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Extraordinary X-men tome 2 sur 3

Victor Ibanez (Illustrateur)Humberto Ramos (Illustrateur)
EAN : 9780785199359
168 pages
MARVEL - US (01/11/2016)
3.4/5   5 notes
Résumé :
Tornade et Jean Grey vont plonger dans l'esprit de Diablo pour le soigner. Colossus et Magie partent avec une équipe de jeunes mutants pour une mission de routine, qui va en réalité les mettre face à Apocalypse et ses nouveaux cavaliers.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à X-Haven (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 6 à 12, initialement parus en 2016, tous écrits par Jeff Lemire. Les épisodes 6 & 7 ont été dessinés et encrés par Victor Ibañez, avec une mise en couleurs de Jay David Ramos. Les épisodes 8 à 12 ont été dessinés par Humberto Ramos et encrés par Victor Olazaba, avec une mise en couleurs réalisée par Edgar Delgado. Les 8 pages supplémentaires de l'épisode 8 ont été dessinées et encrées par Victor Ibañez avec une mise en couleurs du studio Sotocolor.

Ororo Munroe (Storm) est toujours responsable de la communauté de mutants qui s'est installée à l'école X-Haven, située dans les limbes. Elle a décidé que Piotr Rasputin serait responsable de la formation des jeunes mutants présents : Anole (Victor Borkowski), Glob Herman, Martha Johansson et Ernst. Elle a ensuite envoyé une équipe dans Weirdworld pour récupérer des mutants mystérieusement disparus aux alentours de l'anomalie qui constitue un point de passage vers Weirdworld. Cette équipe se compose de Colossus (Piotr Rasputin), Old man Logan (en provenance de la Terre 807128), Iceman (Bobby Drake, l'adulte), Magik (Illyana Rasputin), et Cerebra (une version de Cerebro abritée dans le corps robotique d'une Sentinelle).

Cette mission n'est qu'une des crises que Storm a à gérer. Elle doit également accompagner Jean Grey (l'adolescente) dans l'esprit de Kurt Wagner (Nightcrawler), par télépathie, pour découvrir ce qui l'a traumatisé au point qu'il ne parle presque plus et qu'il reste prostré. Après son retour de sa mission initiale, Magik s'occupe de Sapna, une mutante magicienne, apparue dans le premier épisode de la série. Toujours à l'issue de la première mission, Storm dépêche une autre équipe à Tokyo où Cerebra a détecté la présence de 600 mutants. Sur place, l'équipe de X-Men se heurte à Sugar Man (un rescapé de la Terre 295, celle de l'Ère d'Apocalypse). L'affrontement provoque un dysfonctionnement dans le téléporteur de Cerebra et les X-Men (Colossus, Anole, Ernst, Martha et Glob Herman) se retrouvent embarqués dans un futur appelé Omega World.

Dans le premier tome, Jeff Lemire avait installé l'équipe de mutants qui lui est dévolue dans un endroit inattendu (une catastrophe en puissance) et les avait confrontés à un supercriminel pour remplir son quota d'action, pendant que Dennis Hopeless et Cullen Bunn s'occupent respectivement des séries All new X-Men et Uncanny X-Men. Il avait également rapatrié Old man Logan, en provenance directe de sa série dont il est également le scénariste (à commencer par Berzerker). Synergie entre médias oblige, Jeff Lemire n'a d'autre choix que de confronter les X-Men à Apocalypse, du fait de la sortie du film X-Men : Apocalypse (2016) de Bryan Singer. le lecteur éprouve quelques doutes quant à la capacité du scénariste à gérer une équipe de nombreux X-Men (il est plus à l'aise sur des titres avec un unique personnage principal) et à imaginer une version engageante d'Apocalypse.

Pourtant le premier épisode propose une aventure divertissante, même si la mission est des plus banales : sauver des mutants. le scénariste n'abuse pas des possibilités de Weirdworld, se contentant de jouer avec des dinosaures inventés sur la base de rhinocéros, et en rajoutant une couche avec la présence surprise de Sunfire (Shiro Yoshida). Les X-Men plaisantent entre eux, Colossus proposant à Logan de le lancer (une fastball special, comme au bon vieux temps), Logan estimant que Weirdworld est pire que la Terre Sauvage (Savage Land). le lecteur est en terrain familier ; le scénariste sait évoquer les éléments récurrents de la série sans en faire un point majeur de son intrigue. Par la suite, il se montre perspicace en attribuant le rôle de mentor à Piotr Rasputin, sur la base du rôle de protecteur qu'il a longtemps joué vis-à-vis de sa petite soeur. Il sait transcrire l'insouciance de la jeunesse chez Glob Herman et Anole. Il propose un voyage dans l'esprit de Kurt Wagner qui revisite des événements passés, à nouveau sans avoir besoin de se plonger dans une encyclopédie en ligne pour comprendre. Finalement ces 2 premiers épisodes dissipent la crainte du lecteur car le scénariste jongle bien avec sa dizaine de personnages, sait amalgamer références au passé légères et personnages nouveaux (Sapna), dans une aventure très classique mais bien menée.

Victor Ibañez s'inspire des caractéristiques des dessins d'Humberto Ramos, plus sa mise en page que pour les expressions des visages ou les contours un peu anguleux des personnages. Sa narration visuelle respecte les conventions graphiques spécifiques aux comics de superhéros. Il reprend les costumes des personnages à l'identique, de la forme très particulière de celui de Storm qui laisse son nombril à l'air, à au teeshirt et blouson en cuir de Logan, en passant par l'absence de costume pour Anole, Glob, Ernst et Martha. Il représente avec un bon niveau de détails les personnages secondaires, et les tenues vestimentaires des civils. Les différents environnements présentent assez de caractéristiques pour ne pas être génériques. Là encore il reproduit fidèlement la façade de l'école pour surdoués, le mobilier du bureau du chef d'établissement, et il se contente d'une vague jungle prête à l'emploi pour la zone de Weirdworld visitée. Ibañez se montre plus inspiré pour les séquences se déroulant dans l'esprit de Nightcrawler, avec des références facilement reconnaissables au village bavarois dans lequel il a été recruté par Charles Xavier, au monde de pirates du ciel dans lequel il maniait le sabre, ou encore à la figure tutélaire de Cyclops. Il ne reste que la chevelure lisse de Kurt Wagner qui paraît peu esthétique, mais il n'en est pas responsable.

Ainsi rassuré, le lecteur entame les 5 épisodes suivants plus confiants sur le fait qu'ils ne constitueront peut-être pas un navet à base de clichés rabâchés. Les relations entre personnages restent agréables, de la franche camaraderie entre vieux amis comme Storm et Logan (même si ce dernier est beaucoup plus vieux qu'elle dans cette incarnation), à la franchise brutale entre Illyana et Forge. Jeff Lemire met en oeuvre une direction d'acteurs qui respecte leur histoire personnelle et qui atteste qu'il les connaît bien. Contre toute attente, il réussit à conserver les caractéristiques d'Apocalypse (individu obsédé par la survie des individus les plus forts) dans une itération qui comprend des éléments nouveaux. Apocalypse reste cantonné au rôle d'adversaire sans grande personnalité, mais la situation diffère de ses précédentes apparitions. le lecteur pourra quand même trouver des similitudes avec celle du jeune Evan Sabahnur (Genesis) apparu lors de la Dark Angel Saga écrite par Rick Remender dans la série Uncanny X-Force. Certes Lemire ne peut faire autrement que de créer 4 nouveaux cavaliers de l'apocalypse et d'envoyer ses X-Men dans le futur, mais c'est le prix à payer pour toute histoire avec Apocalypse, et les futurs alternatifs sont une marque de fabrique de la série depuis que Chris Claremont les a utilisés avec libéralité.

Sans être follement original, Jeff Lemire se tire plutôt bien de son obligation éditoriale, avec une histoire spectaculaire qui répond au cahier des charges imposé, sans perdre la voix des principaux personnages, sans se contenter de ressasser les mêmes situations sans rien y apporter. le lecteur n'est pas transporté par cette itération, mais il n'a pas l'impression de relire d'autres apparitions d'Apocalypse en moins bien, et il n'a pas l'impression que l'auteur se contente de faire du remplissage en attendant de pouvoir revenir à son histoire. Ces épisodes marquent également le retour d'Humberto Ramos avec ses exagérations coutumières : jeunisme pour tous les personnages (Ororo semble être une jeune adolescente), un art consommé de s'économiser sur les arrière-plans, des yeux un peu plus grands que la normal pour rendre les personnages plus expressifs et plus mignons, des expressions des visages appuyées pour des émotions plus à vif, des silhouettes exagérées (plus massives pour certains comme Colossus ou Logan, plus longilignes pour d'autres comme Storm et la plupart des personnages féminins).

Si le lecteur est allergique aux exagérations graphiques de Ramos, ces épisodes ne sont pas pour lui car il reste égal à lui-même. Elles s'accompagnent d'un sens remarquable de la mise en scène de l'énergie, qu'il s'agisse d'une énergie crépitante liée aux superpouvoirs, de l'énergie des superhéros en train de bondir, d'attaquer, de parer, ou encore de l'énergie potentielle se dégageant de certains sites monumentaux comme une pyramide. de ce point de vue, ses tics graphiques sont parfaitement adaptés aux comics de superhéros, aux affrontements plus grands que nature à coup de superpouvoirs pyrotechniques, aux personnages en costume bariolé jaillissant de partout, aux phénomènes spectaculaires et totalement déconnectés de la réalité. Les dessins d'Humbberto Ramos offrent un spectacle total, rehaussé par une mise en couleurs complexe et chatoyante qui accentue la dimension spectaculaire jusqu'à l'absurde. Par essence, les comics de superhéros ne sont pas destinés à être réalistes, ne serait-ce que du fait des superpouvoirs impossibles et des affrontements systématiques pour régler tous les conflits quelle qu'en soit leur nature.

Alors que le lecteur se désole par avance d'un tome phagocyté par une obligation éditoriale découlant de la sortie d'un film mettant en scène Apocalyspe, il a le plaisir de constater que Jeff Lemire a su trouver un point d'équilibre entre historique de la série et intelligibilité, qui profite à la personnalité des premiers rôles. Il raconte 2 aventures assez convenues, mais avec une réelle volonté d'inclure des éléments nouveaux, à défauts d'être réellement innovants. Il est servi dans les premiers épisodes par des dessins compétents à défaut d'être vraiment emballants, et dans les 5 autres par des dessins fougueux, au diapason des aventures colorées de ces superhéros plus grands que nature.
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Ce tome fait suite à Extraordinary X-men, tome 1 : X-Haven (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 6 à 12, initialement parus en 2016, tous écrits par Jeff Lemire. Les épisodes 6 & 7 ont été dessinés et encrés par Victor Ibañez, avec une mise en couleurs de Jay David Ramos. Les épisodes 8 à 12 ont été dessinés par Humberto Ramos et encrés par Victor Olazaba, avec une mise en couleurs réalisée par Edgar Delgado. Les 8 pages supplémentaires de l'épisode 8 ont été dessinées et encrées par Victor Ibañez avec une mise en couleurs du studio Sotocolor.

Ororo Munroe (Storm) est toujours responsable de la communauté de mutants qui s'est installée à l'école X-Haven, située dans les limbes. Elle a décidé que Piotr Rasputin serait responsable de la formation des jeunes mutants présents : Anole (Victor Borkowski), Glob Herman, Martha Johansson et Ernst. Elle a ensuite envoyé une équipe dans Weirdworld pour récupérer des mutants mystérieusement disparus aux alentours de l'anomalie qui constitue un point de passage vers Weirdworld. Cette équipe se compose de Colossus (Piotr Rasputin), Old man Logan (en provenance de la Terre 807128), Iceman (Bobby Drake, l'adulte), Magik (Illyana Rasputin), et Cerebra (une version de Cerebro abritée dans le corps robotique d'une Sentinelle).

Cette mission n'est qu'une des crises que Storm a à gérer. Elle doit également accompagner Jean Grey (l'adolescente) dans l'esprit de Kurt Wagner (Nightcrawler), par télépathie, pour découvrir ce qui l'a traumatisé au point qu'il ne parle presque plus et qu'il reste prostré. Après son retour de sa mission initiale, Magik s'occupe de Sapna, une mutante magicienne, apparue dans le premier épisode de la série. Toujours à l'issue de la première mission, Storm dépêche une autre équipe à Tokyo où Cerebra a détecté la présence de 600 mutants. Sur place, l'équipe de X-Men se heurte à Sugar Man (un rescapé de la Terre 295, celle de l'Ère d'Apocalypse). L'affrontement provoque un dysfonctionnement dans le téléporteur de Cerebra et les X-Men (Colossus, Anole, Ernst, Martha et Glob Herman) se retrouvent embarqués dans un futur appelé Omega World.

Dans le premier tome, Jeff Lemire avait installé l'équipe de mutants qui lui est dévolue dans un endroit inattendu (une catastrophe en puissance) et les avait confrontés à un supercriminel pour remplir son quota d'action, pendant que Dennis Hopeless et Cullen Bunn s'occupent respectivement des séries All new X-Men et Uncanny X-Men. Il avait également rapatrié Old man Logan, en provenance directe de sa série dont il est également le scénariste. Synergie entre médias oblige, Jeff Lemire n'a d'autre choix que de confronter les X-Men à Apocalypse, du fait de la sortie du film X-Men : Apocalypse (2016) de Bryan Singer. le lecteur éprouve quelques doutes quant à la capacité du scénariste à gérer une équipe de nombreux X-Men (il est plus à l'aise sur des titres avec un unique personnage principal) et à imaginer une version engageante d'Apocalypse.

Pourtant le premier épisode propose une aventure divertissante, même si la mission est des plus banales : sauver des mutants. le scénariste n'abuse pas des possibilités de Weirdworld, se contentant de jouer avec des dinosaures inventés sur la base de rhinocéros, et en rajoutant une couche avec la présence surprise de Sunfire (Shiro Yoshida). Les X-Men plaisantent entre eux, Colossus proposant à Logan de le lancer (une fastball special, comme au bon vieux temps), Logan estimant que Weirdworld est pire que la Terre Sauvage (Savage Land). le lecteur est en terrain familier ; le scénariste sait évoquer les éléments récurrents de la série sans en faire un point majeur de son intrigue. Par la suite, il se montre perspicace en attribuant le rôle de mentor à Piotr Rasputin, sur la base du rôle de protecteur qu'il a longtemps joué vis-à-vis de sa petite soeur. Il sait transcrire l'insouciance de la jeunesse chez Glob Herman et Anole. Il propose un voyage dans l'esprit de Kurt Wagner qui revisite des événements passés, à nouveau sans avoir besoin de se plonger dans une encyclopédie en ligne pour comprendre. Finalement ces 2 premiers épisodes dissipent la crainte du lecteur car le scénariste jongle bien avec sa dizaine de personnages, sait amalgamer références au passé légères et personnages nouveaux (Sapna), dans une aventure très classique mais bien menée.

Victor Ibañez s'inspire des caractéristiques des dessins d'Humberto Ramos, plus sa mise en page que pour les expressions des visages ou les contours un peu anguleux des personnages. Sa narration visuelle respecte les conventions graphiques spécifiques aux comics de superhéros. Il reprend les costumes des personnages à l'identique, de la forme très particulière de celui de Storm qui laisse son nombril à l'air, à au teeshirt et blouson en cuir de Logan, en passant par l'absence de costume pour Anole, Glob, Ernst et Martha. Il représente avec un bon niveau de détails les personnages secondaires, et les tenues vestimentaires des civils. Les différents environnements présentent assez de caractéristiques pour ne pas être génériques. Là encore il reproduit fidèlement la façade de l'école pour surdoués, le mobilier du bureau du chef d'établissement, et il se contente d'une vague jungle prête à l'emploi pour la zone de Weirdworld visitée. Ibañez se montre plus inspiré pour les séquences se déroulant dans l'esprit de Nightcrawler, avec des références facilement reconnaissables au village bavarois dans lequel il a été recruté par Charles Xavier, au monde de pirates du ciel dans lequel il maniait le sabre, ou encore à la figure tutélaire de Cyclops. Il ne reste que la chevelure lisse de Kurt Wagner qui paraît peu esthétique, mais il n'en est pas responsable.

Ainsi rassuré, le lecteur entame les 5 épisodes suivants plus confiants sur le fait qu'ils ne constitueront peut-être pas un navet à base de clichés rabâchés. Les relations entre personnages restent agréables, de la franche camaraderie entre vieux amis comme Storm et Logan (même si ce dernier est beaucoup plus vieux qu'elle dans cette incarnation), à la franchise brutale entre Illyana et Forge. Jeff Lemire met en oeuvre une direction d'acteurs qui respecte leur histoire personnelle et qui atteste qu'il les connaît bien. Contre toute attente, il réussit à conserver les caractéristiques d'Apocalypse (individu obsédé par la survie des individus les plus forts) dans une itération qui comprend des éléments nouveaux. Apocalypse reste cantonné au rôle d'adversaire sans grande personnalité, mais la situation diffère de ses précédentes apparitions. le lecteur pourra quand même trouver des similitudes avec celle du jeune Evan Sabahnur (Genesis) apparu lors de la Dark Angel Saga écrite par Rick Remender dans la série Uncanny X-Force. Certes Lemire ne peut faire autrement que de créer 4 nouveaux cavaliers de l'apocalypse et d'envoyer ses X-Men dans le futur, mais c'est le prix à payer pour toute histoire avec Apocalypse, et les futurs alternatifs sont une marque de fabrique de la série depuis que Chris Claremont les a utilisés avec libéralité.

Sans être follement original, Jeff Lemire se tire plutôt bien de son obligation éditoriale, avec une histoire spectaculaire qui répond au cahier des charges imposé, sans perdre la voix des principaux personnages, sans se contenter de ressasser les mêmes situations sans rien y apporter. le lecteur n'est pas transporté par cette itération, mais il n'a pas l'impression de relire d'autres apparitions d'Apocalypse en moins bien, et il n'a pas l'impression que l'auteur se contente de faire du remplissage en attendant de pouvoir revenir à son histoire. Ces épisodes marquent également le retour d'Humberto Ramos avec ses exagérations coutumières : jeunisme pour tous les personnages (Ororo semble être une jeune adolescente), un art consommé de s'économiser sur les arrière-plans, des yeux un peu plus grands que la normal pour rendre les personnages plus expressifs et plus mignons, des expressions des visages appuyées pour des émotions plus à vif, des silhouettes exagérées (plus massives pour certains comme Colossus ou Logan, plus longilignes pour d'autres comme Storm et la plupart des personnages féminins).

Si le lecteur est allergique aux exagérations graphiques de Ramos, ces épisodes ne sont pas pour lui car il reste égal à lui-même. Elles s'accompagnent d'un sens remarquable de la mise en scène de l'énergie, qu'il s'agisse d'une énergie crépitante liée aux superpouvoirs, de l'énergie des superhéros en train de bondir, d'attaquer, de parer, ou encore de l'énergie potentielle se dégageant de certains sites monumentaux comme une pyramide. de ce point de vue, ses tics graphiques sont parfaitement adaptés aux comics de superhéros, aux affrontements plus grands que nature à coup de superpouvoirs pyrotechniques, aux personnages en costume bariolé jaillissant de partout, aux phénomènes spectaculaires et totalement déconnectés de la réalité. Les dessins d'Humbberto Ramos offrent un spectacle total, rehaussé par une mise en couleurs complexe et chatoyante qui accentue la dimension spectaculaire jusqu'à l'absurde. Par essence, les comics de superhéros ne sont pas destinés à être réalistes, ne serait-ce que du fait des superpouvoirs impossibles et des affrontements systématiques pour régler tous les conflits quelle qu'en soit leur nature.

Alors que le lecteur se désole par avance d'un tome phagocyté par une obligation éditoriale découlant de la sortie d'un film mettant en scène Apocalyspe, il a le plaisir de constater que Jeff Lemire a su trouver un point d'équilibre entre historique de la série et intelligibilité, qui profite à la personnalité des premiers rôles. Il raconte 2 aventures assez convenues, mais avec une réelle volonté d'inclure des éléments nouveaux, à défauts d'être réellement innovants. Il est servi dans les premiers épisodes par des dessins compétents à défaut d'être vraiment emballants, et dans les 5 autres par des dessins fougueux, au diapason des aventures colorées de ces superhéros plus grands que nature.
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La suite de la série commencée avec Refuge-X. Comme pour la plupart des saga Marvel, beaucoup de séries sont reliées à cette histoire, ce qui fait que si l'intrigue principale est assez linéaire, des évènements ou personnages semblent souvent arriver de nulle part  (... par-ce que vous êtes censés avoir lu les épisodes des séries Old-man logan, All-new x-men, etc). Très franchement si la découverte pouvait être sympa sur le précédent arc, ici on a un assez interminable errements des nouveaux x-men dans les mondes d'Apocalypse, dans le futur, beaucoup de Deus-ex machina et des évènements dramatiques un peu balancés rapidos (la conversion de Colossus). En gros, la terre a été détruite et Apocalypse a recréé des mondes hébergements les peuples survivants (Inhumains, IA de Tony Staark, Atlantis,...). Graphiquement il y a du correcte et quelques très jolies planches (on reste au dessus de la moyenne des comics). Très clairement ce sont les (trop rares) séquences avec Magik, Logan et Jean Grey qui sont de loin les plus intéressantes. Un bon blockbuster très grand public (les habitués n'ont pas aimés à ce que je lis sur les blogs/sites) qui ne révolutionnera rien mais garde le mérite d'être accessible aux profanes.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Durante un reconocimiento de nuevos mutantes los X-Men se dan cuenta que el demente Sugar-Man ha creado 600 clones de mutantes listos para ser creados y mandados a un futuro alternativo (nuevamente otro futuro ...) donde Apocalypsis es dueño de la tierra, los mutantes han sido masacrados y sólo pocos sobreviven. En el camino Coloso sufre un gran revés y los demás tratarán de ayudarlos.También nos sigue trabajando la relación de Magik con su nueva "aprendiz" Sapna, una profecía terrible también envuelve a ésta última.Me pareció una serie regular sin muchos altibajos pero poco interesante.
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critiques presse (1)
Sceneario
27 août 2018
Quelques surprises nous attendent dans ces pages. Les amateurs apprécieront ces aventures. Cela faisait un moment que nous n'avions pas eu de récits sur les X-Men d'une aussi bonne qualité.
Lire la critique sur le site : Sceneario

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