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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai enfin achevé mon chemin de croix avec ce livre, acquis et entamé dès sa parution il y a plus de trois ans...L'histoire ne m'a pas intéressé, et l'auteure ne s'efface pas assez derrière son texte. Décidément, je n'accroche pas à cette auteure, qui est pourtant une des voix de la littérature chinoise les plus en vue en France.

Sur l'histoire, l'intrigue est mince : nous sommes à Wuhan, une métropole comme il y en a tant en Chine, anonyme pour nous jusqu'à sa subite et funeste célébrité, et allons suivre la relation amicale de deux femmes, Mijie qui tient une boutique de chaussures, et Fenchung, qu'elle a embauchée. Mijie est un peu plus âgée et a l'expérience de la vie. Elle a été militaire pendant 8 ans, et a perdu son mari d'un cancer. C'est une femme de caractère, dynamique, assez féministe même si elle est soucieuse du respect des règles de la société et de sa réputation. Elle s'est quand même autorisée une liaison assez longue à un moment de sa vie. Elle va conseiller Fenchung, cette jeune mère de famille qui ne s'entend plus du tout avec son mari, un peu trop insouciant. le principal sujet qui va les occuper, c'est le coup de foudre qui se produit entre l'émotive et innocente Fenchung et un client nommé Luo Liangji venu pour se faire cirer les chaussures. Elle a à peine levé les yeux vers lui, et lui ne la voit qu'agenouillée à ses pieds, et hop, trois mots bredouillés, ils sont comme des enfants niais ! Il faudra que Mijie leur arrange le coup à vingt pages de la fin pour que ces deux maladroits arrivent à se rapprocher, et que Mijie finisse par persuader Fenchung de franchir le pas de la relation, dont on devine ensuite qu'elle a déjà ses moments moins glorieux, mais on n'en connaîtra pas les détails, car page 190, c'est fini, et il fallait d'abord montrer cette amitié entre femmes, non exempte de certaines ambiguïtés chez Mijie en tout cas.

Pourquoi pas aimé ? Parce que la narration de Chi Li est agaçante. Elle se pose en commentatrice ininterrompue de l'action et des pensées et de la relation entre les personnages, au présent, on dirait qu'elle commente un événement sportif ! Et elle trouve le moyen de créer l'action qui en fait n'existe pas, à force de bavardages incessants sur des détails, des partis pris sur ce que doit être une relation entre un homme et une femme, entre deux femmes, etc, selon les "règles" de la société chinoise. Et là, j'ai un problème, car depuis trois ans j'ai totalement remis le cap sur le Japon, après une parenthèse littéraire chinoise, lassé de ce matérialisme à outrance (l'argent, l'immobilier, l'argent, l'argent encore...). Et non, je ne me suis pas senti ému par ces deux femmes, que je pourrais à la rigueur trouver courageuses. Mais la narration ne laisse pas la place à l'émotion, c'est trop analytique.

Un roman pour moi long, long, ennuyant...
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A Wuhan, il y a des chauves-souris malades et des laboratoires mystérieux. Il y a aussi la petite boutique de cirage de chaussures de Mijie. le commerce prospère, les clients se succèdent et les employées s'activent. L'une de celles-ci se nomme Fengchun. Elle n'a pas vraiment besoin de travailler mais elle est là pour faire bisquer un mari qui la néglige. Entre Mijie et Fengchun, l'amitié naît doucement, compliquée par la différence d'âge, par la relation patronne-employée et par les strictes conventions de la société chinoise.

Je sais pas si c'est moi, la traduction ou les codes d'une littérature que je maitrise peu mais j'ai peiné à accrocher. L'autrice offre une plongée intéressante dans la métropole et dans la réalité de la condition de la femme en Chine mais le rythme hoquète souvent et les personnages se comportent de manière à la fois naïve et illogique. La fin a toutefois rattrapé ma déception, je suis donc contente de l'avoir terminé malgré mes réticences!
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Une ville à soi est en roman contemporain chinois, publié en 2000, écrit par Chi Li. Il s'agit principalement des trois femmes ; Mijie, qui tient un commerce de cirage de chaussures dans une rue animée de Wuhan ;Fengchun, sa voisine qui a elle rejoint comme employé dans le magasin ;et la belle-mère de Mijie. Les trois femmes sont de trois générations différentes, Fengchun la plus jeune et la belle-mère de Mijie la plus vieille, et évidemment, Mijie au milieu de deux. Fengchun a offert ses services à Mijie étant donné qu'elle est dans un mariage malheureux et qu'elle veut se distraire. Mijie a ses propres défis de vie, s'occuper de sa belle-mère vieillissante et également, être un parent unique pour son fils.

L'auteur a bien utilisé la ville de Wuhan et la rue et les gens sont bien décrits. J'aime lire les romans traduits car je trouve que cette une belle façon pour découvrir une autre culture et ici, je me suis senti être en Chine avec les personnages. Etant donné que l'auteur habite en Chine, j'ai vu des autres subtilités aussi, où la période avant et après la prise de pouvoir par le parti communiste est mentionnée comment avant et après la « libération ». Les personnages, particulièrement Mijie, n'aime pas l'influence des sociétés chinoises plus ouvertes comme Hong Kong ou Taïwan sur la langue chinoise.

Mais cela dit, pour moi la difficulté était les personnages, et il n'y avait aucun personnages aimables. Même si m'intrigue parle de l'évolution d'amitié entre Mijie et Fengchun, c'était une amitié sans égalité, où Mijie a eu trop de pouvoir, et elle a supposé qu'elle avait le pouvoir de prendre des décisions sur la vie de Fengchun. Ils ont précisé plusieurs autres choses sur le livre qui auraient pu être intéressantes – comme le fait que Mijie a été dans l'armée chinoise, où ses défis comme un parent unique dans une société très conservatrice, mais l'auteur n'a jamais utilisé ces faits.

Alors, c'est pour cette raison que j'ai un avis mitigé sur le livre car lorsque j'ai eu une découverte culturelle, l'intrigue n'était pas intéressant, et au moins, étant donné que Fengchun est une jeune femme, j'ai eu l'attente sur elle, qu'elle va défier les anciens normes de la société conservatrices et impertinente.

Pour conclure, je donnerai une note de 2,5 sur 5, et pour préciser, ce sera 2 pour l'intrigue et l'écriture et un demi point pour avoir bien utilisé la ville, paysages et la culture locale, afin que les lecteur.ice.s puissent avoir une découverte culturelle.
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