Les chroniques de Narnia, tome 3 : Le cheval et son écuyer

Ce fut de nouveau une agréable relecture dans le monde de Narnia pour un troisième tomes qui n'a pas été adapté au cinéma et est dont la première lecture ne m'avait laissé que peu de souvenirs. Je sors de cette lecture un peu plus mitigé que pour les deux premiers tomes. En effet même si j'ai passé un bon moment auprès de Shasta et d'Aravis le comportement de Bree ma très vite agacé et l'intrigue ne m'a pas plus emballé que cela, celle-ci étant par bien des aspects trop prévisibles. ( Bon je rappelle que c'est une relecture mais même à une première lecture un enfant peut aisément deviner la fin du roman). J'aurai de plus apprécié d'avoir un peu plus de description sur l'environnement de nos compagnons tout au long de leur voyage et voire le personnage d'Avaris un peu plus poussée.
Malgré cela, ce troisième tome reste une lecture agréable, facile à lire nous faisant découvrir un nouveau coin du merveilleux monde dans lequel nous entraîne ici C. S. Lewis.

On retrouve en arrière plan les personnages du deuxième tome pendant leur période de règne tout en découvrant l'histoire de Bree le cheval et Shasta l'orphelin. Ce troisième volet ne démarre pas sur les chapeaux de roue, mais le rythme finit par entraîner le lecteur dans ce monde fantastique. Il faut juste s'accrocher un peu jusqu'au chapitre 10.

Un troisième tome qui m'a un peu moins emballé que les deux premiers.

L'histoire prend place dans un immense empire au sud de Narnia, du temps où Peter, Susan, Edmund et Lucy étaient rois et reines.
Un jeune garçon s'enfuit avec un cheval narnien (donc qui parle) puis rencontre une jeune « princesse » en fuite, elle aussi avec un cheval parlant. Tous souhaitent rejoindre Narnia afin de vivre libres.

Toujours sous forme de conte, l'auteur nous fait suivre les aventures de ces deux jeunes gens qui n'est pas sans rebondissements et sans complications (hein, sinon, ça ne serait pas drôle). C'est sympa, mais j'ai trouvé l'ensemble un peu convenu, surtout que Aslan joue les manipulateurs de destin (ce qui faire perdre un peu de charme à l'ensemble).

On découvre une bande ribambelle de personnages et j'avoue avoir eu un petit faible pour le prince Corin qui veut toujours casser la figure des gens…
Encore une fois, j'ai été heureuse de voir qu'il y avait pas mal de personnages féminins et que ces dernières soient assez sympa, même la grulasse qui ne pense qu'aux fêtes. Aravis, l'héroïne est très intrépide.
Bien qu'on puisse penser que cela aurait pu être « mieux », il faut reconnaitre que pour l'époque, C. S. Lewis s'en sort plutôt bien avec ses personnages féminins, malgré quelques remarques « de son temps » dirons-nous…

Ce qui m'a un peu embêté dans cet ouvrage, c'est l'aspect très négatif donné à l'Empire du Tisroc qui n'est pas sans rappeler l'Empire ottoman ou l'État turc… J'avoue que c'est parfois un peu gênant. Ceci dit, Lewis ne serait pas le premier à « dénigrer » une population ou un territoire en comparaison de son pays idéalisé (Narnia est merveilleux, etc. alors que cet empire au sud est imparfait, blablabla…)

Un troisième tome qui ne m'a pas autant plu que les deux premiers. À voir ce que réserve la suite : le Prince Caspian.

L'histoire est sympathique et les personnages attachants.
Surement mon préféré des trois premiers tomes.

Et voilà le troisième opus de Narnia. Encore une fois, tous les éléments du conte sont réuni : un jeune esclave qui s'évade, une princesse qui fuit son destin, et un méchant un peu stupide et prétentieux, avec son plan machiavélique à déjouer. Mouhaha! Et bien sûr, on retrouve Aslan, le bienveillant, qui veille sur le bien être de Narnia et sa population.

L'accent n'est pas mis sur l'accent, mais plutôt sur les personnages, les questions qu'ils se posent sur eux-même, sur leur changement de situation et leur relation par rapport aux autres.

Au final, il manque peut-être un peu d'action, et j'ai préféré le volume précédent, même si celui-ci reste sympathique malgré tout.

Il s'agit clairement de mon tome préféré depuis le 1er (‘Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique').
L'histoire reste simple et classique mais ce tome se démarque complètement des autres puisqu'on oublie les personnages et lieux habituels pour explorer les autres pays aux frontières de Narnia. J'ai pris du plaisir à découvrir plus en détail le monde de Narnia et pas simplement les péripéties des personnages pas toujours intéressants. Selon moi, ce tome montre qu'il y avait mieux à faire que de raconter simplement l'histoire d'enfants de chez nous débarqués à Narnia : le monde est suffisamment riche pour être détaillé plus en profondeur, et pas forcément à travers le regard d'enfants ‘normaux'.
De plus, le rôle d'Aslan est bien mieux maitrisé que dans les tomes précédents. Il force le destin (comme dans ‘Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique') mais ne semble pas aussi omnipotents que dans certains tomes (‘Le Passeur d'Aurore' notamment).
Bref, un tome qui me réconcilie un peu avec l'univers de Narnia. J'aurais aimé que tous les tomes soit du même style.

J'ai vécu ce roman comme un épisode de Noël d'une série. Vous savez celui qui n'apporte absolument rien dans l'histoire?!

Ici, l'accent est mis sur l'amitié, les personnages principaux que l'on connait n'arrive que sur la fin, on se retrouve donc avec une flopée de nouveaux personnages aux noms compliqués et qui n'apportent rien à l'histoire de héros.

L'action peine à se mettre en place (de façon assez interminable) et quand enfin on y arrive il y a un enchaînement d'un peu trop de péripéties (c'est dommage pour une fois qu'il se passe un truc).

Le tome est peut-être du coup plus complexe, car Narnia est mis entre parenthèses et il difficile de se plonger dans un monde nouveau dont rien ne nous est expliqué, et dont je n'ai toujours pas compris la place au sein de Narnia...

Pas un roman des plus utiles dans cette saga.

Ce tome trois n'est définitivement pas mon préféré des sept tomes, l'évolution et la fin sont assez prévisibles dès le début. Par contre, les personnages sont attachants, on a tout de même affaire à un joli conte. J'ai cru remarquer des petits clins d'oeil au Seigneur des Anneaux... Je me trompe peut-être... (je crois que les deux auteurs étaient amis...)
Ce tome-ci raconte une histoire qui se déroula pendant le règne des Pevensie.
Shasta, pour échapper à sa condition d'orphelin maltraité, va, par opportunité, s'enfuir avec le cheval d'un visiteur inattendu. Ce cheval, nommé Bree, parle, il vient de Narnia, il est gentil mais un peu imbu de sa personne. L'enfant et le cheval vont ainsi voyager et échapper à leurs destins d'esclaves, mais le chemin sera pavé d'embûches. Ils feront la connaissance d'Aravis, une princesse, et de Hwin, sa jument, beaucoup plus perspicace et lucide que Bree. Quant à Aslan, il est beaucoup plus protecteur dans ce tome qu'il ne le fut dans les précédents avec Peter, Suzanne, Edmund et Lucy.
Il y a quelques longueurs, et dans les actions, le suspense retombe aussi vite qu'il est monté, comme un soufflé mal cuit, c'est dommage car l'univers est toujours bien maîtrisé, même si j'ai nettement moins apprécié le coté moyen-oriental de Calormen, cela reste Narnia et sa magie...

Le troisième tome de Narnia n'est pas celui qui décoiffe le plus. Je pense qu'il me plait moins car l'histoire ne se situe pas à Narnia, mais bien à Calormen, séparée de Narnia par un désert. Comme son nom l'indique, il fait chaud à Calormen. Ainsi que dans le désert. Et les histoires qui se déroulent dans les pays caniculaires… J'ai beaucoup de mal. J'ai juste l'impression de souffrir de la chaleur avec les protagonistes et d'être aveuglée par le soleil de plomb.

Heureusement que la cause de la fuite de l'héroïne m'a fait compatir et que le héros est un minimum attachant. C'est aussi un des tomes de Narnia qui met en scène des chevaux parlants, ce qui est assez rare, l'humain étant souvent le personnage principal. A mon sens, il y a quatre héros, deux humains et deux chevaux. Et bien sûr, Aslan, que j'aime toujours autant. Si un quelconque dieu des humains dans notre vrai monde lui ressemblait, je serais probablement très pieuse.

J'étais contente d'en finir avec le cheval et son écuyer, pour pouvoir commencer le tome suivant.

Peut-être un peu en-dessous du second tome et des suivants, cette troisième aventure des Chroniques de Narnia reste cependant une belle réussite, pleine de rebondissements.