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3,7

sur 453 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Par moments, je me demande s'il suffit de glisser régulièrement dans un texte des mots comme patriarcat, soumission, féminité pour en faire un objet digne d'attention ? Puis d'assaisonner le récit d'une certain nombre de citations (Dickinson, Beauvoir, Baldwin, Brontë, Bourgeois, Proust…) pour lui donner un semblant de consistance. Enfin, de glisser quelques pensées définitives et absconses pour emballer le lecteur telles que « la féminité n'étant de toute façon qu'un déguisement » ou encore « les seuls foyers sont ceux où l'on s'aime et ceux où l'on ne s'aime pas » avant de conclure par « la liberté n'est jamais libre ».
Pour être juste, Deborah Levy est capable de dire de belles choses sur la plomberie (on sait qu'il s'agit d'un point faible chez les Anglais), le vélo électrique, les poêles à gaz et, surtout, de bien les développer. Elle est moins volubile sur l'Eurostar, dommage, j'aurais aimé qu'elle approfondisse le sujet.
Bon, plus que le prix Femina étranger 2020, il s'agit du prix de la cinquantaine revisitée, une pâtisserie indigeste.
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Le fait que ce petit livre, pas uniquement par son volume, ait obtenu le Prix Fémina du roman étranger peut laisser dubitatif. D'abord ce n'est pas un roman mais disons une collection d'anecdotes et de réflexions personnelles de l'écrivain. Ensuite, le livre ne captive pas, il amuse parfois, fait réfléchir à d'autres, ennuie souvent. Que dire de ces trop longs développements sur la plomberie ou les trajets à vélo. Et bien rien. C'est du bavardage sans entrain, une philosophie du quotidien peut-être mais enfin il n'y a guère là d'exploit littéraire ou introspectif. Je voulais mieux connaître cette auteur dont on parle beaucoup mais je m'avoue très déçu et peu enclin à poursuivre l'exploration.
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Ce que je ne veux pas savoir et sa suite le coût de la vie constituent un cycle autobiographique. Deborah Levy, autrice anglaise née en Afrique du sud, conte d'une plume cynique et crue, toutes les espérances, les joies et les peines qui peuvent constituer une vie. Partie se ressourcer dans une petite pension retirée de tout, elle revient sur les lieux qui l'ont façonnée. On ne donne pas assez d'importance aux lieux…

Un projet littéraire loin des sentiers battus, ce diptyque n'est pas une simple autobiographique mais un véritable retour sur soi et en soi. Une façon d'interroger la vie et notre condition d'humain. Avons-nous un but ? La vie est-elle une fin en soi ?
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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