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3,7

sur 445 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avis très mitigé pour ce bouquin, prix fémina étranger quand même...
Une amie de Deborah Levy lui prête un cabanon pour qu'elle puisse écrire en toute tranquilité. Sa réflexion se nourrit des textes des écrivaines qui l'inspirent et qui ont elles aussi réfléchi à la question du déchirement entre la maternité et l'écriture : Duras, Beauvoir, Woolf , ainsi que Ferrante et Dickinson
Mais il y a beaucoup trop de détails sur sa vie quotidienne sans aucun intérêt , du style : " J'ai attaché mon vélo électrique et je suis allée acheter des tomates et des citrons verts ", une sorte de journal intime au ras des paquerettes, du remplissage...
Heureusement il y a aussi à côté de cela, plein de réflexions très pertinentes, profondes et ironiques. Elle nous transmet un récit poétique, drôle et souvent passionnant. C'est un chemin vers la liberté intérieure, qu'elle retrace au fil des souvenirs et de sa passion pour les artistes qu'elle aime.
Au bout du compte, un sérieux manque d'élagage, dommage !
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Deuxième volet de l'autobiographie de l'auteure, qui la cinquantaine venue, divorcée, déménage dans un appartement vétuste au sommet d'une colline avec l'une de ses deux filles. La vie quotidienne plus difficile, n'empêche pas ses réflexions sur la place de la femme dans la société et son besoin d'écrire qu'elle satisfait en s'installant dans un cabanon de jardin rustique prêté par une amie. le vélo électrique qu'elle acquiert, lui permet de grimper plus facilement la côte pour retrouver son appartement. Les références aux écrivaines féministes sont toujours là pour conforter ses idées, mais la lecture des deux textes successifs n'est pas parvenue à me convaincre de leur intérêt.
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Une lecture qui ne m'a pas déplu, car le livre est court et léger, mais qui ne m'a pas passionnée non plus... et qui sera vite oubliée. J'ai trouvé le sujet assez banal (la reconstruction d'une cinquantenaire divorcée) et son traitement chaotique (entre anecdotes souvent sans grand intérêt et réflexions parfois bien saisies mais peu approfondies). Quant à l'écriture, elle m'a semblé manquer de force et de personnalité, même si j'ai apprécié l'humour qui affleurait par endroits. Dans l'ensemble, je suis étonnée qu'un roman aussi anodin ait été couronné du Prix Femina Etranger. Mais peut-être suis-je passée à côté...
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C'est uniquement par pure curiosité que je me suis aventurée vers ce diptyque (qui en réalité est un triptyque dont le dernier volet paraitra plus tard), récit autobiographique libre d'une auteure sud-africaine dont je ne connaissais absolument rien.

Les deux volumes sont relativement courts, mais d'une densité littéraire certaine dont le fil conducteur est l'origine de sa vocation d'écrivain puis ses débuts en écriture.

Deborah Levy est née, blanche, en Afrique du Sud au temps de l'appartheid, alors que son père est un fervent militant de l'ANC. Cela forge très tôt sa conscience, son engagement humaniste.

Le premier volume est principalement consacré à son enfance jusqu'à son arrivée en exil en Grande Bretagne alors qu'elle est adolescente. Il s'agit d'un récit assez distancié, parce que Déborah pose ses mots alors qu'elle est à Majorque pour remettre un peu d'ordre dans sa vie.

Le second volume, montre l'auteur, divorcée, mère de famille, en perpétuelle bataille pour se maintenir à flot économiquement, et percer dans la vie littéraire.

Si j'ai pris plaisir à lire le premier volet et que son contenu m'a réellement intéressé, je reste assez dubitative en ce qui concerne le second que j'ai trouvé nettement plus nébuleux, et donc moins captivant, selon moi bien entendu.

Fort heureusement les deux volumes sont assez courts ; un second volume plus conséquent m'aurait sans aucun doute davantage découragé faute de pouvoir y trouver une certaine logique et d'y donner un sens suffisamment cartésien.

Contente de les avoir lus, mais pas vraiment motivée pour découvrir l'oeuvre romanesque de l'auteur, tel est mon sentiment à l'issue de la lecture de ces deux opus. En ce qui concerne le troisième et dernier, je verrai au moment venu !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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On m'avait dit, tu verras, ce roman, il est pour toi. Visiblement, il ne suffit pas de me raconter des histoires de quadra ou quinqua fuyant un mariage pour me séduire. J'ai un peu plus aimé cet opus par rapport au précédent, il y a de belles phrases importantes mais ce n'est sans doute pas assez développé pour me plaire, ce qui n'enlève rien à ses qualités. Je vais tout de même poursuivre la trilogie.
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📖Deuxième partie du projet autobiographique, l'auteure, comme pour "ce que je ne veux pas savoir", revient ici sur son parcours de femme et de mère, en alternant là encore passé et présent ; cette fois-ci, le propos est moins dispersé, plus construit ; un divorce douloureux, une grande maison confortable qu'elle quitte pour aller habiter au nord de Londres, dans un appartement mal chauffé....
📖... deux filles à élever et la cinquantaine qui est là ; tout est à reconstruire, ou plutôt, à déconstruire pour se délester du rôle de femme-mère au foyer assigné par la société afin de répondre aux besoins du mari et de la société elle-même et devenir enfin soi-même, se choisir une vie libre, c'est-à-dire, libérée du diktat "des autres" - cette liberté là a un prix...
📖Dans cette deuxième partie, le désir d'indépendance inspiré par "une chambre à soi" de Virginia Woolf et aussi par Simone de Beauvoir est plus clair, le récit moins éparpillé que dans le premier opus - le propos plus structuré...
📖Un récit plus construit que le précédent - une écriture simple et agréable....
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Deborah Levy a écrit ce recueil de 150 pages après son récent divorce. Avec ses enfants, elle doit vivre dans un appartement quelque peu délabré au sommet d'une colline dans le nord de Londres. Pour écrire,
elle a besoin d'un espace et dégoté auprès d'une amie une petite cabane au fond d'un jardin. Entre bric et broc, elle y trouve le charme escompté et l'inspiration

Nous suivons donc les pérégrinations d'une femme qui refait et reconstruit sa vie. le foyer qu'elle a façonné n'est plus, le couple qu'elle a entretenu a volé en éclats. Que lui reste-il aujourd'hui ? La liberté, une nouvelle liberté et le désir de faire ce qui lui chante

Elle partage cette expérience sur quelques mois. L'expérience de se retrouver seule et de devoir se réinventer sans limite
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Une femme divorce à 50 ans. Elle se transforme et se sent plus forte qu'avant, même si sa vie est moins facile. Elle tombe amoureuse de son vélo électrique et apprend à déboucher un lavabo.

Elle invoque Emily Dickinson et Louise Bourgeois pour l'aider dans cette phase d'adaptation à une nouvelle cellule familiale, un nouveau statut social et surtout, à un nouveau « bureau », en réalité, un abri de jardin encore habité par les outils et le congélateur (bruyant) de l'amie qui le lui prête. Mais c'est ça ou rien et elle finit par aimer ce lieu, qui constitue « sa chambre à elle », en respect du principe énoncé par Virginia Woolf, experte en la matière : le lieu où elle peut enfin écrire.

Elle nous raconte ses rencontres avec des bellâtres grisonnants qui s'écoutent parler et ne prononcent jamais le prénom de leur femme (visiblement un classique en soirée).
Elle danse comme si sa vie en dépendait, avant de rentrer dans la nuit, cheveux au vent, n'ayant besoin de personne sur son fidèle vélocipède amélioré.

Il est également question d'oiseaux. Sachez-le.

Deborah Levy écrit à la troisième personne, a recours à un "je" qui n'est pas tout à fait elle, mais qui lui ressemble. Avec humour et finesse, elle nous fait part de son expérience à un moment-charnière de sa vie. Les récits/témoignages de femmes dans cette tranche d'âge ne sont pas légion et ce livre a le mérite de nous parler des plaisirs et difficultés d'une femme artiste quinquagénaire, entre autres les injonctions paradoxales que la société fait peser sur les mères même quand les enfants ont grandi.

L'autrice s'exprime à travers d'anecdotes. C'est là à mon sens que le bât blesse. J'ai trouvé la narration vraiment trop décousue et le tout un peu superficiel. le registre adopté n'a pas réussi à éveiller chez moi des émotions durant ma lecture. Il y a dans ce livre quelque chose qui m'a empêchée de « rentrer dedans » et je suis donc restée un peu « en-dehors » malgré moi…

« le coût de la vie » dont il est question dans le titre est plus précisément celui de la liberté. On apprend que si on veut gagner, il faut aussi accepter de perdre, et que ça en vaut la peine.

C'est déjà ça de pris.

Livre lu dans le cadre du Grand prix des lectrices Elle 2021.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Dans la suite de « Ce que je ne veux pas savoir », Deborah Levy continue son triptyque autobiographique et nous arrête ici à l'épisode Divorce/reconstruction.
J'aurais titré « le Goût de la Vie », comme les glaces à l'eau goût « citron vert » qu'elle traque dans le commerce de son quartier et ramène à sa mère mourante à l'hôpital. Comme le goût du poulet qui valse dans la pente de la colline et meurt une deuxième fois, écrasé par une voiture ou le goût fort de l'Aguardienté « un remède au deuil » partagé entre amis, un goût de féminisme.
Dans son cabanon prêté au fond d'un jardin, elle écrit, le jaune omniprésent, canari, citron, veste jaune d'un compagnon de paresse … Elle explique avec humour et légèreté, le déménagement d'une belle maison pour un appart' : eau froide, ténèbres et lampe de poche, l'absence d'eau, la cinquantaine, les courses et son vélo électrique, rebel et militant, personnage quasi central de son histoire.
Regard et réflexion sur une tranche de vie, le coût de la vie, est un roman à l'aspect léger se penchant sur les moments dramatiques qui peuvent nous toucher.

« Il faut de l'habileté, du temps, de la dévotion et de l'empathie pour fonder un foyer qui fonctionne et dans lequel tout le monde se sent bien. C'est surtout un acte d'une générosité immense que d'être l'architecte du bien-être de tous les autres. »
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