Yoko Tsuno, tome 29 : Anges et faucons

Tout commence dans la cours de l'église de Corstone, en Ecosse. Emilia et Bonnie viennent entretenir le jardin du cimetière. le pasteur leur révèle alors que derrière une porte verrouillée se trouve un paradis délabré. Une fois la porte poussée, les deux amies découvrent une statue d'un ange et deux tombes: celles de deux enfants qui ont trouvé la mort dans un accident dans les années 1930. Il faut donc repartir en arrière, changer d'époque pour intervenir et changer le cours du destin avec l'aide de Yoko…

Une bande dessinée qui vous happe: une enquête à travers les âges. On suit pas à pas les rebondissements et les actions de ces personnages féminins. Un sublime alliage entre tradition et modernité, tant dans les dessins que dans l'histoire. Cet album m'a donné envie de me plonger dans d'autres de cette série. Cela tombe bien, nous rangeons notre bibliothèque durant les vacances avec ma maman, j'en prendrai quelques uns au passage…

Replonger dans un Yoko Tsuno, c'est replonger en enfance. Soit, le personnage principal a cédé la place depuis plusieurs tomes à d'autres protagonistes, plus jeunes, pour toucher un nouveau public, mais la naïve & combative Yoko n'est jamais loin.
Ce tome 2019 nous plonge dans deux histoires, sans réel rapport, entre voyage temporel, momie & drones. le récit, loin d'être passionnant, est l'occasion pour R. Leloup de démontrer tout son savoir en matière d'avions, offrant de belles séquences aériennes. Il y a de l'action, des explosions, de la dualité. Il manque peut-être un peu de nervosité et de personnages forts. Yoko n'évolue pas des masses, et les deux jeunes filles qui lui servent d'acolytes manquent de vigueur. La lecture reste agréable à défaut d'être renversante & originale. L'auteur a 83ans, et a encore de belles aventures à raconter. Gageons qu'il s'entoure bien pour de futurs tomes.