Ceux qui ne connaissent pas le Pakistan en général et Karachi en particulier seront impressionnés... Pas moi qui y ai passé trois ans... La question des liens entre l'ISI et Al-Qaeda est trop sérieuse pour mériter un tel traitement par un tel philosophe autoproclamé. Cet ouvrage est une insulte à l'intelligence, mais aussi à la mémoire de Daniel Pearl, journaliste brillant mais assez naïf pour se rendre seul à un rendez-vous nocturne en "banlieue" de Karachi. Deux antidotes pour ce tissu d'inventions : la critique récente de cet ouvrage dans la New-York Review of Books, et l'ouvrage de Marianne Pearl, elle même.
Commenter  J’apprécie         90