Ce ne sont pas tant les évènements qui comptent, que la manière dont chacun les ressent. Développer sa sensibilité, affermir son caractère, affiner ses dons et ses goûts compte plus que les objets extérieurs pouvant procurer du plaisir.
Le philosophe (Épicure) prône une éthique de la modération : mieux vaut un régime simple qu’une abondance de mets ; il faut fuir la débauche et la quête de jouissance pour rechercher en tout la santé du corps et la paix de l'âme.
Parce qu'il possède un esprit,l'être humain peut-et pourra toujours quels que soient les bouleversements du monde - accéder à la sagesse. Il ne pourra pas nécessairement changer le monde ,mais il pourra toujours chnager sa manière de le percevoir et puiser une inaltérable joie dans ce travail de transmutation intérieure.
"Grâces soient rendues à la bienheureuse Nature qui a fait que les choses nécessaires soient faciles à atteindre et que les choses difficiles à atteindre ne soient pas nécessaires"
Epicure
A la suite du Bouddha, le sage stoïcien Epictète affirmait : « Nul ne peut te faire de mal si tu ne le veux pas. Car tu subiras un dommage quand tu jugeras que tu subis un dommage.
Le bonheur des gens dépend du bonheur des autres auxquels ils sont connectés.
L’obstacle du bonheur n’est pas la réalité, mais la représentation que nous en avons.
Toute la sagesse de Montaigne se résume à une sorte de grand « oui » sacré à la vie.
Le sentiment de malheur est un produit de l’esprit. Plusieurs individus auront beau subir la même épreuve, ils ne seront pas tous nécessairement malheureux et, pour ceux qui le seront, ce sera à des degrés divers.
Epicure souligne la nécessité d'éliminer toutes craintes inutiles à commencer par les deux plus importantes : celle des dieux et celle de la mort.