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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Julie de Lestrange. La Nouvelle Arche. LDP. 2022. 793 p. 2 étoiles.
Un livre de SF en 3 parties (de la vie de l'héroïne).
1ère partie : 4 étoiles. 1-> 281
2ème partie : 2,5 étoiles -> 564
3ème partie : 1 étoiles. Arrêt de la lecture p. 660 (écoeuré, pas envie de savoir la fin…)
Je vous conseille d'acheter ce bouquin : c'est un bon rapport qualité prix, mais…
La 1ère partie nous fait vivre la révolte qui naît et se développe dans le coeur de Mathilde, une scientifique comme il y en a beaucoup et qui a comme un petit nombre hic et nunc, le courage de s'exprimer contre le dogme.
Excellent récit. L'auteure développe suffisamment le fait que s'opposer à un pouvoir dogmatique scientifique ou autre expose non seulement l'individu-même mais également ses amis, sa famille, ce qui provoque l'isolement du révolté et sa souffrance. L'auteure nous invite par l'entremise de Mathilde à faire un EFFORT pour comprendre ce qui se passe autour de soi et en soi et de prendre des décisions en conscience. En ces temps de crise à tendance autocratique…et de vagues d'injections, voici une piqûre de rappel…qui fait du bien à l'humanité. le propre de la SF. J'ai aussi lu dernièrement 1984 de Orwell : un must qui complète ce roman-ci.

Ce qui m'a moins plu, ce sont les incohérences « scientifiques ». Exemple : chacun possède un ondophone (l'équivalent des smartphone dont la puce est placée dans le corps humain.
L'ensemble des informations (santé,…) numériques individuelles sont centralisées afin d'aider les individus à mieux gérer leur santé (le rêve breveté de Bill Gates - Microsoft).
P 126, une incohérence. L'auteure nous fait croire que Mathilde est indétectable dans la décharge mais c'est impossible : l'ondophone du récit = notre smartphone et le système d'émission réception nécessite des répétiteurs qui permettent a triangulation, càd que le système sait où chaque individu est et à quel moment (comme aujourd'hui avec votre gsm, votre GPS, votre PC, qui utilisent le wifi).
P 154 : un second manque de réalisme : un hélicoptère pourchasse Mathilde alors qu'elle se déplace dans la forêt…si elle échappe à la surveillance dans un dépotoir, elle est certainement encore plus en sécurité lorsqu'elle est sous le couvert des arbres d'une forêt…

Partie n°2. Cette partie est lente, plus décousue, et les personnages sont moins crédibles.
P 500 : les collapsologues en prophètes de l'humanité… : amusant , peu rassurant.
Quelques incohérences supplémentaires :
P 468 : Noah, le Directeur des service de renseignements (équivalent du FBI / CIA réunis) n'est pas …au courant (c'est le boss oui ou non ?)
P 491 : Noah ne sait pas que ses parents se sont « suicidés » ???
P 522 : Dès que la Résistance a appris pour Noah, elle aurait dû, vu sa valeur inestimable, exfiltrer Doris IMMEDIATEMENT.
P 546. L'auteure n'explique pas comment l'Armée a fait pour trouver le QG de la Résistance…
A partir de la page 616 , je commence une lecture en diagonale : 20 sec/page.
p. 636 : l'auteure nous dit que la frontière est fortement sécurisée mais ici elle nous dit le contraire : un véritable gruyère : alors c'est l'un ou l'autre ou les 2 mais alors on explique au lecteur.
P 660 : arrêt de la lecture. Trop d'incohérences scientifiques, psychologiques. Faiblesse du scénario de la dernière partie.
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