A découvrir lentement. J'ai eu un peu de mal au "démarrage" car l'auteur passe d'un thème-fil à un autre.
Au fur et à mesure qu'on avance dans le livre .. les pensées s'alignent plus facilement. Grâce à ce livre
Spinoza devient “concret” et accessible aussi. Comme dit,
Spinoza est mentionné urbi et orbis mais peu de gens l'ont vraiment lu (dont moi). Les références à
Roger Vittoz sont aussi très interessantes.
J'aime beaucoup la base de ce livre: ne pas repousser ou freiner nos envies mais les canaliser. Et ceci étant applicable à toutes les envies. Donc au lieu de “tuer la religion” il faut la séparer du politique. L'auteur le dit nettement mieux à la p.117 ☺️
Bref, suis ravie d'avoir lu ce livre car d'une part, il m'a ouvert des perspectives positives et d'autre part, il m'a confirmé ce que je pressentais sans savoir le formuler avec précision.
Ce n'est pas à proprement parler un livre de développement personnel mais c'est un livre qui permet de mettre ses idées en ordre avec des supports et des références d'auteurs que le lecteur peut approfondir (ou pas) suivant le temps dont il dispose. La mention (p.146) de
Spinoza est imparable et devrait figurer sur le fronton des églises, mosquées et synagogues. Mais les temps ne s'y prêtent pas.
Ce livre ouvre des perspectives pour concrétiser le cheminement de la raison. On peut aussi le prendre comme une histoire (partielle) de la philosophie de la morale et du désir .. mais nous ne voulons pas éliminer le désir, seulement l'orienter ou lui donner un appui pour pouvoir le comprendre.
J'arrête là .. et explorerai un monde qui me semblait rébarbatif mais qui au contraire est rassurant. 😉