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Maxim Leo est né à Berlin en 1970. Il a étudié les sciences politiques à Berlin et à Paris, il est journaliste au Berliner Zeitung. Son livre, c'est l'histoire de sa famille, qui rassemble à peu près tous les éléments fédérateurs de la genèse de la RDA, l'Allemagne de l'Est : l'espoir des pères fondateurs, le désenchantement des enfants qui refusent ce socialisme-là, le soulagement des petits-enfants à la chute du Mur, leur tristesse de se sentir considérés comme des parias par les gens de l'Ouest, après....

Il commence son récit par l'histoire de son grand-père Gerhard, un héros de guerre, un membre de la Nomenklatura...et il déroule aussi celle de son autre aïeul, Werner, celui qui avait cru : aux vertus du nazisme, puis à celles du communisme, avec autant d'ardeur...ses deux grands-pères qui ne se sont jamais connus, et qui ont pourtant bâti ensemble la DDR (Deutsche Demokratische Republik, brocardée en "Der Dumme Rest".

Gerhard Leo, juif communiste exilé en France où il s'engage dans la résistance croyait en la RDA qu'il avait contribué à bâtir. le journaliste sera plus tard le correspondant à Paris de l'organe officiel du PC est-allemand Neues Deutschland. Mais faisant découvrir à son petit-fils son pays d'adoption lors d'un voyage en France en 1986, un privilège permis seulement à certains, Gerhard Leo dont la fille Anne a déjà pris ses distances avec le régime contribue, bien malgré lui, à faire perdre ses dernières illusions à son petit-fils qui vient de sortir un livre sur l'histoire de sa famille : « Après ce que j'ai vu à l'Ouest, je ne supportais plus l'Est. le socialisme que mon grand-père avait construit me paraissait complètement dépassé ».

Trois ans plus tard, Maxim Leo participe aux mouvements de protestation qui précèdent la chute du Mur. Il est même arrêté quelques jours avant, interrogé durement...Mais tout est aussi une provocation de la Stasi, on ne peut se fier à personne.
Il raconte avec tendresse et lucidité les contradictions de l'Allemagne aujourd'hui réunifiée.On sent qu'il doit raconter cette histoire, y mettre aussi les photos de ses parents, Wolf et Anne, de lui, bébé. On comprend ses doutes, ses contradictions, son expérience déchirée....

Un témoignage sans concessions, sensible et émouvant. C'est bien compliqué, l'Allemagne !
Lien : http://www.bigmammy.fr
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Ce livre est littéralement passionnant. L'auteur évoque le parcours de ses deux parents, ses grands parents également. Les deux grands pères ont eu des trajectoires complètement opposées : l'un a été obligé de fuir l'Allemagne et a fait de la Résistance en France (vers Toulouse), de la prison... L'autre travaillait dans une usine, et n'a fait la guerre que tardivement (vers 43), il a été prisonnier en France. Tous les deux ont été des partisans du nouvel Etat : la RDA.
L'auteur parle de la RDA, la Stasi, les suspicions, le manque de liberté, le rêve de l'Ouest, la chute du Mur
. Ou comment passer de la prison du nazisme à une autre prison.
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Gerhard, le grand-père maternel de l'auteur a combattu le nazisme avec des résistants français, malgré ses origines allemandes. Après la guerre, la formation de la RDA est pour Gerhard un moyen de créer une société nouvelle capable d'empêcher une résurgence du fascisme. Ce héros de guerre transmet une partie de ses convictions et espoirs à sa fille Anna, la mère de l'auteur.
Côté paternel, la relation de l'aïeul de l'auteur avec le nazisme a été moins glorieuse… Wolf, le père de Gerhard ne partage en outre pas la naïveté et les espérances de son épouse Anna. A l'époque de la RDA, les relations au sein de la famille de Maxim étaient donc plutôt compliquées, et l'ambiance y était pesante. Il fallait en outre se préserver de possibles décisions arbitraires de gouvernants qui cherchaient avant tout à préserver leurs avantages. La chute du Mur de Berlin puis la réunification de l'Allemagne n'ont d'ailleurs pas tout résolu. Les engagements politiques ou idéologiques des uns ou des autres, ou leur passivité vis-à-vis d'événements auxquels ils ont été confrontés, nous semblent souvent faciles à juger rétrospectivement, après que L Histoire a pu donner tort ou raison aux uns ou aux autres. En réalité les choses sont plus complexes : ainsi, si l'on peut louer le courage de Gerhard pendant la guerre, son aveuglement ultérieur sur la nature du régime qu'il a soutenu en RDA jette le doute sur les motivations de cet homme durant sa vie. Dans son prologue, l'auteur résume ainsi des contradictions auxquelles sont confrontés des allemands de l'Est : « Notre famille était une sorte de RDA en miniature. C'est là que se déroulaient les affrontements qui ne pouvaient pas avoir lieu ailleurs, c'est là que l'idéologie rencontrait la vie. »
De fait, l'hypocrisie ou la gymnastique intellectuelle qu'il fallait déployer pour vivre sous ce régime totalitaire sont impressionnants : les tentatives de contrôle de la pensée par le pouvoir et la surveillance de la population sont omniprésents. Par exemple, la STASI a de nombreux correspondants, la presse ne diffuse que ce qui est approuvé par le Parti Communiste (unique, et au sein duquel les débats internes sont proscrits), le premier critère de notation de certains devoirs scolaires est leur concordance avec des thèses officielles farfelues (le Mur de Berlin construit en 1961 serait un « mur de protection antifasciste », et sept ans plus tard la répression du Printemps de Prague une réaction à l'impérialisme occidental, …).

C'est surtout le cadre historique de ce récit autobiographique qui le rend intéressant. Cette lecture a évoqué chez moi l'ambiance de l'excellent film « La vie des autres » (Florian Henckel von Donnersmarck, 2006), mais aussi celle du plus léger « Good Bye Lenin ! » (Wolfgang Becker, 2002). Outre son intérêt historique, cet ouvrage amène le lecteur à s'interroger sur la manière dont lui-même aurait pu s'accommoder d'événements aussi tragiques provoqués par la succession de deux formes de totalitarismes qui se sont momentanément affrontés...

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J'ai réservé l'histoire d'un Allemand de l'est après avoir lu le héros de Berlin dont j'avais apprécié la lecture. Je n'en avais pas entendu parler, je ne m'attendais à rien... et je l'ai dévoré ! Quelle famille et quelle(s) histoire(s). Personne n'est banal dans ce récit qui décrit le parcours des grands-parents et des parents de l'auteur des années de l'entre-deux guerres à la chute du mur, et leur vie en RDA.
Beaucoup de découvertes pour moi, hormis la grisaille de l'est et la fatigue des habitants qui m'avaient frappée en 1986 lors d'un séjour de jumelage.
En refermant le livre, j'aimerais rencontrer pour de vrai chacun des protagonistes pour prolonger la réflexion, et je n'ai qu'une hâte, c'est de me plonger dans le livre racontant l'épisode précédent.
Qui aurait lu les livres écrits par le grand-père et par la mère de l'auteur ?
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Merci, merci à Patrice et au mois de livres de langue allemande en novembre 2019. C'est un vrai cadeau ce livre et je vous le conseille à toutes et tous. Mais vous l'avez peut-être déjà lu, puisque Maxim Leo a reçu le prix du livre Européen en décembre 2011 pour cet essai. Prix tellement mérité, car rien ne peut plus contribuer à la construction européenne que ce genre d'essai qui décrit si minutieusement les malheurs d'une Europe en guerre puis divisée par un mur infranchissable pour les habitants de la RDA. Maxim va nous faire comprendre tous ces aspects de l'Europe grâce à sa famille qui est à la fois originale et tellement ordinaire. En tout cas pour sa famille paternelle, si son père n'est jamais totalement entré dans les cases des critères de la RDA, son grand-père a été un nazi ordinaire puis un habitant de la RDA tout aussi ordinaire. Mais cette phrase traduit trop pauvrement la compréhension que nous aurons de Werner ce grand père qui s'est si peu intéressé à son fils. En revanche, la famille de sa mère est beaucoup plus originale . Son grand père Gerhard Leo a été obligé de fuir avec son propre père l'Allemagne nazi parce qu'il était d'origine juive. En France, Gerhard rentrera dans la résistance et devient un véritable héros, il a raconté ses exploits dans un livre que je lirai peut-être. S'il est resté en RDA , c'est parce qu'il a trop vu en RFA d'anciens nazis ne pas être du tout inquiétés et même devenir des cadres de la nation. Ensuite, nous voyons la vie des parents de Maxim qui essaient de tout faire pour se plaire en RDA, sans pour autant adhérer complètement au système. Et enfin avec lui, Maxim ce petit garçon qui ne croit pas du tout aux valeurs communistes et qui ressemble tellement à tous les enfants du monde. Son parcours permet de toucher du doigt la vie de l'Allemagne de l'Est. C'est à la fois tragique et ridicule. Tragique, car il a failli ne pas pouvoir poursuivre ses études et qu'il craint toujours d'être repéré par la Stasi. Ridicule, quand on voit les efforts de la directrice pour convaincre les enfants qu'ils ont de la chance d'être des enfants choyés de la RDA alors qu'ils n'ont presque rien pour jouer ou pour se distraire. Et lorsque le dernier chapitre arrive avec les manifestations de Leipzig qui annonceront la fin de ce régime absurde on sent que cela s'est joué à très peu de choses. Mais les Allemands sont maintenant réunis dans un même pays, on se demande alors si Maxim Leo écrira la suite pour nous expliquer pourquoi le parti néo-Nazi se réclamant ouvertement des théories d'Hitler fait un si bon score dans son ancien pays. À ce propos vous pouvez écouter sur le podcast du Nouvel Esprit Public une émission qui compléterait bien cette lecture.
Lien : https://luocine.fr/?p=11280
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Trente ans après la Chute du Mur de Berlin, l'histoire de la RDA reste omniprésente dans la littérature contemporaine allemande. On peut évoquer récemment le succès de Quand la lumière décline d'Eugen Ruge. Une littérature qualifiée d'ostalgie a même vu le jour. Dans Histoire d'un Allemand de l'Est, qui a valu à son auteur, Maxim Leo, le Prix du livre européen, c'est une part importante de l'histoire allemande, notamment de la RDA, qui se déroule sous nos yeux, vécue par la famille de l'auteur.

La traduction de certains titres peut parfois laisser interrogatif. Je rangerais volontiers le présent roman dans cette catégorie. En effet, publié en allemand sous le titre « Haltet euer Herz bereit – Eine ostdeutsche Familiengeschichte » (littéralement « Tenez votre coeur prêt – Une histoire de famille est-allemande »), la version française devient « Histoire d'un Allemand de l'Est ». Il fait ainsi croire au lecteur que c'est autour d'une personne que se déroule l'histoire. Or, c'est l'avantage l'histoire d'une famille. Maxim Leo est bel et bien là, mais plus souvent comme enquêteur.

C'est sur sa mère que s'apesantit d'abord l'auteur. Il lui consacre d'ailleurs un joli portrait. Communiste souhaitant allier la vérité à la doctrine du parti, elle se rend compte progressivement des incohérences du régime mais ne s'affranchira que beaucoup plus tard :

La figure tutélaire de la famille est en fait le grand-père maternel de Maxim, Gerhard. Il a 9 ans en 1933 quand son père Wilhelm, juif, est mollesté par les SA après l'incendie du Reichstag. Arrêté puis déporté au camp d'Oranienburg, il finit par prendre l'exil en France. Un exil qui ne sera pas de tout repos car, en tant qu'allemand, il sera interné à nouveau dans un camp, dès que l'Allemagne et la France seront en guerre. Gerhard se lancera très jeune dans la résistance et passera de peu à côté de la mort, sauvé par les FTP dans une gare française. On a donc peu de mal à imaginer à quel point l'antifascisme et les contacts avec les communistes (notamment le journaliste et écrivain communiste praguois, Egon Erwin Kisch – une incitation à découvrir son oeuvre, peut-être dans le mois de l'Europe de l'Est !) ont façonné Gerhard :

Du côté paternel, c'est une toute autre histoire. le père de Maxim, Wolf, vécut une enfance dans une Allemagne dévastée, loin de son propre père, Werner, qui restera prisonnier pendant 3 ans en France. Un Werner qui sympathisera quant à lui avec le mouvement national-socialiste, avant de rejoindre également le parti. Il fait partie des gens qui s'accomodent des systèmes en place pourvu qu'ils lui offrent des opportunités. Là encore, c'est une réflexion intéressante qu'offre Maxim Léo sur les origines de l'attachement de ses grand-pères à la RDA :

"Je crois que, pour mes deux grands-pères, la RDA était une sorte de pays de rêve où ils ont pu oublier toute ce qui les avait accablés jusque-là. C'était un nouveau départ, une chance de recommencer depuis le début. La persécution, la guerre, la captivité, toutes ces choses effroyables que Gerhard et Werner ont vécues, pouvaient être enterrées sous le gigantesque tumulus du passé. Désormais seul l'avenir comptait. Et le cauchemar s'est transformé en rêve. L'idée de construire un Etat fasciste était un baume pour ces deux hommes. Gerhard pouvait se laisser bercer par l'illusion que les citoyens de la RDA n'avaient rien à voir avec ceux qui, jadis, avaient chassé sa famille du pays. Quant à Werner, il pouvait faire comme s'il avait toujours cru au socialisme. Toutes les blessures, toutes les erreurs étaient oubliées et pardonnées lorsqu'on était prêt à devenir un rouage de cette nouvelle société."

On perçoit bien que cette fidélité s'estompe au fil des générations. Wolf, le père de Maxim, avait été critique dès le début et Anne s'affranchira petit à petit. Quant à Maxim, on sent bien que le lien qui le relie à ce pays est ténu ; de plus, il ne sera pas autorisé à passer le baccalauréat. Ce n'est paradoxalement qu'après la chute du mur qu'il se rend compte de son appartenance.

C'est un livre d'une grande finesse. Je trouve que les personnages et leurs motivations sont très bien décrits. On revit également une grande partie de l'histoire allemande des années 30 aux années 90, l'enthousiasme des fondateurs de l'Etat est-allemand mais aussi les contradictions, qui traversent le pays aussi bien que les protagonistes. J'ai appris beaucoup de choses, comme par exemple le fait que les communistes, après le Congrès de Moscou de 1928, ont considéré les socio-démocrates commes des ennemis, contribuant de facto à la montée d'Adolf Hitler. Enfin, comme le rappelle Maxim Leo, l'issue n'était pas écrite d'avance. En 1989, la Chine réprimait la révolte de la place Tien-Anmen dans le sang ; cela aurait pu être le cas en RDA. A l'heure où nous célébrons le trentième anniversaire de la chute du mur, ce qui parait peut être logique aujourd'hui aurait pu prendre une autre voie. Là encore, la fin du livre n'est pas caricaturale. On perçoit bien que cette chute du mur n'a pas été complètement synonyme de liberté, elle s'est accompagnée de beaucoup d'incertitudes sur l'avenir (notamment pour les parents).
Lien : https://evabouquine.wordpres..
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Voici une autobiographie des plus passionnantes. Maxim Léo a une histoire familiale loin d'être banale et à travers elle, on suit 60 ans d'histoire de la RDA puis de l'Allemagne réunifiée. J'ai appris énormément de choses sur l'Allemagne de l'Est, le communisme, la résistance. le texte est particulièrement bien écrit et structuré, c'était pourtant une gageure pour l'auteur que de lier l'histoire personnelle de ses parents et grands-parents, aux événements politiques de chaque époque. Maxim Léo a fait une étude très approfondie de son histoire familiale et en a interviewé chacun des membres pour y parvenir.
Certains passages sont assez durs ( évocation de la torture, du nazisme, de la résistance, des pressions psychologiques du parti), d'autres beaucoup plus touchants (les relations familiales) mais rien n'est anodin. Ce livre est très riche et très intéressant.
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Une histoire d'un Allemand de l'Est : lorsqu'un destin familiale se confond avec l'histoire d'un pays.
Maxime Leo, journaliste Berlinois, avait 20 ans au moment de la chute du mur de Berlin. Dans ce livre, il revient sur ce passé en portant un regard sans complaisance sur les figures importantes de sa familles découvrant au fur et à mesure non-dits et vérité cachées et à travers eux retrace l'histoire de la RDA depuis ses mythes fondateurs à la fin du nazisme jusqu'à la révolte populaire de 1989. Plusieurs générations de Berlinois au regard très différent sur leurs propres pays : deux grand pères l'un ancien résistant, l'autre ancien soldat de la Wehrmacht, qui plongent dans le rêve communiste pour oublier les souffrances de la guerre, ses parents éduqués dans la propagande du régime et dans le respect de leurs parents mais qui vivent difficilement dans le mensonge jusqu'à notre journaliste qui fera partie de ceux qui se révolteront contre ce système. Un livre très bien construit à l'analyse fine qui nous fait rentrer réellement au coeur de l'histoire avec un grand H et nous donne à réfléchir tant sur la résilience des individus et leurs capacités de résister à un embrigadement qui pénètre les esprits et pousse à agir contre ses convictions. Écrivant tout de même sur ses proches l'auteur sait garder une certaine sensibilité qui laisse place à plus d'émotion voir d'humour lorsqu'il parle de souvenirs tendres ou douloureux. Un livre à la fois didactique, sincère et sentimental qui se lit comme un roman : de quoi joindre l'utile à l'agréable…

Lien : http://au-chat-pitre.izibook..
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Livre acheté à Berlin aux Galeries Lafayette ! Sensibilisée par mon périple dans cette Allemagne blessée, ce livre s'offrait à moi. Pas de regret ! Une lecture témoignage d'une époque récente dont les protagonistes encore vivants restent dans les eaux troubles de leur engagement pour la politique de la RDA, et puis les enfants qui ont subi l'endoctrinement, quel choix s'offrait à eux lors de l'ouverture du mur ? Un livre lucide qui retrace sur 4 générations l'histoire d'une famille (aux origines juives, paternelles et maternelles) vivant en RDA après la séparation. Fuir le nazisme à tout prix pour rencontrer une autre forme de totalitarisme ! Pourquoi, comment ? Les questions restent posées. Difficile parcours, que celui de ces personnes qui ont du affronter le nazisme, ses conséquences et puis le choix entre l'Ouest capitaliste et l'Est communiste en tentant malgré tout de rester honnête avec leurs idées et leurs enfants !
Ici, pas question de se défaire de son histoire, un ouvrage au contenu lucide, sans animosité, sans démagogie et intelligent.
Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Dans un style direct et épuré, sans pudeur ni parti pris, Maxim Leo nous offre une très belle biographie de sa propre famille. En mêlant son ressenti personnel à l'histoire de sa famille, et le vécu intime des membres de sa famille et l'Histoire de cette époque (de 38 à 89, en gros), l'auteur réussit un très beau tour de force, un livre sensible et d'une grande honnêteté en même temps.

Depuis le grand-père Gerhard, juif fuyant le nazisme, Allemand résistant en France; jusqu'à Maxim, témoin ébahi des changements radicaux de son pays (la RDA donc) précédant la chute du mur, cet excellent ouvrage nous offre 60 ans d'histoire relatés avec force et simplicité. L'écriture efficace et pleinement honnête m'a non seulement accroché comme rarement, mais aussi beaucoup touché.

Un excellent livre donc; si vous aimez L Histoire et les "histoires vraies", n'hésitez pas, ce livre vous passionnera certainement !
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