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2,74

sur 260 notes
Deuxième tentative de lecture d'un roman de Simon Liberati, après "Jayne Mansfield 1967", auquel je n'avais pas du tout accroché. Les critiques sur ce nouveau roman, "Eva", étant bonnes, je me décide à retenter l'expérience Liberati. Mal m'en a pris... Je ne suis pas arrivée à la fin du livre, ce qui m'arrive rarement. Comment peut-on publier de tels romans, destinés à flatter l'égocentrisme de certains auteurs... Il ne se passe rien d'intéressant... Et que dire du style de Liberati, auquel je n'accroche absolument pas... Un livre à oublier au plus vite...
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Bof, entre biographie d'un amoureux transit et d'un opportuniste, style littéraire parfois confus.
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Liberati ne m'avait pas vraiment convaincu avec son « Jayne Mansfield, 1967 », et c'est pas avec celui-ci que mon avis va changer. On imagine très bien le pourquoi d'un tel livre,la rencontre entre l'auteur et EvaIonesco, deux personnes torturées, en rébellion, qui apaisaient leurs angoisses dans les nuits parisiennes, avec pour Eva une enfance traumatisante pour ne pas dire plus, qui en aurait détruite plus d'un(e). Mais voilà, l'écriture de Liberati m'ennuie, je ne met pas en doute sa sincérité mais ou cela devrait me toucher, me mettre en empathie, et bien tout cela me laisse de marbre. Il y a des auteurs comme çà, sûrement que nombreux lecteurs y trouveront un intérêt, ce n'est pas mon cas. Toujours frustrant.

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Bien écrit mais sujet un peu ennuyeux, bavard et nombriliste
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Retrace la vie de son épouse EvaIonesco, sans grand intérêt par rapport au traitement médiatique qui a été fait...
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Photographiée par sa mère dès quatre ans, à moitié dénudée, dans des poses érotiques, voire pornographiques, Eva va grandir dans ce monde d'adultes qui lui volent son enfance.
Un univers sulfureux : Drogue, alcool, première expérience sexuelle à 12 ans, clubbeuse à 15 ans. De la souffrance, de la solitude, des névroses.
Simon Liberati nous livre un portrait d'Eva enfant mais aussi celui de la femme dont il est tombé amoureux.
Un livre qui parcourt le passé et le présent, un peu voyeur, parfois dérangeant, qui ne m'a pas vraiment séduite. Je suis sans doute un peu dure mais je ne mets que deux étoiles.
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J’ai souvent pris du plaisir à lire ce livre parfois prenant même si certains aspects en sont agaçants ou ennuyeux. Liberati nous livre un objet hybride : il oscille entre le roman d’amour, la biographie de son épouse Eva, l’autofiction, l’autobiographie, le journal intime, le roman autoréflexif sur la littérature. Ce côté indéterminé en est un des intérêts et permet d’éviter le piège d’une construction linéaire ou chronologique. Le récit oscille en permanence et de manière assez fluide entre des temps différents : le présent, le passé proche, le passé ancien. C’est un livre sur la mémoire, sur les traces du passé, sur les souvenirs. Cette indétermination entre biographie et fiction est assez réussie.

Liberati me fait l’impression d’être un artisan verrier ou artisan bottier, je veux dire par là, un écrivain exerçant de manière quelque peu désuète un métier quasi disparu. Il nous livre un travail soigné, minutieux, expression d’un savoir-faire traditionnel transmis de génération en génération, parvenu à un degré de parfaite maîtrise. Sa langue et son écriture plongent dans la tradition et j’ai eu l’impression que Liberati avait écrit , un peu intimidé, avec tous les écrivains qu’il admire, perchés sur son épaule. J’ai ressenti cependant un poids de la tradition un peu encombrant. Ce qui est le plus agaçant, c’est cette manie de citer et de faire des références en permanence (j’en ai compté jusqu’à 8 en une seule phrase). Ainsi lorsqu’il évoque son déménagement dans le Valois, Liberati ne peut pas s’empêcher de convoquer Nerval et Sylvie et de préciser illico ‘Valois, pays littéraire’. Lorsqu’il raconte sa sortie dans le 16ème arrondissement pour accompagner Eva chez son médecin, il se retrouve bien évidemment à l’attendre dans la maison Balzac, en surplomb de l’hôtel de Lamballe où Nerval, encore lui, fut interné quand le palais fut transformé un asile psychiatrique.

Les meilleurs passages sont ceux où Liberati abandonne la prose romantique et nombriliste avec laquelle il s’étend sur lui-même, souvent sans complaisance, et ceux où il sort de son obsession de la littérature et de l’objet de son écriture. Liberati ne manque évidemment pas de rappeler que Eva est aussi le titre d’un roman de J.H. Chase et va même jusqu’à s’interroger à propos de sa première nuit d’amour avec Eva sur « l’étrange destin qui consiste à faire l’amour à un de ses personnages ». Ce livre a donc aussi pour objet la littérature et sa place omniprésente dans la vie de l’écrivain. Une autre citation pour l’exemple : « Très naïvement, je voulais être à la hauteur de ce que j’avais écrit ».

Les meilleurs passages, donc, sont ceux où il retrace une époque et particulièrement celle de la fin des années 70, celles des années punk et destroy, celle des années Palace, celle où la pédophilie n’était pas encore devenu un crime intolérable, notamment dans un certain milieu artistico-intellectuel. Son style devient un peu moins ampoulé et comme un caméléon s’adapte au côté moins sage de cette période. J’ai aussi aimé la peinture fine et subtile de la relation complexe entre Eva et sa mère. Le livre est également sauvé par le caractère évidemment fort romanesque de son héroïne principale, dont Liberati fait un portrait kaleïdoscopique émouvant, attachant et haut en couleurs.

Parce que la fin est très belle et très réussie, je décide de rajouter une étoile à mon jugement premier et de finalement donner 4 étoiles à ce livre.
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Je ne fais pas l'effort d'écrire quelque chose...
Un seul mot sans intérêt
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A l'image de la première phrase du livre, Eva est un livre très littéraire, érudit, très (bien) écrit, à la chronologie aléatoire façon puzzle et à la narration émaillée de citations et références. Tout cela peut contribuer à éloigner le lecteur de l'émotion et l'empathie pour un sujet qui, a priori, en appellerait.
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Ayant lu des critiques dithyrambiques sur ce livre, j'ai voulu absolument me le procurer. Je ne savais rien de Simon Liberati ni d'EvaIonesco. C'est donc un pan de culture inconnu qui s'offrait à moi.

Pourtant, je le dis, j'ai d'abord abandonné ce livre pile à la moitié, le jetant dans la poubelle de ma cuisine, furieuse.

Le motif ? le narrateur qu'on suppose être l'auteur avoue des moeurs et pratiques douteuses qui m'ont choquée et qui faisait de lui un être abject qui ne méritait pas que je cause de lui sur mon blog.

Et pourtant, l'auteur a une plume. C'est ce qui m'a poussé à sortir le livre de là où il avait atterri et à le terminer.

Ici, l'Auteur, entreprend non pas une biographie de sa Eva mais comme il le dit, une éloge.

C'est donc en 2ème partie du livre qu'il enquête sur celle, qui avant d'être sa femme, fût sa muse, son inspiratrice. Il renvoie à des références, certaines connues d'autres inconnues de moi, mais retrace toute une époque : celle de la fin des années 70, au début des années 80.

Avant celà, dans la première partie du roman, il réussit à retranscrire un Paris qui me rappela à sa lectures, mes propres escapades parisiennes et le Paris by Night que m'offrait mon compagnon de l'époque voilà un peu plus de 9 ans.

Il y réussit aussi, une très belle définition de l'Amour, lui, qui s'était refusée pendant des années à toute relation durable.

C'est par cette plume que j'ai pu tenir le long de ma lecture et que j'ai pu arriver à terme de celle-ci.
Lien : http://www.plaisir-de-lire.c..
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