Famille de menteurs

2ème opus de la série à lire IMPÉRATIVEMENT après "Nous, les menteurs" car il y a un gros spoil dès les premières pages. C'est intéressant de découvrir une autre génération de la famille mais cette fois, c'est définitivement trop girly/guimauve/ado pour moi...du coup, j'ai malheureusement eu plus de mal à passer outre et à apprécier l'intrigue.

Lu en un dimanche, je ne pourrais pas nier mon plaisir à retrouver la famille des Sinclair et leur île privée " Beechwood Island". Les Sinclair sont toujours aussi riches, bourrés de principes, mais cette fois-ci on découvre la génération d'avant le récit de Nous les menteurs, puisque l'héroïne est la mère d'un des menteurs du récit initial. L'auteure nous transporte donc dans les années 80, dans une fratrie de soeurs qui viennent tout juste de perdre la dernière de leurs membres : Rosemary. Notre héroïne, Carrie, qui est l'aînée, a beaucoup de mal à faire son deuil et un autre drame va avoir lieu - drame dont elle sera partie prenante...
E. Lockhart a un talent et une maîtrise pour installer une ambiance et faire monter la tension tout au long de son récit pour fissurer ce cadre idyllique. En tant que lectrice, j'ai vraiment été accrochée : la lecture est très fluide, avec ce qu'il faut d'effets poétiques pour se projeter dans le cadre paradisiaque des Sinclair et évidemment ce qu'il faut en termes de révélations et de suspense pour en faire un page turner efficace. Je mettrai juste quelques réticences sur la romance qui arrive un peu trop facilement à mon goût et sur la personnalité de Pffef qui aurait pu être davantage creusée, ainsi que la réécriture d'un des passages à posteriori qui m'a parue un peu trop facile. Mais il n'en demeure pas qu'on y passe un bon moment de lecture, très prenant.

C'est un peu la déception pour moi...
J'ai enchaîné famille de menteurs , dès que j'ai eu fini de lire les menteurs. Je savais que c'était le prequel mais je ne m'attendais pas vraiment a ça .
L'histoire n'est pas mauvaise! Mais nous sommes dans le même schéma que "nous les menteurs" ,
Au lieu de suivre l'histoire des cousins , nous suivons l'histoires de leurs mères, leurs secrets.
J'ai beaucoup moins accroché et j'avais pas vraiment de reprendre ma lecture une fois le livre posé.

Attention spoil.
Personnellement les histoires avec ses fantômes ne me plaisent pas particulièrement. Alors dès le départ je n'étais pas emballée..
J'ai commencé à trouvé de l'intérêt au livre vers la fin (70% sur ma liseuse), et je ne m'attendais pas à certains événements , mais l'histoire se déroule comme nous les menteurs , des meurtres des secrets et tout le monde se couvre pour les apparences. Je pense que si ça avait été un livre unique j'aurai apprécié comme j'ai apprécié nous les menteurs , mais ce livre me semble difficile a comprendre sans avoir lu nous les menteurs et il est aussi répétitif..

J'ai reçu il y a quelques semaines de ça, le prequel de « Nous les menteurs » (que je n'avais pas lu, chose que j'ai corrigé rapidement pour lire celui-ci).

J'ai trouvé que globalement on avait le même rythme à l'histoire que lors du premier tome, tout se passe réellement sur le dernier quart du livre. ET que les grandes lignes étaient les mêmes. J'ai également trouvé quelques lenteurs, et j'ai même survolé quelques passages car j'avais l'impression de faire du sur place.

Par contre j'aime toujours avoir des chapitres courts, les personnages sont de la même trempe, c'est à dire absolument détestable ou presque avec une famille au bord de l'implosion! Et ça marche très bien.

Avec ce roman nous sommes de retour sur l'île familiale, mais avec comme personnages les filles de M. Sinclair. Toujours avec autant de mensonges, et de secrets. Mais j'ai trouvé ce tome plus sentimental.

Ce n'est pas un coup de coeur, mais je peux vous conseiller ces deux livres pour l'été, ils sont rapides à lire et sont vraiment dans le mood estival lecture au bord de plage.

Nous les menteurs à été une de mes première "claque" littéraire. Ma professeur de français du lycée me l'avait conseillé. C'était grandiose, effarant, divertissant et terrible, j'ai un souvenir net du torrent de larmes que j'ai pleuré, dans mon lit, devant le roman quasiment terminé. Il m'avait semblé naturel d'enchaîner avec Trouble vérité, qui m'avait aussi plu mais n'avais pas été la même révélation.
Quand j'ai découvert que E.Lockhart sortait un préquel de "Nous les menteurs", je me suis évidemment précipitée.
Dans ce roman, on retrouve les parents de la famille Sinclair, mais sous un nouvel angle, loin des adultes étriqués et acide de Nous les menteurs. On retrouve les trois soeurs, adolescentes, déjà bien abîmé, par le silence de leurs parents sur toutes les choses qui comptent vraiment, par leur isolement, par les secret qui se tapissent au fond des tiroirs de leur demeure familiale. La narratrice, Caroline, se fait fragile et vulnérable, pour raconter au fantôme de Johnny, son fils, l'histoire de son première amour, qui s'avère aussi être celle de son premier cadavre. La plume de E. Lockhart nous porte à nouveau a travers la complexité psychologiques de personnages torturé par le manque cruel d'expression et de communication. le deuil, la culpabilité, l'addiction, le poids du prestige familiale et même l'homosexualité, cette pépite de paradoxe psychologique met en lumière tout ce que les faux semblants s'efforcent de cacher. Les masques des adultes s'écroulent, et l'on y trouve derrière, des enfants qui tremblent sous le poids de tout ce que l'on ne leur laisse pas exprimer. Et on trouve une certaine fatalité dans la façon dont ces adolescentes qui, subissent les retombés de leurs privilèges de famille fortunée, le silence et les secrets, finissent par devenir, inévitablement, comme leurs parents, incapable de se détacher de ce qui leurs est familier, jusqu'à faire subir cette même pression, à leurs propres enfants. le traumatisme est générationnel, il se propage et dure plus longtemps encore que les catastrophes, plus longtemps encore que la mort, plus longtemps encore que ce fameux incendie.
Si le plot twist de Famille de menteurs, ne m'a pas laissé aussi écroulée que lors du tome précédent, j'ai l'impression d'avoir encore plus apprécié le reste, peut être parce que je n'ai pas le même âge, et que donc je me rend plus compte de la complexité des situations et des réflexions que E.Lockhart dépeint avec une clarté impressionnante.
C'est une lecture qui m'a émue et touchée, parfois dans la violence, parfois dans une triste mélancolie, une lecture que je ne suis pas prête d'oublier.

Carrie raconte au fantôme de son fils l'été de ses 17 ans sur l'île privée de sa famille. Elle a perdu une de ses soeurs, noyée l'année précédente, et cet été là tout va changer avec l'arrivée de 3 garçons. L'équilibre sera bouleversé et des secrets seront pour certains du moins dévoilés. Une lecture facile pour l'été

Avant les événements de Nous les menteurs, une autre génération passait ses étés sur l'île. Une autre génération, d'autres secrets…

Dans ce préquel, nous suivons l'histoire de Caroline, 17 ans, l'une des trois soeurs Sinclair et la mère de Johnny (de Nous les menteurs), au cours d'un été qui a changé sa vie. Nous revenons sur l'île privée de la famille Sinclair, au large des côtes du Massachusetts, à l'été 1985. Un été qui s'annonce compliqué pour Caroline qui doit gérer le deuil de sa petite soeur, la douleur d'une opération, tout en faisant bonne figure. Jusqu'à ce que des invités inattendus bouleversent l'équilibre de cet été.

Avant toute chose, sachez que Famille de menteurs peut parfaitement se lire sans avoir lu Nous les menteurs mais soyez conscients que les premières pages contiennent un spoiler majeur de ce dernier.

Et si vous recherchez un roman avec un rythme trépidant, ce n'est sans doute pas ici que vous trouverez votre bonheur. Car avant d'être un thriller, Famille de menteurs est avant tout un récit psychologique, une fresque familiale, avec un style narratif qui fait fortement écho à celui de Nous les menteurs.

Tout se déroule très lentement pour nous laisser le temps de nous connecter aux personnages et ce n'est que dans le dernier quart que le roman gagne en rythme. Une tragédie se produit dans les premiers chapitres du roman et cet événement donne clairement un ton mélancolique au reste de l'histoire.
Tout au long du roman, Lockhart évoque les drames, les émotions, les conflits et les angoisses qui émaillent le quotidien de ses personnages, avec les questions identitaires et le poids des attentes familiales qui pèsent lourdement sur eux.

J'attendais un peu plus de ce roman en termes de twist mais j'ai été prise par cette peinture d'une époque et des évènements qui ont façonné ce que nous découvrons dans Nous les menteurs.

Une lecture qui devrait vous plaire si vous aimez les récits lents de passage à l'âge adulte qui traitent des complexités familiales. Un peu moins si c'est surtout “l'enquête” qui vous intéresse.

Il s'agit du préquel de "Nous les menteurs" que j'ai lu juste avant pour l'occasion et avec lequel j'ai passé un bon moment, même si j'ai trouvé le plot twist un peu prévisible, mais je pense que pour le coup c'est mon grand âge qui m'a fait flairer le truc, pour un public jeunesse il y a de quoi être surpris.
J'ai aimé le côté famille toxique qui rend l'ambiance très étouffante, malgré le cadre idyllique de l'île privée où se déroule l'histoire et j'ai trouvé la mise en place de l'intrigue très bien menée mais moins aboutie que le préquel.

J'ai préféré le second tome, on y retrouve cette touffeur et cette sensation d'enfermement qui étaient très réussies dans le tome 1.
J'ai aimé la dynamique familiale, cette pression sur l'être et le paraître, la relation entre les soeurs, la thématique du deuil, la psychologie des personnages.
Les interactions sont complexes, passant de l'amour à la jalousie, de la trahison au soutien indéfectible.

Ce roman-ci s'imprègne davantage du côté estival, ce qui en fait un parfait roman d'été.
J'ai adoré voir le vernis de perfection de cette famille se craqueler, se recomposer, s'effriter, pour au final se parer de ses plus belles couleurs.
J'ai été captivée par les coulisses des différentes relations, les secrets, l'origine des tensions et les liens entre Carrie, Penny et Bess!
Le rythme est lent, mais le décor, le côté huis clos, les petits détails, tout ça affûte l'attention et cristallise beaucoup de choses…

En plus de ça, la dimension fantastique apporte un petit plus qui a su titiller ma curiosité, le tout entremêlé d'une plume maîtrisée et addictive.

En bref: Si vous cherchez un roman d'été avec un petit côté grand faste à la Gatsby, si vous aimez les secrets de famille, les demis vérités, les personnages avec une psychologie complexe, le tout avec un soupçon de frisson dans le dos, "Famille de menteurs" remporte l'exercice avec succès!

NB: Vous n'avez pas besoin de lire "Nous les menteurs" pour lire ce préquel, mais je vous recommande de le lire avant si vous ne voulez pas gâcher la surprise.

Il y a quelques jours sortait "Famille de menteurs" de l'autrice E. LOCKART chez @gallimard_jeunesse_romans
Il s'agit du prequel de "Nous les menteurs" (à lire dans l'ordre de parution pour éviter les spoils de ce dernier)

Dans ce nouveau roman on va retrouver les 3 soeurs Sinclair en vacances pour l'été sur leur île privée.
Mais leur cousine est arrivée avec des amis, des garçons. L'été ne va pas se passer comme prévu...

Une lecture qui colle parfaitement à cette période étouffante où la chaleur règne en grande maîtresse.
Carrie, l'aînée des soeurs Sinclair, a décidé de révéler un de ses plus gros secrets à son fils Johnny et va donc entamer la narration de l'été de ses 17ans sur l'île familiale.
Si vous avez lu "Nous les menteurs" alors vous êtes déjà habitué au rythme très lent de l'autrice. Ici on a 80% de contemplation avec une mise en place reflechie, un été entre jeunes , des balade et du flirt. Puis les 20% restant, les 60 dernières pages du roman, on nous lâche un énorme twist. La révélation qu'on attendait depuis le début, le gros morceau qui tombe à pic après un déploiement croissant de la tension.
Tout le long on va aborder les thématiques de la famille, du deuil, des premiers amour et du consentement. On parlera aussi du patriarcat et très maladroitement d'orientation sexuelle.

Un roman qui se dévore malgré son rythme assez paresseux qui arrive à nous tenir en haleine.
Un vrai plaisir de retrouver toute la stratégie et les mensonges qui font la réputation de la famille Sinclair.

J'avais adoré « nous les menteurs » et je n'ai absolument pas été déçu par ce roman ! Court, rythmé et captivant, il se lis tout seul. On replonge aux côtés de certains personnages et ont en apprend davantage sur l'histoire de cette famille. Je vous recommande ce livre.