dommage de la recueillir pour l'abandonner à nouveau.
Le fantastique et la science fiction sont un savant mélange qui me font rêver tout au long de l'histoire.
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Que j'aimerai pouvoir dessiner comme Roger Leloup ! Dessins donc superbes, bon scénario. Un très bon Yoko Tsuno.
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