Ayant lu des critiques dithyrambiques sur ce livre, j'ai voulu absolument me le procurer. Je ne savais rien de
Simon Liberati ni d'
EvaIonesco. C'est donc un pan de culture inconnu qui s'offrait à moi.
Pourtant, je le dis, j'ai d'abord abandonné ce livre pile à la moitié, le jetant dans la poubelle de ma cuisine, furieuse.
Le motif ? le narrateur qu'on suppose être l'auteur avoue des moeurs et pratiques douteuses qui m'ont choquée et qui faisait de lui un être abject qui ne méritait pas que je cause de lui sur mon blog.
Et pourtant, l'auteur a une plume. C'est ce qui m'a poussé à sortir le livre de là où il avait atterri et à le terminer.
Ici, l'Auteur, entreprend non pas une biographie de sa
Eva mais comme il le dit, une éloge.
C'est donc en 2ème partie du livre qu'il enquête sur celle, qui avant d'être sa femme, fût sa muse, son inspiratrice. Il renvoie à des références, certaines connues d'autres inconnues de moi, mais retrace toute une époque : celle de la fin des années 70, au début des années 80.
Avant celà, dans la première partie du roman, il réussit à retranscrire un Paris qui me rappela à sa lectures, mes propres escapades parisiennes et le Paris by Night que m'offrait mon compagnon de l'époque voilà un peu plus de 9 ans.
Il y réussit aussi, une très belle définition de l'Amour, lui, qui s'était refusée pendant des années à toute relation durable.
C'est par cette plume que j'ai pu tenir le long de ma lecture et que j'ai pu arriver à terme de celle-ci.
Lien :
http://www.plaisir-de-lire.c..