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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore une lecture pour répondre à un item d'un challenge, ma foi, je suis mitigée, je n'ai pas trouvé très intéressant l'enquête, mais j'ai pris plaisir à visiter un peu Venise. L'art étant également au rendez-vous, disons que ça m'a fait passer la pilule plus facilement. L'écriture est correcte, l'histoire est bien menée, mais je ne trouve guère d'intérêt à lire ce genre de roman, si il y n'a pas un peu de plaisir ou de découverte sur un sujet ou un autre.
Une fois de temps à autre, ça passe, mais sinon, on a l'impression d'avoir fait le tour et le contour de tous ces policiers.
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Cette enquête plonge dans le passé, au moment de la Seconde Guerre Mondiale, dans l'Italie fasciste, afin de réhabiliter la mémoire d'un homme jugé coupable de vol d'oeuvres d'arts, c'est en tout cas le voeu de Claudia, sa petite fille, une étudiante De Paola. Elle souhaite, grâce au commissaire, laver l'honneur de son grand père. Jusqu'au moment où cette jeune femme est assassinée...
Dans ses investigations dans le passé, Brunetti va découvrir un traffic d'oeuvres d'art, les méthodes des trafiquants, remonter les filières entre les anciens partisans du fascisme et les anciens résistants, démêler les mensonges, et au final déterminer qui dans tout cela, s'est réellement enrichi... La complexité des personnages est comme toujours un régal dans les romans de Donna Leon.
Paola Brunetti ne sera pas en reste pour épauler son mari, d'une part, grâce à ses petits plats notamment, mais également par ses déductions et analyses profitables à l'enquête.
Une enquête de Brunetti qui met plutôt l'accent sur la psychologie plus que sur l'action, et c'est toujours aussi excellent !
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Toujours un très bon Brunetti, qui nous prouve une fois de plus que l'Italie n'a pas digéré la seconde guerre mondiale et le reniement de Mussolini...Une étudiante De Paola interroge celle-ci puis Guido sur un possible nouveau procès de son grand-père, jugé en 1945 pour vol d'oeuvres d'art à des victimes du fascisme. Cette jeune fille est retrouvée assassinée. Brunetti va enquêter sur les directeurs de la Bibliothèque de la patrie, histoire et jalousie se sont emmêlées...
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Le lecteur qui ouvre pour la première fois un roman de Donna Leon mettant en scène le Commissaire Brunetti court un grave danger : celui de devenir un addict et d'enchaîner la découverte des enquêtes (il y en a plus de 25 à ce jour il me semble) non pas tant pour les intrigues policières qui sont bonnes mais sans plus, mais pour l'ambiance générale qui les accompagne.
Suivant les pas du marcheur qu'est le Commissaire, on se déplace dans Venise, on rêve le long des canaux, on déguste un café serré ou une pâtisserie délicieuse, on peste contre les hordes de touristes qui défigurent le paysage. On finit par devenir familier de cette si belle ville et des vénitiens ombrageux mais si attachants.
Mais on découvre aussi tout un pan sociologique et économique de la vie vénitienne, avec la corruption de certaines élites, la pollution qui fait craindre le pire pour la survie de la lagune, l'inefficacité des politiques gouvernementales, sans oublier les petits arrangements entre amis.
Certes tout ceci n'est pas joli, joli mais pour faire pendant, il y a la vie privée de héros avec son épouse érudite amatrice d'Henri James, ses deux enfants adolescents avec lesquels il a quelquefois des échanges vifs, ses amis et alliés à la questure où il travaille, comme la délicieuse Elettra toujours habillée à la manière d'un top model et petit génie du piratage informatique.
Dans cet ouvrage, Donna Leon aborde la question de l'histoire récente de l'Italie et de la façon dont les contemporains occultent les ravages du fascisme dans la société civile. Un voile d'oubli a été pudiquement jeté sur des agissements peu honorables mais certains se refusent à tourner la page.
La jeune Claudia brillante étudiante de Mme Brunetti tente de réhabiliter l'honneur perdu de son grand-père accusé (et condamné) pour avoir fait commerce d'oeuvres d'art spoliés aux malheureux qui fuyaient la dictature mussolinienne. Quand elle est retrouvée chez elle, sauvagement poignardée, Brunetti déduira à juste titre que les recherches qu'elle menait sur le passé sont probablement à l'origine de la haine qui a armé son meurtrier.
L'Italie a toujours été terre artistique et les oeuvres d'art qui s'y trouvent à profusion ont suscité bien des convoitises en ces temps troublés et plusieurs décennies après, la mémoire des faits reste vivace et les ressentiments intacts...
Une belle enquête qui met une fois de plus en avant les qualités humaines de Brunetti et son sens incomparable de la mesure en toute chose, probablement le fruit de ses bien-aimés auteurs grecs et latins dont la lecture constitue son loisir préféré.
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Sans mettre son talent en doute, je réserve généralement les romans de Donna Leon à la détente, le soir tard ou dans le train. Ce n'est pas du très grand polar mais cela se lit avec plaisir ! Certes, les thèmes abordés sont parfois un peu répétitifs, mais les enquêtes et leur résolution ne sont pas mal ficelées. C'est aussi une manière de revisiter Venise et de suivre Brunetti dans des itinéraires souvent empruntés et des lieux familiers (en évitant si possible les touristes)j. Sans oublier les petits cafés et la cuisine De Paola

Une question d'honneur (2001), pris au hasard dans ma bibliothèque de proximité, m'a agréablement surpris. Donna Leon y aborde l'acquisition d'oeuvres d'art par certains marchands peu scrupuleux au cours de la seconde guerre mondiale. L'occasion d'évoquer cette période difficile de l'histoire italienne et de cerner un peu plus précisément quelques personnages familiers des aventures du commissaire, membres de la famille ou amis proches. Sans oublier l'enquête du commissaire qui - grâce à sa connaissance du milieu vénitien et à son intuition - découvrira bien des secrets et des magouilles à partir d'un assassinat mystérieux. Avec, au fil des pages, un Brunetti bien sombre se remémore sa relation avec son père et médite sur son destin lors d'une visite au cimetière de San Michele.

Lien : http://www.polarsurbains.com..
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Bien écrit, bien traduit, mon deuxième Donna Leon, j'ai trouvé l'intrigue un peu en dessous de "Mort à la Fenice" mais c'est toujours un grand plaisir de lecture, notamment grâce à la complexité des personnages et leur appartenance à cette société vénitienne particulière et pleine d'histoire
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Guido Brunetti est un véritable Vénitien. Historique. Policier de surcroît. Amoureux de sa ville et des bonnes (et belles) choses en général. Je l'avoue, j'adore le héros créé par Donna LEON, qui n'a rien d'une Vénitienne, ni d'une policière, puisqu'elle est américaine et écrivain. Et pourtant...
http://macuisinerouge.canalblog.com/archives/2006/05/23/1936886.html
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Une étudiante De Paola demande à rencontrer Brunetti puis est assassinée . Ainsi commence une enquête qui amener le commissaire à se pencher sur le passé , la période fasciste , qui ne passe vraiment pas : fils et victimes du Duce , anciens résistants mais aussi nostalgiques du dictateur déchu et profiteurs de guerre . Une très vieille dame qui possède des trésors dans son appartement , des notaires véreux , de cet imbroglio sordide se dévoilent des histoires d'amour mortelles.
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Une enquête policière dans Venise, une ville décrite rue par rue par l'auteur. Avec Google Earth, on peut suivre les visites du commissaire Brunetti, cela ajoute à la compréhension de la ville.
Outre ce point, le livre s'avère surtout intéressant sur les questions qu'il pose sur l'homme en temps de guerre (ici 2ième guerre mondiale): le positionnement des gens durant cette période italienne trouble, l'achat plus ou moins frauduleux des oeuvres d'art.
Enfin, on retrouve toujours en trame de fond, la corruption et le système politique italien (le trait toujours très caricatural...) décrit par l'auteure américaine vivant à Venise.

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