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Citations sur La Lyre et le Glaive, tome 1 : Diseur de mots (40)

Bien qu'issus de deux versants différents, les estivants n'entraient pas en rivalité. Ils avaient conscience d'appartenir à une confrérie privilégiée ; leur existence se déroulait bien au-dessus de celle des autres mortels, ce qui leur conférait une supériorité dont ils tiraient orgueil. Ils ne se connaissaient qu'une ennemie : la montagne. L'entraide seule permettait de survivre à ses caprices. Là-haut, il n'y avait pas place, comme dans les bas, aux mesquineries. (p. 376)
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_ Depuis toute petite, j'ai aimé les carrefours. Quel chemin prendre ? Celui de droite ? Celui de gauche ? Quand rien n'oblige, le choix est déjà une aventure. (p. 202)
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_ Hartl-èr ? Puis-je formuler une requête ? Quand vos soldats m'ont... invité dans votre demeure, ils m'ont délesté de mon glaive. J'aimerais le récupérer.
_ Les mots ne suffisent donc pas à ta protection ?
_ Je n'ai que lui, quand vos arsenaux en regorgent. Disons que cette arme vous sera d'un plus grand secours dans ma main qu'entreposé dans un magasin.
Prophétie ou sort ? Chacune des paroles du diseur de mots comportait une ambiguïté qui mettait Skilf mal à l'aise. Maintenant qu'il avait obtenu de lui ce qu'il voulait il
avait hâte de le voir quitter l'audience. ( p. 104)
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La guerre ne connaît qu’un vainqueur. Mort est son nom. Même celui qui survit demeure à jamais marqué de son sceau.
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_ Si l'homme n'est pas le jouet de dieux dont les raisons lui échappent, il faut qu'il ait le coeur bien sombre pour infliger à ses semblables ce qu'il leur fait subir. (p. 125 )
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On disait en Solkstrand que le hartl était juste parce qu'il frappait avec une égale sévérité tous les prévenus, les puissants comme les humbles. On aurait tout aussi bien pu dire qu'il était injuste, parce qu'implacable avec tout le monde. Sauf qu'il aurait été imprudent de le taxer de cruauté. ( p. 73)
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La Forêt profonde nourrissait ses rêves presque chaque nuit. Moins comme un souvenir que comme un appel. Urskogar, la mère de toutes les forêts. Il ne comprenait pas pourquoi AEsa l'en avait exilé. (p. 31)
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- Approche, Fille-Farouche !
Elle obéit, sans crainte ni espérance, comme anesthésiée par la caresse de son regard.
- Danseras-tu pour moi ?
La requête prit Varka au dépourvu.
- S'il te plait, insista la Suprême Souveraineté.
La Helgee avait déjà vu un sourire semblable, sur le visage d'une vieille femme. Il avait accompagné une partie de son enfance. Il avait scellé des paroles terribles, quand, dans l'ombre de la Visiteuse, l'Aïeule avait tracé son chemin. Le pied de Varka se souleva malgré elle. Et elle dansa.
Elle dansa le désarroi qui s'était emparé d'elle ce soir-là. Elle dansa sa révolte et la détestation dans laquelle elle avait tenu le voyageur qui la promettait à une destinée funeste. Elle dansa le déchirement de la séparation, la joie des retrouvailles, l'élan qui la poussait vers le diseur de mots. Elle ne cacha pas la détresse que lui avait procurée les révélations arrachées à Hòggni, ni sa jalousie, ni sa hargne à triompher d'un souvenir. Elle dansa la langueur et la fureur de l'amour, le triomphe des corps possédés par le désir, la douceur de s'endormir dans la tiédeur de l'autre, le plaisir que procure au-delà des mots la sonorité d'une voix. Elle dansa le grain, le fumet d'une peau, le goût d'une humeur. Elle dansa le désordre, l'agitation, l'ouragan, la tempête. Elle dansa l'amour.
Et tandis qu'elle dansait Gydja comprit pourquoi rien ni personne dans ce monde n'empêcherait la Dàtsen de trembler.
Rien. Personne. Pas même deux comanifestations.
Alors, pour la première fois depuis la nuit des temps, l'Axe-divin éclata d'un rire qui, partout, provoqua l'essor des oiseaux, affola les bêtes au fond de leurs terriers et mit en branle les troupeaux. Un rire qui dépassa les limites du Monde pour retentir jusqu'en Urskogar.
Là, une créature d'ombre rejeta en arrière sa tête couronnée de cornes et lança un long brame.
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S'il était une leçon que la vie lui avait apprise, c'était bien que chaque individu joue sa partie aux dépens des autres et qu'on ne peut être trahi que par ses proches. (p. 316)
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Ce soir-là, la danse de Varka exprima la tristesse.
Peu à peu, Kelt apprenait à déchiffrer le langage de ses gestes. Et lui venait l'idée que, si la Vérité avait choisi de s'exprimer dans sa bouche par des mots, elle s'emparait du corps de Varka quand celle-ci se mettait à danser. (p. 280)
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