Mes amis Mes amours

Ce roman m'a un peu déçue, voire beaucoup. Je me doutais bien que ce livre ne serait pas LE livre de l'année mais tout de même.

L'histoire en elle-même est cousue de fil blanc, trop prévisible.

C'est un livre à feuilleter.

Ma lecture avance très rapidement avec un style très accrocheur et plein de piquant. On retrouve ça et là des petites piques qui vous ravissent ! C'est une narration très naturelle, vous entendez presque le conteur vous susurrer de belles histoires à l'oreille ou votre amie vous raconter sa journée.
C'est loin d'être pauvre, et malgré la simplicité du récit et du vocabulaire, c'est plein d'émotions sous-entendues.

Il s'agit d'une histoire banale, mais belle, justement parce qu'elle est tellement banale qu'on peut se permettre d'y croire réellement.

Je m'attendais à une petite histoire d'amitié entre nos 2 protagonistes, et éventuellement leur évolution sentimentale respective… Et bien j'ai plutôt découvert une relation passionnelle, fusionnelle, tellement touchante que j'ai fini par croire que nos deux chéris allaient finir ensemble…

Bien sûr j'ai aussi trouvé quelques mauvais points… j'ai eu un peu de mal à croire aux liens que je voyais s'établir. C'est-à-dire que tout allait vite, trop vite pour moi.

Je reproche aussi l'humour un peu trop insistant de Levy, comme une blague qu'il tente d ‘étirer sur plusieurs pages, évidemment dans la vraie vie c'est exactement ce que l'on a tendance à faire, mais certaines choses se prêtent mal au papier.

On assiste aussi à de très belles scènes d'Amour qui vous font fondre le coeur… Mais on ne sait rien sur l'évolution, cela se résume à : ils se rencontrent, se quittent, se voient, s'unissent, puis se disent à la semaine suivante. Il est majoritairement question de faits, et non de sentiments et d'émotions, je parle bien évidemment des relations que nos 2 amis tissent l'un séparément de l'autre. Car eux deux, mais c'est merveilleux !
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Deux garçons, la trentaine passés, cohabitent dans une maison à Londres avec leur enfant respectif. La vie de tous les jours est bien décrite ainsi que la vie dans ce quartier Français en Angleterre. J'aime moins la façon de comment le roman est écrit, à chaque fois des scènes de une, deux ou trois pages qui racontent ce qui se passe entre les personnages; celà me fait penser à ce feuilleton télévisé "Plus belle la vie" qu'on diffuse sur toute les chaines. Une succession de scènes parfois banales sans rentrer à fond dans les personnages, sans intrigue. Un livre que je ne relierai pas.

Fidèle à lui-même Marc Lévy nous offre une très belle histoire écrite tout simplement avec les élans du coeur. La structure de ce roman se rapporte aux précédents, il nous donne à voir des histoires croisées entre les personnages, parfois un petit paragraphe suffit à dire beaucoup. Comme à son habitude la fin s'accélère, on sent dans l'écriture que nous sommes proches de cette fin du fait des "résolutions", des solutions aux e-éventuels problèmes et du style qui s'étale beaucoup moins.

Nous avons affaire à un roman qui se démarque des précédents romans de Marc Levy, l'intrigue principale étant liée à l'amitié avant tout et mettant en scène deux hommes. Cela amène un renouveau dans l'écriture de l'auteur qui s'en sort très bien.

Le fait d'écrire une histoire sortant du schème ordinaire de Marc Levy est porteur d'une force à ce roman. Ce changement attire les lecteurs assidus de l'auteur et les garde dans cette lignée. Même s'il n'est plus question d'amour, du moins au premier plan, les sentiments sont toujours autant décrits, avec toujours la même poésie.

Une fois de plus Marc Levy ne me déçoit pas, l'histoire est toujours aussi attrayante et nous donne envie de poursuivre la lecture. L'humour, la tendresse, l'amour et l'amitié sont au rendez-vous pour nous faire passer un excellent moment. Cependant la fin est encore trop rapide à mon gout, peut-être est-ce un moyen de la part de l'auteur pour garder le lecteur sur sa faim. J'ai beaucoup aimé ressentir la présence de l'auteur dans le personnage d'Antoine et tout au fil du roman.
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A la lecture de ce roman j'avais soudain envie de prendre mes affaires et aller m'installer de l'autre coté de la manche pour moi aussi vivre ce type d'aventure.

Marc Levy, encore une fois, nous propulse avec facilité dans son roman où l'amitié à la part belle mais où la (re)construction de la famille est tout aussi primordiale.

J'ai tellement apprécié ce roman que je n'ai pas voulu voir l'adaptation ciné de peur d'être déçu.

Le plus dur, lorsque l'on sort d'un film magnifique, c'est cette sensation triste qui envahit tout. Cette rupture souvent trop brutale, après une heure trente minutes dans un autre monde. Ce dur retour à la réalité. Cette nécessité de se dire que ce n'était qu'un film, que les personnages disparaissent à tout jamais au moment où la lumière se rallume. Que plus jamais ils n'évolueront. Jamais.

J'ai ressenti ça après la projection de « Mes amis Mes amours », film tiré du roman éponyme (argh, j'adore placer un mot intelligent, à l'occasion) de Marc Levy, roman non encore lu même s'il occupe une place de choix dans ma bibliothèque.

Contrairement à l'adaptation américaine de « Et si c'était vrai », j'ai ressenti l'esprit de Marc Levy durant tout le film, de par l'ambiance, de par le phrasé, de par l'humour totalement non made in America, et c'est tant mieux. C'est là que je me dis qu'il eût mieux valu adapter Et si c'était vrai en France, pour y garder cette ambiance si particulière du livre, qui est introuvable dans le film. Mais soit, je suis là pour parler de « Mes amis Mes amours ». Une réussite. Un juste mélange d'humour et de tendresse, d'amitié et d'amour, de rires d'enfants et de nostalgie. Avec des acteurs formidables, dont Vincent Lindon tristounet et romantique, Florence Foresti à la fois touchante et drôle, Virginie Ledoyen belle et écorchée vive et Pascal Elbé brun et ténébreux (ce qui suffit déjà à mon bonheur, vous vous en doutez). Et puis les enfants, pierres d'achoppement de l'histoire. Ajoutez à cela quelques personnages secondaires aux rôles bien plus que secondaires et des rues londoniennes qui donnent immédiatement l'envie d'aller vivre là-bas. Secouez. Puis dégustez.

J'ai donc dégusté.

Et dégusté encore et encore. Et ce qui a rendu la dégustation encore meilleure, c'est que durant tout le film, à chaque moment d'émotion, je me disais « ça ne durera que le temps d'un film, c'est vrai... mais demain, tu remets ça, tu liras ».

Et je l'ai fait.

Le lendemain, j'ai lézardé au soleil toute la journée. Et j'ai lu. J'ai tout lu. J'ai retrouvé Mathias, Antoine, Sophie et Audrey. J'ai revécu l'émotion du film, même si quelques détails différaient, même si quelques personnages étaient plus approfondis, même si quelques scènes variaient. J'ai à nouveau vibré. J'ai à nouveau rêvé. Et j'ai à nouveau pleuré. Durant toute une journée, à peine entrecoupée par une pause poulet - salade - oeuf dur dévorés en plein soleil, avec une légère brise, sans jamais quitter mon livre des yeux.

Et bien moi, j'appelle ça du bonheur à l'état pur.
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Ce n'est pas un livre sensationnel. Ce roman a été pour moi un livre qui se lit facilement mais qui ne marque pas une vie à jamais voilà.

un de mes auteurs préférés j'ai tout lu

C'est une lecture facile et plutôt rapide, à condition bien sûr d'accrocher à l'histoire dès le début. Dans l'ensemble, j'ai trouvé l'histoire pas mal et les personnages sympathiques. Cependant, j'ai été un peu déçue car la quatrième de couverture laissait présager une histoire d'amitié touchante, alors que celle-ci était plutôt banale et peu intéressante, l'histoire souffre d'un manque de suspense et d'originalité.
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Antoine est un homme divorcé qui s'occupe seul de son fils Louis, son meilleur ami Mathias est aussi divorcé mais c'est sa femme qui s'occupe de leur fille Emilie. Ils vivent à Londres, sauf Mathias qui lui vit à Paris. Il décide enfin à partir à Londres, quand sa femme décide elle de rentrer. Antoine et Mathias vont alors s'occuper seul de leurs enfants. Et pourquoi pas ensemble? C'est ce qu'ils vont s'efforcer de faire dans la communauté française d'un quartier de Londres avec leurs amis : Yvonne la patronne du café et Sophie la fleuriste.
Mathias rencontre Audrey qui travaille sur Paris. Par amour, il retourne vivre en France.
Sophie, secrétement amoureuse d'Antoine, se retrouve enceinte d'un surfeur de passage. Antoine, par amour, s'occupera de Sophie.
Yvonne ne verra pas la rénovation de son café car elle meurt chez son amour de toujours, John Glover la propriétaire de la librairie.
Une sympathique histoire à lire bien que tout est prévisible depuis le début. On passe néanmoins un excellent avec Antoine et Mathias. On subodore également que ce livre a été écrit dans un but cinématographique.