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J'ai bien aimé ce petit roman policier pour la jeunesse, policier est un bien grand mot mais il s'agit quand même d'une histoire de meurtre.

Des meurtres ont lieu dans une école : des Barbie sont assassinées, découpées en morceaux...

Tout accuse un garçon, Manuel, mais, comme le dit la maitresse, on n'accuse pas sans preuves (ça fait partie du programme d'apprendre ça aux enfants).

Sandra décide de mener l'enquête et découvre bien vite le/la coupable mais Diego, par amour, pourrait bien réduire son témoignage à néant et faire passer Sandra pour une menteuse...

Un livre lu en 10 minutes qui plait certainement aux enfants mais sans grande moralité.
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L'histoire en soi est plutôt bien ficelée. On ne devine pas qui est le coupable ; l'enquête suit plutôt bien son cours. le racisme y est dénoncé.

Toutefois, je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture, que je trouve vulgaire. Non pas que dans le niveau de langage mais aussi dans l'orientation du texte : le garçon qui observe les seins d'une maman d'élève, la manière dont sont décris les personnages, etc. C'est un parti pris, mais auquel j'ai du mal à adhérer dans un roman jeunesse.
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Si vous pensez que les poupées Barbie (du fabricant Mattel) - archétype plastifié d'une femme idéalisée : jeune à la silhouette élancée, avec une longue chevelure blonde, et des seins fermes et généreux – donnent aux fillettes une image trop sexiste et réactionnaire des femmes, alors vous devriez apprécier ce récit.

L'auteur y fait subir aux Barbie ce que d'autre font subir à leur victimes dans des polars gore. J'avoue avoir jubilé, sans aucune pitié pour elles ou leurs propriétaires (et je vous rassure : ce n'est pas le cas lorsque les victimes de sévices sont des personnes mises en scène…).
Je ne suis pas sûr que les plus jeunes apprécient autant, notamment chez les fillettes. En tout cas pour eux (elles), cette lecture devra s'accompagner d'explications : il y a plus grave en effet que d'abimer des jouets, c'est de s'attaquer à des personnes en raison de leur physique. C'est probablement là le message que veut faire passer l'auteur mais il sera mieux compris des enfants avec les explications adéquates (et pourrait ne pas l'être sans elles).
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Dans cette école, il faut posséder au moins une poupée Barbie pour être acceptée dans 'le' groupe des filles. Et attention, une vraie, pas une pâle copie au rabais. Et qu'importe si les filles de ce petit clan sont de vraies pimbêches, l'enjeu est de faire partie de celles qui comptent, qu'on admire et qu'on envie, pour ne pas rester à l'écart. L'éternel problème de la 'norme', des modes, des lois qui régissent l'appartenance à un groupe, dès l'enfance.
Quand des poupées sont dérobées et retrouvées mutilées, c'est le drame. Mais le suspect semble tout trouvé.
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J'ai assisté à quelques rencontres avec Thierry Lenain en médiathèque, et lu plusieurs de ses ouvrages. Certains de ses textes peuvent surprendre et choquer. On pourrait s'indigner ici de l'identité du coupable, ça serait mal connaître ses idées et ses valeurs. D'autant que la logique est implacable.
On peut également trouver violentes les tortures infligées aux poupées. Il faut savoir qu'au même âge (8-12 ans), les enfants se régalent des romans de la série 'Chair de poule', assez terrifiants.
Et dans cette collection 'Mini Souris noire' (Syros), le côté politiquement incorrect de 'La fête des mères' (Didier Daeninckx) est tout aussi déroutant.
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J'ai aimé ces mots, en postface :
« Lorsqu'un enfant souffre en silence, ce n'est pas dans le sien mais dans celui des adultes, le silence dans lequel ceux-ci tentent d'enfouir leurs propres blessures d'enfance. La rencontre avec un enfant en souffrance devient alors pour eux risque d'une réminiscence possible contre laquelle il faut, pour survivre, se protéger. La parole est délicate. Mais le silence condamne. Et j'écris. »
Ils s'appliquent aussi au roman pour ados 'La fille du Canal', du même auteur.
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• trouvé dans une boîte à livres, avec cette étiquette 'Hébergez-moi ! Lisez-moi ! Relâchez-moi !' - j'attends que la pluie se calme et je vais le rapporter
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Jouissif ! Les nunuches et autres Barboche La Moche n'ont qu'à aller se rhabiller ...non mais, on va quand même pas s'laisser marcher sur les pieds ! Lecture pour tous.
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Un livre qui se lit très vite, mais qui ne m'a pas fait bonne impression. Tout d'abord, le vocabulaire qui est utilisé est d'une familiarité qui confine parfois à la vulgarité. Ensuite, l'histoire véhicule des idées, ou tout au moins des sous-entendus qui m'ont semblé assez moisis.
Toutes les filles du livre sont des "pimbêches" (on les appelle comme ça, mais elles en ont vraiment le comportement) qui font partie du "club Barbie"... La seule qui n'est pas vraiment une pimbêche rêve quand même de faire partie de leur club, et pour finir c'est elle la coupable, par vengeance.
Quant aux garçons, ce sont eux les héros, particulièrement un (qui va très très loin dans l'improbable pour sauver la situation), mais l'un de ses copains aime bien reluquer les seins de la mère d'une des pimbêches, et l'auteur insiste bien là-dessus.
Le message anti-raciste tombe un peu à plat au milieu de ce salmigondis tendance machiste.
Surtout, le contenu semble davantage destiné à des collégiens, et pourtant la longueur et les caractères très espacés sont adaptés pour ainsi dire à des CE2.
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Diego observe sa classe. Manuel aime embêter le clan Barbie, ce groupe de petites filles de sa classe qui ne jouent qu'avec des Barbies.
Cependant, un jour, la Barbie de Laura disparaît. Manuel est accusé. L'accusation devient pire lorsque la poupée est retrouvée transpercée de clous et peinturlurée de rouge.

Un petit roman pour jeune comme il y en a peu. Thierry Lenain réussi si bien à instaurer une atmosphère prenante dans un si petit roman qu'il me semble difficile de ne pas donner envie aux plus jeunes et aux moins bons lecteurs de le lire.
La fin m'a cependant laissée perplexe et je ne fais pas partie du public cible. Ce n'est donc pas ma lecture de l'année.
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Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à le lire .Ce livre ne m'a pas beaucoup plus car ce n'est pas trop le genre de livre que j'aime lire .Ces un livre qui m'a fait réfléchir sur le fait qu'il ne faut jamais trop faire confiance à quelqu'un car même entre amis on peut se trahir .C'est un livre facile à lire et la police de caractères est grande et il y a du suspens.
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Une disparition de poupée, forcément c'est la faute du garçon qui n'aime pas ces jouets, et si les apparences étaient trompeuses?

Un petit livre qui traite de la présomption d'innocence, de la vengeance et des discriminations.
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Certes le livre et très court et pourra séduire certains lecteurs par cet aspect. Personnellement, et sans dévoiler "l'intrigue", je n'ai pas apprécié la stigmatisation de certains personnages.
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