AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 330 notes
5
17 avis
4
23 avis
3
7 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce que je ne veux pas savoir et sa suite le coût de la vie constituent un cycle autobiographique. Deborah Levy, autrice anglaise née en Afrique du sud, conte d'une plume cynique et crue, toutes les espérances, les joies et les peines qui peuvent constituer une vie. Partie se ressourcer dans une petite pension retirée de tout, elle revient sur les lieux qui l'ont façonnée. On ne donne pas assez d'importance aux lieux…

Un projet littéraire loin des sentiers battus, ce diptyque n'est pas une simple autobiographique mais un véritable retour sur soi et en soi. Une façon d'interroger la vie et notre condition d'humain. Avons-nous un but ? La vie est-elle une fin en soi ?
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
Commenter  J’apprécie          40

📖Deborah Levy revient ici sur sa vie, d'abord sur son enfance en Afrique du Sud, alors régie par l'apartheid ; son père est militant de l'ANC, emporté sous ses yeux pour être emprisonné ; puis sur son séjour chez sa tante, où elle fait l'apprentissage de la liberté ; l'exil enfin en Angleterre, une fois son père libéré - elle est alors adolescente ; elle nous raconte alors les corvées ménagères quelle et son frère doivent faire, les escapades à la gargote du coin, son désir naissant de devenir écrivaine alors qu'elle écrit sur des serviettes en papier..... Et son admiration pour Virginia Woolf et Marguerite Duras....
📖Un récit en deux parties qui égrène et alterne souvenirs et réflexions sur l'acte d'écriture, la féminité, la liberté....
📖Ce récit, encensé par la critique, s'est vu décerner le prix Femina étranger 2020 ; suis pour ma part complètement passé à côté ; si j'ai bien compris le désir d'émancipation de l'auteure, son parcours intérieur, son cheminement intellectuel et les références qui la guident, j'ai trouvé l'ensemble.... dispersé et pour tout dire, assez brouillon.... on est très loin "d'une chambre à soi"....
Commenter  J’apprécie          30
Dans cette trilogie, Déborah Levy raconte sa vie. Une enfance partagée entre Afrique du Sud et Angleterre. Déborah est née en plein apartheid; son père, membre de l'African National Congress, a été emprisonné 5 ans. Un temps confiée à sa tante, à la libération du père, la famille s'exile, à Londres. Ces premières années de vie ont forgé la conscience, le désir d'émancipation et l'engagement humaniste de l'auteure qui revient ici sur ses souvenirs, sur toutes ces choses sur lesquelles a fermé les yeux pour avancer, ce sur quoi elle ne voulait rien savoir, si ce n'est sa volonté de devenir écrivaine.

Lire ces pages m'a laissé une impression de flottement très désagréable. La première partie faite de citations féministes et de digressions diverses ne m'a pas accrochée du tout. le seconde partie consacrée à l'adolescence de Déborah en Angleterre est à peine plus structurée mais heureusement émaillée d'interrogations existentielles non dénuées d'intérêt.

Le ton distant, le parti du détachement contribuant à l'ennui, j'ai été ravie de tourner la dernière page. J'avais pourtant lu des avis excellents, et le prix Fémina étranger 2020 auréolant les deux premiers volumes de ce triptyque était engageant mais force est constater que le rendez-vous est manqué, c'est beaucoup trop dispersé pour moi.
Commenter  J’apprécie          20
Première partie d'une trilogie autobiographique, ce livre de l'écrivaine britannique est touchant par ses souvenirs d'enfance en Afrique du Sud. Sans en faire des tonnes, elle relie des traits entre les différents points que constitue sa psychologie intime entre besoin actuel de se retrouver, évocation d'une jeunesse innocente, racisme et luttes politiques, exil en Angleterre, divorce des parents… le tout de manière suffisamment sensible pour en mesurer toute la sincérité.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (766) Voir plus




{* *}