Du bonheur : Un voyage philosophique

D'autres cherchent le bonheur uniquement à travers l'intensité du plaisir sensible. ils se concentrent sur un plaisir ajusté à leur goûts, mais comme celui ci est éphémère, ils cherchent à le vivre le plus intensément possible, a ressentir des sensations extrêmes grâce au sport, à la musique, à la drogue, à l'alcool et au sexe. il leu faut aller toujours plus loin dans la sensation, parfois jusqu’à se détruire ou a mettre leur vie en danger§. De manière plus courante, on fuit les moments d'inactivité qui nous ramènent à nous mêmes, pour nous oublier dans une hyperactivité permanente, comblant de manière factice le vide de notre vie intérieure.

Chacun doit apprendre à se connaître pour découvrir ce qui le rend heureux ou malheureux, ce qui lui est approprié ou non, ce qui augmente sa joie et diminue sa tristesse.

Le bonheur , c'est la conscience d'un état de satisfaction global et durable dans une existence signifiante fondée sur la vérité.

L'obsession du bonheur ou la quête d'un bonheur trop parfait peut produire le résultat inverse. Tout l'art du bonheur consiste donc à ne pas se fixer des objectifs trop élevés, inatteignables, écrasants. IL est bon de les graduer, de les atteindre par paliers, de persévérer sans crispation tout en sachant parfois lâcher prise et accepter les échecs et les aléas de la vie. C'est ce que Montaigne et les sages taoïstes chinois ont bien compris et expliqué: laisser s'exercer son attention sans effort; ne jamais affronter une situation en vue de la forcer; savoir agir et ne pas agir. Bref, espérer le bonheur et le poursuivre tout en étant souple, patient, sans attentes démesurées, sans crispation, en constante ouverture de coeur et d'esprit.

C’est en s’oubliant qu’on se trouve, en refusant d’agir qu’on exerce une influence, en redevenant enfant qu’on accède à la sagesse, en acceptant sa faiblesse qu’on devient fort, en regardant la Terre qu’on découvre le Ciel, en aimant pleinement la vie qu’on peut accepter sereinement la mort.

Épicure a conçu son jardin comme un espace de rencontres amicales ou il faisait bon se réjouir et philosopher dans une atmosphère détendue, joyeuse, mais aussi écouter de la musique ou déguster des plats simples, toujours avec mesure.

Aristote: le bonheur ne va pas sans plaisir

un beau voyage tout en douceur et profondeur dans la "chose" la mieux partagée au monde:le bonheur:insaisissable comme l'eau,le vent...il arrive donc qu'on ne le reconnaisse qu'une fois disparu,alors pour ne pas le laisser s'échapper,une réflexion s'impose...l'auteur nous guide à merveille sans jamais s'imposer,très bon moment de méditation.

Il est important pour être heureux, d'éviter de se mesurer à plus heureux ou plus prospère que soi!
"Tu ne seras jamais heureux tant que tu seras torturé par un plus heureux" (Sénèque)
Une trop grande importance de biens n'ont seulement n'est pas nécessaire au bonheur, mais peut aussi lui nuire à cause des soucis inhérents à la richesse : peur d'être volé, temps important consacré à la gestion de ses biens, jalousie d'autrui, ect.
Un manque cruel d'argent peut à l'évidence entraver le bonheur en mobilisant toutes les énergies sur des activités de survie et en empêchant des réaliser ses véritables aspirations. Un minimum d'argent contribue au bonheur, mais la poursuite incessante de l'enrichissement est tout aussi néfaste. Pour ne pas devenir l'esclave de l'argent, il faut dès l'instant où nous sommes satisfaits dans nos besoins fondamentaux, savoir limiter nos désirs matériels pour accorder plus de place à notre famille, à nos amis, à nos passions et à notre vie intérieure.

Notre nature nous prédispose à être heureux ou malheureux.
la première condition nécessaire pour être heureux serait...d'avoir un tempérament heureux ! Un gaieté de caractère...