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Après "Le grand effondrement" et "La communauté", "La bataille de la douceur" est le dernier volet de la trilogie Lou après tout de Jérôme Leroy, roman d'anticipation.
À la fin du deuxième tome, Lou, Amir, la petite Cesaria et Maria tentent de s'affranchir de l'autorité du délégué de la communauté Wim, Michel Sanders en s'enfuyant. Leur dernier espoir est de trouver cet endroit épargné par l'horreur : "La Douceur". Mais ce lieu dont ils ont entendu parler leur permettra-t-il de trouver enfin une vie calme et apaisée ?
Au début de ce troisième tome, nous retrouvons Lou, les cheveux gris, à la Douceur, une grande fédération de communautés fraternelles. Depuis sa maison d'Eymoutiers, tout près de la Vienne, sur le plateau de Millevaches, au centre de la France, elle commence à écrire ses souvenirs à la demande des Cueilleurs d'Histoires qui collectent tous les témoignages des dernières années ayant précédé la Grande Panne. Elle va alors nous présenter les trois personnages qui, au moyen de la Mélodie ont changé l'histoire de la Douceur, en 2053, l'année même où Lou fuyait Wim avec Amir, Cesaria et Maria. Cette nuit du 13 octobre 2053, au menhir du Pilar, s'était joué le destin de la Douceur. Cette première partie s'intitule Cyb Melody.
Lou nous raconte ensuite ce terrible périple qui va la conduire avec ses compagnons jusqu'à la Douceur où ils n'arriveront que trois et qui durera 18 mois. Tout au long de cette traversée, titre de la deuxième partie, ils essaieront non sans mal à faire face aux Cybs, aux Bougeurs, mais aussi aux Gardiens de Wim partis à leur trousse ainsi qu'à d'autres dangers.
Épuisés, ils arrivent enfin jusqu'à la Douceur.
Lou sait qu'un déferlement, un véritable raz-de-marée, un truc terrifiant est en route. Elle tente de leur faire prendre conscience de la menace qui pourrait détruire cette bulle de bonheur et tout ce que "les Amis" ont mis sur pied.
Encore une fois, Jérôme Leroy a su m'emmener dans cet univers post-apocalyptique de façon brillante avec cette histoire qui finalement n'est pas si éloignée de la réalité, au regard de la crise sanitaire actuelle, du réchauffement climatique déjà en marche, de la présence toujours plus prégnante des écrans. Aussi, cette lecture pourrait nous amener à réfléchir pour essayer de prévenir une telle catastrophe.
Cette dystopie dans laquelle l'action et le suspense sont omniprésents, aborde des thèmes très sérieux comme le totalitarisme, l'emprise des objets connectés, le réchauffement climatique, les dangers du nucléaire, la résilience, la recherche de soi...
Mais ce qui se dégage, à mon avis de la lecture de cette trilogie c'est l'amour, la passion pour les livres et la poésie léguée à Lou par Guillaume, la volonté et la combativité de l'héroïne. L'auteur sait à merveille, grâce à des qualités narratives évidentes nous faire partager avec émotion les joies et les souffrances des protagonistes.
L'étude psychologique des personnages est particulièrement réussie et nous les rend fortement attachants. Il est intéressant aussi que l'histoire se déroule en France.
Si les horreurs dont sont capables les hommes sont bien évoqués, une note d'optimisme est très présente dans ce dernier opus, avec l'espoir d'un monde plus respectueux, même si cela semble peut-être un peu trop utopique.
Au cours du récit, Maria, en découvrant la Côte d'Albâtre dit "Ça continue comme ça jusqu'au Havre. Mon Dieu, que ce monde était beau ! Qu'en avons-nous fait ?". Je n'ai pu m'empêcher alors de penser à cette magnifique chanson de Dominique A "Rendez-nous la lumière" dont le refrain est : " Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté. le monde était si beau et nous l'avons gâché. Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté. Si le monde était beau, nous l'avons gâché. "
En résumé, Lou après tout est une trilogie fortement addictive, une excellente fiction où la tension est présente du début à la fin.
Agissons rapidement pour ne pas arriver à ce Grand Effondrement et gardons l'espoir d'un monde qui deviendrait "La Douceur" !

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Une saga qui atteint son apogée avec ce dernier tome. Des personnages charismatiques, le plaisir de la légende qui se met en place, comme une histoire que l'on raconte au coin du feu. Lou, cette jeune femme si forte et qu l'on a vu mûrir et grandir nous narre sa volonté de reconstruire et de connaître le bonheur auprès d'amour. Un roman en 2 parties... La suite sur le blog.
Lien : http://livresque78.com/2020/..
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Beeeeh, j'ai été un peu déçu par ce dernier tome.

Je m'attendais à autre chose peut-être, mais en tout cas, arriver à la fin de cette lecture ne m'a pas comblé.

Déjà le défaut majeur selon moi c'est ce système de Flashbacks. Autant ça marchait dans les premiers tomes parce que c'était utilisé avec parcimonie et sans en dévoiler trop, autant là c'est comme de lire un résumé de l'histoire avant de lire l'histoire. "Salut, j'ai 90 ans aujourd'hui, tout s'est bien passé dans ma vie, je vais vous la raconter".
Sans trop exagérer, le récit est bourré de "xXx est mort ce jour-là, voici comment.: [...]", ou "Tout s'est bien fini, heureusement car ça avait mal commencé, je vais vous raconter"
Dans un roman où la survie est au centre de l'histoire, où elle est en fait l'enjeu principal, être spoilé au début de chaque épisode enlève toute la saveur de la découverte. Cette façon de faire empêche selon moi de ressentir assez d'émotions pour se sentir impliqué dans l'histoire.


J'ai aussi moins apprécié la tournure que prend la Mélodie. Ça manque selon moi de cohérence, et c'est amené bizarrement dans un récit qui jusque là a été très réaliste.

L'épisode de Wim et de son délégué manque aussi de cohérence et est assez bâclé selon moi.

Bref, au final, j'ai trouvé que ce dernier tome n'était pas dans la continuité des deux précédents. Je n'ai pas détesté la lecture, je suis même arrivé facilement au bout des 500 pages, car ça reste fluide et bien écrit, mais je n'ai pas été captivé par l'histoire.

Une chose qui m'a par contre beaucoup plu, c'est la description de la Douceur. Ça peut sembler Bisounours, mais je crois que c'est la première fois que je découvre dans un roman post-apo une communauté bienveillante à tous égards, où il n'y a pas de revers de la médaille. Où l'entraide et le bien-être de la communauté passe avant tout, et sans que ce soit malsain.
Ce fut assez rafraichissant, je dois dire...
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Résumé : Lou quitte Wim avec Amir, Cesaria et Maria, après sa mauvaise expérience. Ils prennent la route en direction de la Douceur, qui serait le dernier bastion de paix dans le pays. Mais la route est longue, le temps imprévisible, et ils sont pris en chasse par la communauté de Wim…

Mon avis : J'ai lu ce tome 3 un bon moment après la lecture des premiers, et j'ai été un peu désarçonnée au début, car c'est une Lou âgée qui reprend le récit, et qui permet en même temps de rassurer son lecteur, car on sait qu'elle est vivante, et que la Douceur existe toujours. Mais j'ai trouvé que cela enlevait du suspens au récit, qui se montre du coup moins angoissant, car on sait que cela se terminera bien.

L'auteur a fait le choix dans ce tome 3 de donner la parole à une Lou qui a vécu longtemps, et qui laisse son témoignage écrit de toutes ces années difficiles avant la vie en paix à la Douceur.

La vie est bien plus agréable à la Douceur que dans le reste du pays, dans ces années après l'effondrement, mais le danger est toujours là, surtout avec les Cybs, jusqu'au jour où trois personnes de la Douceur trouvent un jour la Mélodie, qui va enchanter les Cybs et permettre à la Douceur de vivre plus en sécurité. Les trois jeunes gens à l'origine de la Mélodie ont été portés par un instinct, une magie qui les a fait se rencontrer et trouver ensemble la Mélodie du miracle.

Mais il y a le danger des Bougeurs qui se rapprochent comme une immense vague et qui pourraient détruire la Douceur.

Et Lou est partie sur les routes avec ce danger juste derrière elle, et le chemin sera long, difficile, et douloureux avant qu'elle puisse atteindre ce havre de paix en danger.

Ce tome 3 se lit un peu comme un témoignage et un testament de Lou pour connaître la vérité ces années après le grand efffondrement, sur la noirceur de l'âme humaine, mais aussi ses bons côtés, sa solidarité, sa communion avec la nature, qui permet d'écouter ce que l'esprit et le coeur ont à exprimer en leur for intérieur et qui peut changer la vie.

Une trilogie forte et poignante, qui met en garde contre les dangers d'une société hyper numérique, qui a peur de la différence, se coupe des autres, et se réfugie dans des paradis virtuels ou artificiels qui détruisent la vie.

Par opposition, la vie à la Douceur montre des gens qui acceptent les autres, sans chef, et surtout à l'écoute de la nature, qui envoie des messages à qui sait les écouter. Et l'amour de Lou pour la poésie montre que la littérature peut aussi sauver les hommes et leur rendre espoir.
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Comme dans ses précédents tomes, Jérôme Leroy reprend le flash-back comme construction de récit. Dans le grand effondrement, alors qu'il était en train de mourir, Guillaume nous racontait la fin du monde, dans La communauté, c'est Lou qui, en deuil se remémorait sa vie d'errance avec Guillaume. Cette fois-ci, La bataille de la douceur s'ouvre sur une Lou âgée de 90 ans qui revient avec parfois nostalgie, parfois horreur, sur les événements tragiques qui ont marqué son existence alors qu'elle était une jeune adulte. Oui, elle a survécu et, après n'avoir connu que des années d'errance et de violence, Lou a dû apprendre le bonheur, le calme et la paix.

Et tandis que Lou raconte, les pièces du puzzle s'assemblent peu à peu. Après avoir découvert comment les hommes ont détruit leur monde et tenté de survivre à l'apocalypse, nous allons enfin assister à la reconstruction d'une civilisation. Une civilisation différente de la nôtre dans laquelle les hommes auront appris de leurs erreurs. Saga d'envergure qui s'étend sur des dizaines années, Lou après tout nous raconte tout le cheminement d'une humanité en perdition qui pensait avoir tout perdu, mais qui finira par trouver en son for intérieur les moyens de redémarrer à zéro. À travers Lou et Guillaume, deux personnages marquants (oserais-je dire mythiques ?), Jérôme Leroy nous raconte l'histoire du monde, de sa fin et de son recommencement.

Enfin, si la plupart des oeuvres de postapo mettent en avant la perte d'humanité, Lou après tout veut, au contraire, nous montrer l'humanité telle qu'elle est, dans ce qu'elle a de plus dur, mais aussi de plus beau. Personnellement, j'ai toujours adoré le postapo et j'ai lu et vu des dizaines d'oeuvres de ce genre. Pourtant, Lou après tout m'a montré quelque chose dont manquent cruellement toutes ces oeuvres et qui fait que cette trilogie se démarque et est même sans aucun doute la meilleure oeuvre du genre. Cet élément dont manquent les autres, c'est l'espoir, l'espoir que les choses vont s'arranger, que les hommes vont comprendre, l'espoir de tout recommencer. Jérôme Leroy nous a, en tout cas, gâtés avec cette trilogie unique et incontournable.

Vu la quantité de romans, bande dessinée et mangas qui attendent sur mes étagères, je relis rarement mes livres. Pourtant, je sais que Lou après tout fera partie des exceptions et que dans 5 ou 10 ans, j'aurai envie de rouvrir le premier tome. Et ça, c'est le plus beau compliment que je peux faire un livre. Bref, merci Jérôme Leroy !
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Dans ce troisième volume du roman "Lou après tout", l'héroïne parvient au terme de sa quête. Quête d'identité où elle découvre enfin la vérité sur ses origines et quête symbolique d'un Eldorado rêvé, La Douceur, société idéale de la communauté des survivants d'Eymoutiers où les compagnons trouvent enfin refuge.
Ce dernier texte est très dense, didactique et truffé de références littéraires et épiques (L'Odyssée d'Homère, la poésie de Ribaud ou d'Apollinaire).
Lou, devenue vieille et sage est chargée de retranscrire pour les historiens de la Douceur - les "Cueilleurs d'Histoires"- ses aventures, depuis le soir de la Grande panne à Roubaix jusqu'à la Paix retrouvée au lendemain de la dernière bataille en Haute Vienne.
Les personnages sont toujours charismatiques et les situations hautement dramatiques. Tous les points restés en suspens trouveront là leur résolution, agençant définitivement toutes les pièces du grand puzzle disséminées par Jérôme LEROY.
Le lecteur oscille entre le monde de Lou, fait d'errances et de combats pour survivre à celui de la douceur, monde utopique où baignent l'harmonie, la magie et la non-violence.
Ce sont la littérature et la musique qui auront le dernier mot sur le chaos dans ce dernier tome qui clôt la trilogie et donneront la note d'espoir qui faisait cruellement défaut dans les précédents.
Néanmoins, l'ensemble interroge le lecteur sur les dérives de nos sociétés de consommation, valorisant le tout-numérique et l'individualisme mortifère. C'est un monde si proche du nôtre qu'on ne peut que s'inquiéter.
Coup de coeur pour cette saga romanesque (heureusement !) même si le troisième tome est, de mon point de vue, le moins réussi.
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Un final très émouvant qui clôt une saga magnifique et intense, pleine d'horreur et de vie, de chaos et d'amour...
La construction narrative basée sur le système des poupées russes (récit dans le récit, dialogue dans le dialogue) et sur des retours en arrière brise la linéarité des deux premiers tomes.
La référence permanente à l'Odyssée d'Ulysse prend, dans ce tome, toute son ampleur et toute sa force : l'errance, les combats, les monstres, l'importance de la famille et de l'amour (Lou et Guillaume peuvent apparaitre comme les nouveaux Pénélope et Ulysse de l'Apocalypse), les rivages méditerranéens qui terminent le livre et donnent une identité à Lou.
Lou apparaît comme un nouvel Homère, la vieille femme qui raconte et écrit des histoires pour que celles-ci ne tombent pas dans l'oubli.
La littérature et la poésie, comme dans le fabuleux EXTINCTA de V.Dixen, sont les piliers sur lesquels l'humanité peut s'appuyer et oublier le cauchemar d'un monde détruit et laissé à l'abandon, les phares qui illuminent l'avenir de ceux qui restent debout .
L'ultime beauté dans un monde de mort.
Les derniers mots de la dernières page sont bouleversants et donnent une nouvelle dimension au titre.
C'est la gorge nouée et les yeux humides que j'ai fermé ce dernier tome....
Lou et Guillaume, présent à chaque page, me manqueront....
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Lou après tout, c'est une série géniale qu'il serait bien dommage de ne réserver qu'aux ados. Je ne savais pas quoi attendre de ce troisième et dernier opus. J'ai été saisie dès les premières lignes, mais je ne vous dirai rien car il faut vraiment, vraiment vous plonger dans cette lecture. N'en attendez rien, laissez-vous porter, vous serez transportés ! C'est contemporain, c'est réfléchi, c'est intelligent, c'est novateur, c'est un vrai coup de coeur pour chacun des tomes.
Merci Jérôme Leroy pour ces trois pépites.
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La bataille de la douceur n'est en fait que la fin du dernier volet de cette trilogie et on en connaît l'issue heureuse puisque c'est Lou, âgée de 77 ans, qui en fait le récit pour les "cueilleurs d'histoires" (jolie expression) ; les références à l'Odyssée sont aussi nombreuses que les citations poétiques, d'Apollinaire et Rimbaud principalement. Après l'apocalypse, voici venu le temps de la douce utopie où les Arts sont tout puissants contre la barbarie.
J'attendais davantage de détails sur Césaria (comme sur Amir dans le volume 2) et le récit de l'enfance de Lou est anticipé à mon goût de trop nombreuses fois. L'épilogue boucle bien l'histoire et quelques noms de personnages secondaires nous font discrètement revivre des étapes de l'épopée sans les répéter. J'ai apprécié la construction de ces trois volumes même si le début du dernier nous éloigne un peu longtemps du périple de Lou pour évoquer ce qui se passait dans la douceur tandis qu'elle était en chemin.
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Devenue vieille dame, Lou qui vit maintenant dans la douceur y est devenue une sorte de légende. Elle décide d'écrire son histoire pour laisser une trace mais aussi pour démystifier certaines partie de son histoire. Elle raconte d'abord à partir de témoignage comment la mélodie à tout changé pour le monde. Puis elle se remémore son odyssée entre la communauté de Wim et la douceur, odyssée compliqué par la la traque du délégué et un énorme rassemblement de bougeurs toujours plus dangereux.

Ce troisième tome est à la fois différent des deux premiers tomes et dans la même lignée.

On découvre tout d'abord la douceur à deux périodes différentes : entre le grand effondrement et la découverte de la mélodie mais aussi au moment où Lou est devenue une vieille dame. La douceur est une communauté apaisée où il y a finalement peu de règle en dehors de la bienveillance. C'est charmant. On comprend que Lou s'ennuie un peu dans ce monde protégé tout en s'y sentant vraiment bien. On la comprend, quand tout se passe bien, il n'y a pas vraiment d'histoire. le lecteur aurait pu s'y ennuyer aussi mais le temps de tout découvrir, de bien comprendre comment les choses se sont passées, on retrouve Lou sur les routes.

Comme les tomes précédents, nous retrouvons une construction en flashback. La forme est un peu différentes puisque Lou est la narratrice et qu'il s'agit de ses souvenirs ou de témoignages mais ces aller-retour, toujours aussi maitrisés, distillent les infos en ménageant le suspense. Il est moins question du monde d'avant le grand effondrement quoi qu'on en apprend encore un peu.

La culture est toujours aussi présente comme quelque chose qui peut sauver. Lou qui a tellement aimé l'Odyssée raconte son voyage et fait elle-même le parallèle. Les poèmes de Guillaume prennent une place à part dans la douceur. Avec le retour à la stabilité, le fait de fixer ce qu'il s'est passé devient important.

Lou en profite pour souligner qu'elle a parfois fait des choix durs pour pouvoir survivre. C'est aussi ce que j'apprécie, les personnages ne sont manichéens. Les plus gentils font des crises de jalousies, décident de lâcher des gens...

J'aime quand une histoire est bien finie et là, elle est bien finie. L'odyssée de Lou prend fin. On prend le temps de savoir ce que deviennent chaque personnage, comment ils vivent par la suite, comment la douceur évolue. On en apprend aussi plus sur Lou avant d'être trouvée par Guillaume. Petit à petit, tout se met en place.

C'est vraiment une belle trilogie avec beaucoup de suspense et une réflexion sur ce que l'on fait actuellement de notre monde.
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