Little Monsters, tome 1

Une couverture sublime
Des pages à l'intérieur tout aussi belles.
Dans un monde d'après, se terrent enfants de la nuit et rares humains. Nul ne connaît l'existence de l'autre clan. Jusqu'à ce que...

Premier tome qui regroupe 6 comics. le récit prend son temps à présenter les personnages. Leur environnement. Leur infini qui les lie et les dépasse. J'ai adoré. Tel un vampire j'aurais déjà bien voulu pouvoir dévorer la suite.

Je trouve qu'Urban en ce moment sort son épingle du jeu en nous proposant des nouveaux formats et des opérations spéciales qui donnent vraiment envie de lire du #comics !
C'est le cas ici avec cette opération où ils nous proposent leurs meilleurs tire indé à 10€. J'ai donc cédé à la tentation pour prendre celui-ci mais également 3 autres titres dont je vous parlerai par la suite.
Ce Little Monsters, pour moi, revisite du célèbre « En attendant Godo » de Samuel Beckett, transpose ici l'histoire dans un monde post-apo où les derniers « enfants » seraient plus que ça. On apprend rapidement que ce sont des Vampires qui attendent le retour de leur « créateur ». Lasse de cette attente, ils vont commencer à contourner les règles imposées et vont découvrir que leur situation renferme bien plus que ce qu'on leur appris. J'ai beaucoup aimé ce récit et cette revisite. le fait que ça soit des enfants nous plonge dans un joyeux inconfort propre aux histoires de vampires. C'est brillamment écrit et on plonge facilement dans l'histoire de ces « jeunes » enfants. Côté univers graphique, Dustin Nguyen propose de sublimes planches mêlant des appâts de blanc, noir et gris avec quelques touches de couleur pour rehausser le tout. C'est parfaitement maîtrisé et notre immersion dans cette fantastique histoire en est que plus intense. le chara-design et le découpage de l'histoire donnent également de l'épaisseur au tout pour une vraie claque visuelle. C'est donc un grand oui pour moi et d'autant plus à 10€. Hâte de lire la suite.

Note T.1 : 5/5.
#noussommesles4pourcent

Après une pandémie, un groupe d'enfants vie sans adultes dans les ruines d'une ville, vestige du temps d'avant. Ils y attendent l'Ancien qui leur a promis de venir les chercher mais cela fait 100 ans qu'ils patientent.
Un jour, un homme pénètre dans la ville. Cela va bouleverser l'équilibre du groupe d'enfants et leur révèler leur vraie nature et attiser leur faim.

Un premier tome tout en noirceur tant dans le choix des couleurs où le noir et le gris sont prédominants, l'histoire de ces enfants transformés et condamnés à attendre quelque chose qui n'arrive pas. Les enfants ont une identité et un caractère propre à chacun ce qui rend attachant certains d'entre eux. Une belle découverte post-apocalyptique.

Dans un monde post-apocalyptique du 24eme siècle, nous suivons une bandes d'enfants , apparemment seuls survivants déambulant dans les ruines de la civilisation.
Ils ont la particularité d'être des vampires, certains depuis des décennies.
Ils sont seuls, désoeuvrés, mange des rats pour survivre et bien entendu ne sortent que la nuit.
Une rencontre avec un humain adulte va bousculer leur vie monotone, faire éclater des tensions et provoquer des tragédies.
Voila pour le bref résumé du nouveau comics signé Jeff Lemire et Dustin Nguyen, duo ayant déjà oeuvré sur Ascender et Descender (que je n'ai pas encore lus mais j'avais beaucoup aimé Black Hammer et Royal City de Lemire).
Les thèmes abordés sont assez classiques (monde dévasté, immortalité, groupe de survivants) mais Lemire parle beaucoup plus d'humanité, de solitude, des dilemmes posés par la nature vampirique des enfants. La tension reste présente tout le temps mais sans cliffhanger gratuit ou d'action permanente.
Quelques flashbacks nous font connaitre et mieux comprendre les différents enfants du groupe.
Le dessin s'accorde à merveille à l'histoire de ce monde désespéré, en noir et gris avec de rare touches de couleurs (pour le sang principalement).
Un bon comics très prometteur même si ce 1er tome introductif laisse évidemment sur sa faim.
J'attends donc impatiemment la suite.

Tout d'abord Un grand merci à Urban Comics, Jeff Lemire et Dustin Nguyen pour ce beau premier tome d'une série de 6 livres (j'espère ne pas me tromper).

C'est lors d'un de mes repérages des prochaines parution sur la Fnac que j'ai découvert cette belle illustration, elle m'a tout de suite attirée et sans avoir lu le résumé je savais que j'allais la commandée et je n'ai bien sûr pas été déçue de ce dernier et encore moins de l'histoire que j'ai dévorée en une soirée le jour de sa réception !

Les illustrations sont en noir et blanc, ce qui crée une bulle de mystère dès les premières pages et maintenant vous savez à quel point j'aime ce genre d'ambiance !

nous serions donc dans les années 2320, les personnages ne savent pas vraiment donner de date aux événements et c'est ce qui est bien pour ce qui ne sont pas très friands des univers futuristes.

six enfants seuls au monde depuis une mystérieuse épidémie dont on ne sait rien pour l'instant (sûrement dans les prochains tomes), abandonnés par les adultes qui les ont transformés en buveurs de sang, sang de rats ou d'animaux qu'ils trouvent puisque les humains ont disparus.

ils mènent une vie tranquille jusqu'au jour où Billy découvre un humain, un homme blessé et ne peut s'empêcher de ressentir l'appel du sang, et à partir de là tout va changer, c'est la fin de leur vie tranquille, la fin d'une amitié, la fin de l' insouciance, la fin de tout.

Que va t'il se passer pour eux ? ont-ils toujours vraiment été seuls ?

j'ai adorée cette lecture, même si j'ai ressenti une petite tristesse pour l'un des évènements qui risque de changer beaucoup de chose aux évènements de cette histoire, mais je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous spoiler !

J'ai demandé cette masse critique Babelio pour sa cover que j'adore particulièrement, c'est épuré, ce jeu de noir et blanc avec ses notes de rouge m'ont de suite plu et l'univers proposé, celui des créatures de la nuit est un genre que j'affectionne beaucoup.

Nous avons ici la première histoire issue d'une série de six comics, Little Monsters relate le quotidien de huit survivants enfants dans un monde post apocalyptique, ils subsistent comme ils peuvent et ont cette particularité d'avoir soif de sang, tous s'en accommodent jusqu'au jour où ils croisent pour la première fois un humain et l'envie qui en découle.

Comme tout début d'une série, ce récit est très introductif, quelques bases de ce monde ainsi que quelques traits de caractères sont posées; solitude, lassitude puis l'élément déclencheur remet en question l'existence de ces jeunes personnes et va peut-être dissocié le groupe.

L'objet livre est superbe, les illustrations attractives, ça se lit hyper vite et nous laisse dans l'expectative pour la suite, plusieurs questions restent en suspend.

Merci à Babelio pour leur confiance et Urban Comics pour l'envoi, n'hésitez pas à le découvrir, il est à petit prix pour son lancement, seulement dix euros jusqu'au 07 juillet

Ce comics nous plonge dans un monde à l'abandon où nous rencontrons un groupe d'enfants qui vivent dans les décombres de notre civilisation disparue. Derniers survivants de l'humanité, ces enfants n'ont pas le droit de sortir de la ville en ruine. Ils attendent l'ancien qui a promis de revenir pour eux, il y a déjà cent ans...

La fracture de leur quotidien paisible va les amener à vivre les événements qui vont les bousculer. Ils vont devoir faire face à des choix difficiles et affronter leur propre nature. Mais où va les mener leur quête de vérité ?

Cette histoire explore les thèmes de la survie, de l'abandon, de l'identité et de l'immortalité. le récit de Jeff Lemire nous emmène dans un monde dévasté et mélancolique où l'on découvre les personnalités distinctes de ces enfants auxquels on s'attache peu à peu. le style graphique identifiable de Dustin Nguyen nous offre un dessin en noir et blanc avec des nuances de gris et de rouge, dont l'atmosphère est particulièrement sombre.

Le duo, que l'on connaît déjà avec "Descender" et "Ascender", créent un début de série qui est à la fois sombre, intéressant et sanglant, que nous avons pris plaisir à lire d'une traite. C'est excellent et évidemment nous sommes impatients de découvrir la suite !
Lien : https://www.instagram.com/bd..

Encore un chef d'oeuvre de Jeff Lemire. Cette BD est réservée aux adultes assurément car on est dans un monde quand même apocalyptique où vivent pour la plupart des jeunes abandonnés qui sortent uniquement la nuit. Vampire or not vampire ? En tout cas il y a du sang... l'illustration est très réussie et colle parfaitement avec l'ambiance. J'attends le tome 2 avec impatience.

J'adore l'univers. Les dessins, les décors et les couleurs sont parfaits. On est rapidement dans l'ambiance et ça se lit facilement. Pour le moment, rien de spécialement nouveau niveau scénario mais la promesse d'une intrigue plus profonde qui va pouvoir se développer dans la suite.

Dans un monde futur dévasté, une bande d'enfants erre et survit au milieu des décombres et de ce qui a un jour été l'humanité.

Mais ces enfants sont des vampires et certains le sont même depuis très longtemps.



L'un d'entre eux va faire une découverte inattendue en la personne d'un adulte, humain celui là, sur qui il va se jeter et découvrir le plaisir de boire autre chose que du sang de rat.



Dans le même temps un autre des jeunes vampires fait la connaissance de la fille de l‘humain en question et apprend qu'il y en a d'autres.



Cette révélation remet en question à la fois les principes inculqués à la petite communauté de buveurs de sang mais aussi - surtout!- leur unité.





Du post-apo avec des gamins comme protagonistes principaux on a déjà lu ça, rien que chez nous entre Seuls et plus récemment Créatures et ses influences lovecraftiennes, pas mal de choses ont été exploitées. Cela dit quand Jeff Lemire, auteur protéiforme s'il en est, à l'instar de Ed Brubaker il y a peu, s'attaque à un genre ultra-balisé, on peut espérer qu'il va se l'approprier et lui injecter une touche d'originalité.



Bon sur ce premier TPB c'est pas forcément évident même si on ne demande qu'à y croire tout en craignant les deux extrêmes: une série à rallonge ou, au contraire, des pistes trop vite expédiées…wait and see.




Coté graphismes c'est un peu plus réussi, les tons choisis par N'Guyen tout en niveau de gris parcouru de ci de là par des pointes de rouge, sont assez blafards et personnalisent bien le côté destroy de l'univers de la série, l'artiste n'a pas hésité à sortir de sa zone de confort allant fureter du côté de gens comme Ben Smith ou Jae Lee, tout en gardant sa touche perso. On regrettera le traitement informatique trop tramé de certaines cases.
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