Une larme m'a sauvée

Une larme m'a sauvée est le témoignage d'Angèle, arrivée aux urgences un 14 juillet pour un mal de tête et qui en ressortira plusieurs mois plus tard après une lutte acharnée...

En effet, très vite Angèle plonge dans un profond coma, les médecins pensent alors qu'il n'y a plus rien à faire. Mais à l'intérieur, c'est une toute autre histoire qui se joue. A l'intérieur, Angèle sent tout ce qui se passe, entend tout ce qui se dit, subit tout ce qu'on lui fait. Alors quand ses proches viennent la soutenir, ça va... mais quand infirmiers ou médecins viennent lui faire des soins plus ou moins barbares c'est l'horreur! Quoi de pire qu'être prisonnier de son propre corps? Pour rien au monde nous voudrions être à sa place!

Ce témoignage permet également une remise en question sur le coma, sur certaines pratiques exercées sur les personnes dites "non conscientes". Et oui, même si une personne semble plongée dans un profond sommeil, que pouvons nous dire de son état de conscience? Qui peut dire avec certitude que cette personne ne ressent rien?

Une histoire bouleversante, troublante, un combat de tous les instants contre la maladie et contre soi même!
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Admise à l'hôpital pour une violente migraine, Angèle Lieby se retrouve plongée dans un coma artificiel face à un état de santé qui se dégrade rapidement. Bien qu'elle ne montre plus aucun signe de vie, elle est pourtant parfaitement consciente, « de toute la force de son impuissance » pour reprendre ses termes. Impossible pour elle de manifester ce qu'elle hurle pourtant de l'intérieur. Son corps ne réagit plus. Quelques jours suffiront aux médecins pour annoncer au mari qu'il est préférable de la débrancher.
C'est une petite larme apparaissant au coin de sa paupière qui va ramener l'espoir et prouver qu'Agnès Lieby est toujours là, enfermée à l'intérieur de son corps dont elle n'a plus les commandes.
Dès les premières lignes, Angèle Lieby explique : « Je supporterai beaucoup mieux les souffrances que j'ai endurées si elles atténuent celles des patients qui me succéderont », c'est l'essence même du témoignage bouleversant qu'elle nous propose. Outre le récit de sa difficile et douloureuse expérience, de son combat contre la maladie, son témoignage pose les questions sur la prise en charge du malade lui-même en tant qu'individu, indépendamment de la prise en charge de la pathologie qu'il présente. le courage dont a fait preuve cette femme force un immense respect, elle a combattu sans relâche, supportant sans pouvoir réagir la douleur intolérable, luttant pour vivre envers et contre tout. Son texte doit être lu et partagé pour que soit entendue son expérience, pour qu'elle trouve un écho à la hauteur de toute la souffrance endurée.

Ce récit est émouvant, remplit d'amour ; il faut ce procurer ce livre trèe rapidemment

une larme l'a sauvée.......
Mais c'est surtout l'amour qui l'a sauvé; et ca c'est magnifique

Après une admission à l'hôpital pour de violentes migraines, la vie de l'auteur bascule au point que la croyant proche de la fin le corps médical demande à la famille de prendre des dispositions pour les obsèques ... oui mais voilà elle vit, elle ressent tout. Ces mois d'angoisses, de douleurs, de lutte, ce combat nous est décrit simplement, sans désir de revanche ou de comptes à régler, juste pour que la compassion et le respect de l' humain reste toujours à l'esprit du corps médical même si comme elle le reconnait elle même la plupart sont formidables. Un témoignage fort.

En travaillant dans une usine Angèle ressent des picotements dans les mains ainsi qu'un mal de crâne insoutenable. Une fois rentrée son mari appelle le Samu qui décide de la transporter à l'hôpital pour faire des examens. Piqûre, comprimé, machine rien n'y fait son état se dégrade de plus en plus, elle est privée d'oxygène et les médecins la place dans un coma thérapeutique censé durer un jour ou deux . Enfermé dans son corps elle ne peut ni bouger ni toucher mais elle entend tout. Au bout de quatre jours le docteur conseille à Ray ( le mari d'Angele ) de la débrancher, de commencer à préparer les funérailles. Au bout du dixième jours Angèle laisse échapper une larme et réussi à bouger un doigt. le réveil se fera petit à petit mais le plus important est la , elle est en vue. Elle doit tout réapprendre, à s'assoir, à marcher, à parler, à manger. Petit à petit elle s'en sortira.
Un livre poignant, un cri d'espoir intérieur exprimé par une larme qui lui a sauvé la vie.

Devrait être obligatoire pour tous les carabins

Ce livre m'a réellement bouleversée... Au début, j'ai compris que c'était une biographie... N'étant pas fan de ce style, j'étais prête à laissé ce livre de côté. J'ai eu du mal à m'y imprégnée.

Mais au fur et à mesure que j'avançais, je me voyais à la place d'Angèle, à la place de cette patiente dans le coma. Je me suis réellement senti proche d'elle, c'était comme si que c'était moi qui était torturée et attristée par le monde médicale dont je n'avais pas cette connaissance de cette facette...

Ce livre m'a fait prendre conscience de la valeur de la vie.. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne se réveillait pas mais au final, combien d'entre nous, étant vivant, n'ont pas réellement l'impression d'être dans le coma toute leur vie ?

Ce livre m'a fait pleurer, stresser, avoir mal et m'a bousculée en me faisant comprendre qu'il est réellement tant que je sorte dans "mon coma"

D'ailleurs, je devrais le relire bientôt, histoire de me reprendre la morale en pleine face et de me motiver à agir pour que ce dont je fait chaque jour me rapproche de plus en plus de qui je souhaite devenir avant qu'il ne soit trop tard.

Ça a commencé un jour de juillet par des picotements au bout des doigts, un violent mal de tête, la perte des réflexes…Puis l'état d'Angèle s'aggrave au point qu'elle ne peut plus bouger du tout ni parler ni voir. le noir complet. Elle crie sa douleur mais personne ne l'entend. On la croit morte…
Angèle Lieby raconte ici son expérience hors du commun, celle d'une femme enfermée dans son propre corps qui entendait tout, ressentait tout, sans pouvoir réagir. Une incroyable leçon de vie, d'amour et de courage.
Ce témoignage d'Angèle Lieby est un cri d'appel à tous les soignants, derrière la maladie il y a le malade.
J'ai été particulièrement touchée par ce récit. Moi-même soignante, j'ai un peu travaillé en réanimation et j'ai vu à chaque ligne les situations dont elle parle. La façon dont on oublie parfois qu'effectivement il y a la maladie mais qu'il y a également un patient, une famille. Angèle Lieby en parle sans haine sans rancune sans agressivité, elle relate tout simplement ce qu'elle a vécu avec tant d'émotion qu'on ne peut rester indifférent.
Je recommande à tous les soignants de lire cet ouvrage qui permet d'ouvrir les yeux sur ce que peut ressentir le patient et prendre conscience qu'ils peuvent être maltraitants sans réelle intention.

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Elle est venue à l'hôpital pour des migraines, commence à subir une paralysie et fini par sombrer dans l'inconscience. Sauf qu'au moment de retirer le coma artificiel, elle se réveille effectivement, mais ne peut bouger quoique ce soit. Elle a l'apparence de la mort !

J'attendais beaucoup de ce livre, à la fois pour le témoignage et pour le cas médical. Je n'ai pas été déçu. le livre aborde sans patho, ni mélo son histoire. On est toujours de son point de vue et elle exprime tous les sentiments qu'elle a pu ressentir. Elle ne doit sa survie qu'à l'obstination de son mari et sa fille. ce qu'elle a eu ? Ce n'est pas un "Locked-in" syndrome, mais quelque chose de très proche qui a des effets similaires, et qui peut se guérir. Dans ce livre, elle ne cherche pas à accuser qui que ce soit, mais simplement à éviter à d'autres de subir le même sort. C'est court, ca se lit d'une traite et pourtant il y a beaucoup d'émotions.

En conclusion, un livre très intéressant qui nous en apprend plus sur ces maladies rares, mais qui sont terribles, surtout pour ceux qui les vivent de l'intérieur.
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