Famille de menteurs

Quand j'ai reçu "Famille de Menteurs", j'ai voulu lire avant "Nous les menteurs" : ça n'est pas nécessaire pour comprendre l'histoire de ce prequel, mais dès les premières pages, tout le suspens est enlevé m'avait on dit.

N'ayant pas du tout aimé le premier volet, jai donc commencé "Famille de Menteurs" avec un gros a priori, soyons honnête.
Malheureusement il s'est confirmé. A tout ce que je n'avais pas aimé dans le premier tome, s'est ajouté l'ennui. L'impression de lire une intrigue un peu réchauffée, car ce retour dans le passé est à l'image de ce que vivra la génération suivante : toujours cet importance du paraître, de ne pas regarder ce qui est laid, ce qui est triste, et finalement de vivre dans cette bulle de superficiel et d'artifice.

Bref, n'ayant aucune empathie pour les personnages, et ne pouvant dépasser ce sentiment de rejet, je suis passée totalement à côté de ces romans. Une lecture trop éloignée de mes goûts habituels pour que j'y prenne vraiment plaisir.

Retour à Beechwood Island avec une « Famille de menteurs ».

J'ai lu « Nous les menteurs » à sa sortie en 2015, et ça avait été une vraie claque ! Il n'y avait pas de hype autour à ce moment-là, donc la fin m'avait véritablement surprise.

Ici, le prequel nous replonge dans l'univers de la famille Sinclair, mais attention, ne le lisez PAS avant Nous les menteurs, car la première phrase vous spoilerait.

On retrouve la plume de E. Lockhart, une écriture et une histoire aussi étranges que addictives, qui nous entraînent toujours plus loin, pour comprendre, pour savoir, pour trouver le fin mot de l'histoire.

Carrie, la narratrice, m'a touchée de bien des manières et certaines de ses réflexions ont fait écho en moi, même si nous avons des vécus complètement différents.

Je n'en ressors pas aussi chamboulée qu'avec le précédent roman, mais tout de même marquée.

Marquée par cette famille dysfonctionnelle, leurs non-dits, ces amitiés étranges, ces premières fois avortées, ces relations brisées, ces mystères, et en fil rouge, une descente aux enfers…

Un été sous le signe du mensonge, comme il s'en passera d'autres – plus tard – à Beechwood Island.
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Carrie passe l'été avec sa famille sur leur île privée de Beechwood. Un été pas comme les autres car cette fois, des garçons sont là, et ça change tout. Marquée par un drame familial, Carrie semble être la seule de ses soeurs à ne pas s'en remettre. Elle navigue constamment en eaux troubles, le plus souvent assomée par les cachets qu'elle prend.
Ça ne l'empêche pas de tomber sous le charme de Pfeff, un rebelle entreprenant qui lui sort son numéro de charme.
Pendant cet été où le soleil brille et où les coeurs s'échauffent, beaucoup de choses vont changer. Carrie va apprendre des choses sur elle, sur sa famille, sur la vie.

Je n'ai pas lu "Nous les menteurs", et il n'est pas nécessaire de le lire avant si vous voulez lire celui-ci uniquement. Disons qu'il vous faut le lire si vous ne voulez pas être spoilé du roman précédent.

Donc j'ai entamé ma lecture et... j'ai pas pu m'arrêter. Vraiment, je tournais les pages à toute vitesse. J'ai été emportée par cette histoire de famille, de soeurs, d'amour, de douleur. Les chapitres sont courts, la mise en page aérée et agréable. C'était vraiment un plaisir de tourner les pages. On a même droit à une joli carte et un arbre généalogique au tout début pour bien se situer.
Un livre idéal pour cet été, qui m'a tenue en haleine tout le long. J'ai détesté Pfeff et adoré Rosemary. J'ai aimé voir des sujets différents et parfois difficles abordés : la dépendance aux médicaments, l'appartenance à une famille, l'insouciance de la jeunesse...
C'est vraiment une belle découverte et j'ai passé un très bon moment de lecture !

< L'espace d'un instant, nous étions seul au monde, avec toute l'immensité du ciel, de l'avenir et du passé autour de nous. >

Ce tome est un prequel mais il divulgâche (pour reprendre les mots de l'autrice) l'intrigue de Nous les menteurs, donc il vaut mieux le lire après. On est à présent avec Carrie en héroïne principale. La mère de l'un des menteurs . Elle a aussi des choses à raconter, à cacher, à crier. Et elle le fait très bien .

Ces deux romans nous tiennent en haleine jusqu'au bout. Ce sont des ovnis littéraires. Entre drame, romance et recherche effrénée... On ne sait plus trop où mettre la tête parfois.
Pour autant ce sont deux lectures qui ont un impact sur le lecteur qui n'est pas négatif... Mais apporte des doses de confiance en soi et d'introspection intéressantes.

Avez-vous lu l'un de ces romans ? Vous intéresse t-ils ?

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Famille de menteurs 🤥

Lorsque j'ai lu « nous les menteurs » j'ai été subjuguée. J'avais vraiment beaucoup aimé ce roman et son retournement. J'étais donc hyper impatiente avec ce préquel.

Seulement, je pense que mes goûts en terme de lecture ont vraiment évolué. J'ai besoin de beaucoup d'action, d'un rythme élevé et de personnages bien définis. Ici, c'était davantage platonique (ça m'a un peu fait penser à l'aube sera grandiose) et c'est vrai que la contemplation c'est plus trop trop long style.

Il manque de clinquant et de boum badaboum si vous voyez ce que je veux dire : du clinquant et du peps en fait ! Je m'ennuie très vite quand c'est trop calme.

Cela dit, l'histoire est sympa et c'est cool d'aller voir un peu dans le passé. C'est une lecture qui se lit tranquille, sans prise de tête. Mais n'espérez pas un rythme effréné ou des révélations de folie. C'est davantage dans l'abstrait et le méditatif.

On est de retour avec la famille Sinclair, encore plus parfaite et brisée que dans "Nous les menteurs".
Ce prequel permet de situer les personnages adultes que l'on retrouve dans "Nous les menteurs" et de comprendre à quel point la famille est perturbée et vouée à l'autodestruction.
L'action est toujours aussi bien menée et j'ai beaucoup aimé les personnages.

Dans le cadre du Bookclub Gallimard jeunesse, j'ai reçu le préquel de « Nous les menteurs ».

Après avoir découvert il y a peu « Nous les menteurs » j'avais hâte de me plonger dans celui-ci.
Pour être totalement transparente, j'ai d'abord été déçue par le début de l'intrigue qui (je trouve) n'avait rien d'extraordinaire contrairement à NLM.

Au fil des pages, bon nombre d'événements sont venus attiser ma curiosité et je n'ai plus réussi à lâcher ma lecture.
Secrets, tensions, amour, fantômes, drames et trahisons rythment ce roman que j'ai pris plaisir à découvrir.

Un roman intrigant qui vous transportera en plein coeur d'une île privative appartenant à la richissime et énigmatique famille Sinclair.

Si vous n'avez encore jamais lu « Nous les menteurs » je vous conseille d'attendre avant de lire le préquel.