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EAN : 9782800150352
64 pages
Dupuis (19/08/2011)
3/5   4 notes
Résumé :
Septembre 1939, en France. Le jeune Louison, passionné de chevalerie, fuit sa famille d'accueil. Au même moment, Etienne Murol revient d'Autriche fasciné par la mythologie nordique au service des thèses racistes du Reich. Pendant la débâcle de l'armée française, les destins de l'enfant et du jeune homme vont se lier. L'auteur a nourri cette fiction des témoignages de ses propres parents qui ont vécu la Drôle de guerre, l'Exode. En fin d'album, un cahier spécial vous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je n'ai jamais été convaincu jusqu'ici par les titres de cet auteur qui versait dans des mondes parallèles aux ambiances mystérieuses. le thème de la mort semble comme une omniprésence dans son oeuvre. Je n'aimais pas, par exemple, le fait qu'il n'hésite pas à placer de nombreux textes dans ces cases en les surchargeant. Il a su créer une atmosphère à la fois mi-artistique et mi-intellectuelle. le problème est que cela ne prenait pas avec moi. le charabia me prenait la tête assez facilement.

Or, avec ce nouveau titre qui va constituer une trilogie, il aborde un sujet dans le monde réel loin de toute fantasmagorie mi-philosophique. En effet, c'est dans le passé de notre pays durant la Seconde Guerre Mondiale qu'il se plonge en ravivant d'ailleurs des souvenirs de famille. Il s'agit tout de même d'une fiction où il va suivre le destin de trois personnages différents.

J'ai toujours apprécié par contre son dessin et son graphisme qui va d'ailleurs en s'améliorant au fil des années. C'est franchement magnifique pour les yeux. Je regrettais jusqu'ici que le scénario ne soit pas à la hauteur de ce que j'attendais.

En l'espèce, on a droit à une histoire assez classique mais où la folie n'est pas très loin. Il y a aussi les fameux clichés du genre qui reviennent. Il y aura encore une scène d'une route surchargée avec le pilonnage d'un chasseur allemand faisant quelques victimes au passage. Certaines scènes m'ont paru pas du tout crédible comme celle du père abandonnant son bébé à un garçon en bas âge. Bref, il faut vraiment fermer les yeux sur certains aspects pour ne retenir que le positif à savoir principalement un changement de style.

Mais bon, c'est comme si on passait du totalement décalé à l'archi-conventionnelle. Cet auteur peine à trouver le juste milieu. Encore quelques efforts et il y arrivera sans doute et le succès sera au rendez-vous au regard de ses réelles qualités de dessinateur.
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Je n'ai pas du tout accroché à cette BD malheureusement. Je dis malheureusement car j'apprécie d'habitude les récits sur fond de Seconde Mondiale. Mais ici, plusieurs éléments ne m'ont pas plus. Déjà la police d'écriture est assez désagréable, elle est lisible mais elle est trop petite surtout sur un fond de dessin si sombre. À cela se rajoute une histoire assez désordonnée entre l'orphelin recueilli dans une famille et cet artiste appelé sous les drapeaux qui fait que j'ai eu du mal à rentrer dans le récit.
Pour en revenir au dessin, je n'ai pas accroché aux couleurs sombres ni au crayonné qui complexifient une histoire déjà brouillonne pour moi.
Malgré quelques explications sur les légendes nordiques, je n'ai pas compris le lien entre le Dieu Wotan et cette histoire décidément trop alambiquée pour moi.
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La der des Der, voilà des mots qui sonnaient comme un doux soupir de soulagement lorsqu'ils furent employés en 1918. Alors que la seconde guerre mondiale se profile et que les français sont de nouveau appelés au front, c'est plutôt l'ironie de l'histoire qu'on retient... S'ils savaient, en 1939, ce qui les attendaient...

Éric Liberge, fraichement sorti de sa collaboration avec Denis-Pierre Filippi sur Les Corsaires d'Alcibiade, voulait revenir sur un projet plus personnel. Un travail qui lui tient à coeur, puisqu'il mêle L Histoire avec un grand H à celle qu'a vécu ses parents. Tout un hommage.

Le nom de Wotan peut paraître un peu étrange pour aborder cette thématique mais ne vous fiez pas aux apparences, il a une signification bien réelle.
Wotan est un dieu, ni plus ni moins. Mais vous le connaitrez sûrement mieux sous le nom d'Odin (Wotan étant son appellation germanique), dieu tutélaire scandinaves du savoir, de la victoire et de la mort.
Durant la première guerre mondiale, alors qu'Adolphe Hitler servait dans l'armée allemande, il écrivit un poème dans lequel il cite Wotan, décrivant une union, un pacte, entre lui et le dieu. Des vers qui présument déjà de l'ambition de cet homme, qui disait vouloir trier les Faux des Vrais pour donner aux Bons et aux Justes la grâce et le bonheur qu'ils méritaient.
Avec Wotan, Éric Liberge a trouvé le nom idéal pour aborder la seconde guerre mondiale par le biais du mysticisme nazi. Et de ce fait, vous ne serez pas étonné de croiser la route d'Heinrich Himmler, fondateur de l'hitlérisme ésotérique, ainsi que de l'Ahnenerbe, cette branche occulte qui recherchait pour lui les preuves de la supériorité de la race aryenne.

La suite à lire sur BenDis...
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critiques presse (5)
BDGest
19 octobre 2011
Ce premier volet de Wotan ouvre une fresque prometteuse qui ne devrait pas laisser indifférent tant elle pointe le doigt vers les sujets délicats. La préface de l'auteur, son entretien avec son père et des extraits du témoignage de celui-ci et de son épouse sur la (leur) deuxième guerre mondiale viennent encore l'enrichir, pour la plus grande satisfaction du lecteur.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
03 octobre 2011
Dans ces heures sombres de notre histoire, trois personnages, trois caractères très différents vont vivre, survivre peut-être, au milieu du chaos vers une fin qu'Eric Liberge ne laisse deviner, laissant notre imagination travailler en attendant avec impatience les deux prochains tomes de cette magnifique et dramatique trilogie, murement réfléchie et superbement mise en image.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BulledEncre
09 septembre 2011
Une approche originale et très sérieuse de la Seconde Guerre mondiale, à suivre de près.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
07 septembre 2011
Son immense talent graphique explose à chaque page. Les effets de lumière, notamment, sont magnifiques.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
30 août 2011
Absolument indispensable !
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mein Kampf n'est donc pas seulement le livre du III Reich : c'est un bréviaire de la haine, issu de la face sombre de l'Occident.
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Nous sommes à nouveau en guerre avec l’Allemagne ! Les gens espèrent toujours que cela finira vite, mais pour avoir vécu la précédente, je dis que la guerre ne réserve que des mauvaises surprises !
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Sans blague, dans la compagnie, on avait aussi un type qui savait dessiner… pour ce que j’en ai vu, il passait ses journées à chialer… j’me suis toujours demandé où on pouvait bien vous caser, vous les artistes, pour être utiles au front !
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Videos de Éric Liberge (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Éric Liberge
La première révolution populaire ? Elle date du début du XVIe siècle, en Allemagne. Un moine du nom de Martin Luther prépare la Réforme protestante. Il publie ses « 95 thèses » contre les indulgences dont l'Église catholique fait commerce pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est une véritable déclaration de guerre contre le pape Léon X. Bientôt, dans les campagnes, la révolte gronde. Entre 1524 et 1526, des paysans prennent les armes par milliers. Ils clament leur foi dans la Réforme et affirment leur volonté de bouleverser l'ordre politique, économique et social. Luther les désavoue et fait alliance avec les Princes. Mais un autre moine, Thomas Müntzer, les rejoint et prend leur tête. Son mot d'ordre est révolutionnaire : « Omnia sunt communia », « Tout est à tous ».
Un récit historique de haute volée signé par Gérard Mordillat et Éric Liberge.
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