C’est sacré, un amour d’enfance, rien ne peut vous l’enlever. Ca reste là, ancré au fond de vous. Qu’un souvenir le libère et il remonte à la surface, même avec les ailes brisées.
- Il doit bien y avoir quelque chose qui te passionne, que tu aimerais faire plus que tout, un rêve à accomplir ? ajouta-t-il en ramassant un second tas de feuilles.
- Apprivoiser la nuit ! balbutiai-je.
J'aime les rides qui se sont formées autour de sa bouche et de ses yeux. Je sais qu'elle les déteste ; moi elles me rassurent. C'est notre vie à tous les deux que je lis sur son visage.
C est bien connu,les hommes trompent leurs femmes , et on se demande avec qui?avec qui, sinon avec des femmes qui trompent aussi leurs hommes ?
Ce qui me fait le plus mal c'est de te voir si seul quand tu es avec moi.
Un dernier baiser à sa mère est comme un rideau qui tombe pour toujours sur la scène de votre enfance.
"Je n'aurais pas dû la rencontrer. Quelques jours plus tôt, je n'avais pas besoin d'elle, ma vie était ce qu'elle était mais au moins elle tenait debout. Maintenant, sans nouvelles de Cléa, tout s'écroulait autour de moi. C'est moche d'avoir à guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux."
L'amour, c'est peu-être comme une ombre, quelqu'un le piétine et part avec.
Ces traits ont changé, mais ses yeux débordent d’une tendresse qui ne vieillit pas. Vos parents vieillissent jusqu’à un certain âge, où leur image se fige en votre mémoire. Il suffit de fermer les yeux et de penser à eux pour les voir à jamais tels qu’ils étaient, comme si l’amour qu’on leur porte avait le pouvoir d’arrêter le temps.
Imaginez ce qu'il lui avait fallu de malheur à cacher pour s'inventer une correspondance qu'il n'avait jamais connue. Son existence était comme un puits sans fond, un puits de tristesse impossible à combler, qu'Yves avait juste été capable de recouvrir d'un couvercle en forme de lettre imaginaire.
C'est son ombre qui m'avait soufflé tout ça au creux de l’oreille.