Famille de menteurs

Après avoir eu un coup de coeur phénoménal pour Nous les menteurs, quand j'ai vu qu'une préquelle sortait cet été, j'ai su qu'il fallait absolument que je mette la main dessus au plus vite. Ce qui m'a vraiment surprise, c'est de voir que j'avais lu le premier tome en 2016 ! J'avais pourtant l'impression de l'avoir lu beaucoup plus récemment tant mes souvenirs étaient clairs à son sujet.

Dans le premier livre, j'avais eu du mal à différencier les oncles, tantes, cousins, etc. qui étaient au second plan. Cette fois, ce sont eux qui sont les stars du récit, mais à une autre époque, celle où ils étaient eux-mêmes adolescents. Cela m'a maintenant redonné envie de lire le premier livre pour mieux les comprendre, à présent que je connais leurs personnalités. J'ai encore une fois adoré la poésie de l'écriture. Les descriptions sont marquantes et le texte est parfois écrit sous forme de vers libres. Les phrases restent gravées dans votre esprit tout au long de la lecture et le processus apporte vraiment à l'histoire.

Je me suis à nouveau laissée emporter par le mode de vie luxueux de cette petite île qui ne prend vie qu'en été. J'ai adoré découvrir les relations familiales entre tous les personnages, ainsi que leurs conflits. Pour moi, l'intrigue était extrêmement prenante et réussie avec ses nombreux rebondissements. Les sentiments sont décrits à vif, on a vraiment l'impression de replonger en adolescence où tout semble être la fin du monde.

Attention : les prochains paragraphes contiennent des spoilers de Nous les menteurs.

Ce que j'ai un peu moins apprécié, c'est que le roman ait recours aux mêmes effets et revirements de situation que dans Nous les menteurs. Il n'y a pas l'effet « waouh » et coup de poing qui vous retourne le cerveau à la fin du roman original. Les fantômes, ça va une fois, mais quand ça devient une habitude, cela pourrait presque tomber dans le genre fantastique, ce qui n'est pas le cas ici.

Je ne vais pas mentir, j'ai tout de même passé un excellent moment avec ce récit. J'ai adoré suivre les aventures de Carrie et ses deux soeurs, ainsi que ses demi-mensonges et ses demi-vérités. Je n'ai tout simplement pas été surprise comme la dernière fois, probablement parce que je connais déjà le fonctionnement de l'autrice à présent, mais après tout, il n'y a pas que l'élément de surprise qui compte dans une histoire. La seule chose que je n'ai pas compris du tout, c'est pourquoi Carrie raconte cette histoire en expliquant au début que c'est peut-être à cause de cela que son fils est mort. Pourtant, je ne vois absolument aucun rapport entre son adolescence et la mort de son fils.

Bref, vous voudrez certainement lire ce livre si vous avez aimé le livre original et je pense que vous passerez un bon moment avec. Si vous n'avez pas lu le livre original, je vous le recommande vivement, mais attention, ne commencez pas par la préquelle (il y a de gros spoilers dedans) !
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Ce préquel, c'est l'histoire d'un été qui mal tourné.

Il a débuté avec un drame et se solde avec un drame. Tout ça parce que leur île voit un jour arriver des intrus, des garçons.

Dès le début, l'auteure nous prévient que le narrateur est un personnage non fiable. Dès le début, on sait qu'on n'aura pas le droit à toute la vérité, d'autant plus que Callie n'est pas forcément la plus objective pour raconter cet été. Et pourtant, je me suis fait avoir comme une bleue! Je n'ai pas vu venir le dernier twist, accaparée que je l'étais par l'action.

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Bien que ce préquel ne soit pas tout à fait aussi phénoménal que l'originel Nous les menteurs, il me laisse de nouveau épatée par le talent d'Emily Lockhart pour l'écriture, en particulier pour ce genre de mystères young adult raconté par un "narrateur peu fiable". Dès que l'on ouvre l'un de ses livres, on se retrouve immédiatement aspiré dans l'histoire par l'écriture, l'intrigue, le suspense et la tension sous-jacente qui tiennent en haleine, les personnages à la psyché creusée et aux principes parfois douteux, le décor bien planté. J'ai toujours adoré ces aspects de ses bouquins, de Nous les menteurs à Alabaster & moi en passant par La Fabuleuse histoire de la mouche et Trouble Vérité ; et Family of Liars ne fait donc pas exception à la règle. J'avoue avoir pensé qu'il y avait peu de chances que je me fasse encore avoir après Nous les menteurs, mais j'ai eu tort. Un page-turner difficile à poser du genre de ceux que seule Emily Lockhart parvient à créer si parfaitement.

Je finis cette lecture à l'instant.
Comme d'habitude, j'ai aimé le contexte de cette histoire, et naviguer entre secrets et mensonges dans la riche famille des Sinclair.
Le style d'écriture y est très agréable et le personnage de Cassie est terriblement envoûtant.
Nous avons ici une leçon de vie, des valeurs, le soutien d'une famille, des fantômes qui reviennent nous hanter.
L'intrigue est très bien menée, et se laisse dévorer en peu de temps.
Une fin qui m'a émue et une protagoniste qui a su toucher mon âme 💫

Une excellente lecture de vacances et une histoire passionnante :
Je suis ravie de ce prequel, que j'ai préféré au premier tome "Nous les menteurs". Les personnages sont intéressants. L'autrice a une belle plume, et son écriture est magnifique ! Je ne peux que recommander 😊

👨‍👩‍👧‍👧 Jusqu'où une famille est-elle prête à aller pour préserver son image ? 🤫

J'ai été très contente après avoir découvert en librairie que l'auteure avait décidé d'écrire un préquel de "Nous les menteurs". J'avais adoré ce livre lorsque j'étais adolescente. Sa fin magistrale m'avait conquise. 😍

J'ai replongé avec bonheur dans cette atmosphère, horrible, on peut le dire haha. Ce livre est typiquement ce que j'adore : un thriller psychologique. Il démontre parfaitement comment les familles riches privilégient l'apparence plutôt que le bonheur de leurs proches. C'est clairement de la maltraitance psychologique voir physique dans certains cas. Ils sont prêts à les modeler physiquement et mentalement à l'image que la société attend d'eux. Belle, beau, fort.e, gagnant.e en toutes circonstances ? Tu es triste ? Ne le montre pas, enfouie tes émotions au fond de toi, enlève ton humanité. 💔

J'ai bien aimé les choix que certains membres de la famille sont contraints de faire afin de se protéger les uns des autres. On se retrouve dans une atmosphère absolument angoissante. 😱

Ce thriller est écrit sous forme de souvenirs, en quelque sorte un journal intime. C'est pourquoi j'en attendais davantage de la vie de la mère afin de comprendre davantage comment les enfants ont pu devenir comme cela. Je trouve que cela ne fait pas assez de liens avec "Nous les menteurs". Après, j'ai peut-être oublié. Cela fait tellement longtemps que je l'ai lu. C'est pourquoi, je trouve qu'il aurait été judicieux de nous remettre un brief résumé du tome précédent qui nous remet en tête toutes les grandes lignes de Nous les menteurs afin que l'on comprenne davantage l'histoire. 😕

Par contre, quelque chose me chiffonne.. Pourquoi avoir écrit sur la couverture menteurs coupé avec un trait ? C'est peut-être mon côté psychopathe, mais ça me tend. Il suffisait d'écrire le titre plus petit tout simplement. 🤣

✨✨✨

Hello ! 🙋‍♀️

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Suite de Nous les menteurs, mais en réalité préquel à ne surtout pas lire avant car il dévoile des choses... Et comme j'ai lu le premier tome récemment et qu'il faut battre le fer tant qu'il est chaud, autant ne pas laisser passer trop de temps entre la lecture du premier tome et celui-ci.
Donc on prend les mêmes et on recommence. Enfin, presque car ici il s'agit de la génération qui précède celle du premier opus. Mais même éducation "Never complain, never explain", donc des gens qui ne savent pas témoigner leurs sentiments, leurs douleurs, leurs peines, même lorsqu'il s'agit d'un deuil. Dans ce cas on fait comme si la personne n'avait jamais existé. C'est terrifiant la capacité de cette famille à occulter…

Carrie nous raconte. Son fils est mort, il avait quinze ans. Elle le voit la nuit, quand elle n'arrive pas à dormir et qu'elle descend boire un whisky, il est là. Il lui demande de lui raconter la famille. Alors elle revient en arrière, l'année de ses dix-sept ans en 1987. le sida, des inondations, des manifestations. Et toujours les vacances dans leur île privée à l'écart du monde, avec ses soeurs et ses cousins, et des amis de sa cousine. L'origine de la fortune de sa famille, argent en partie sale. Un peu de cynisme de la part de certains membres, de la vanité souvent, et beaucoup de mépris de classe, un peu d'antisémitisme, un peu d'homophobie. Un peu anti tout ce qui n'est pas WASP en fait.

Étrange famille que celle-ci, qui élude les malheurs pour ne garder que le bon en croyant que ça fonctionne, qu'on peut ainsi éviter d'être malheureux.
Une famille avec des zones d'ombre et des mensonges, évidemment. Et une drôle de petite personne... L'ambiance vacances, avec les parents, les cousines, les copains, les flirts, l'alcool, l'insouciance, du moins en apparence.
J'ai bien aimé ce deuxième tome, qui nous assène des révélations, comme ça, en passant, parfois l'air de rien, parfois comme une énorme baffe... Les Sinclair sont des gens très étranges et pas forcément très sympathiques ni recommandables. Ce livre m'a fait l'effet d'une vitrine de la riche famille américaine type. Belle table, mets à profusion, hôtesse parfaite et mère idéale, puis le père fort et viril qui pourvoit à tout, et les enfants bien élevés qui iront tous à l'université, et dans le cas des filles, ce sera pour trouver un bon parti et être une épouse dévouée et cultivée. Quel cauchemar !!

Quelques anachronismes m'ont un peu gênée, comme "en mode…" ou encore "genre, elle conserve cette photo…" qui sont des expressions qu'on entend tout le temps actuellement, ce qui n'était pas le cas dans les années 90. Ou alors je vivais dans une grotte et je ne me suis rendue compte de rien…

Même si l'intérêt pour les personnages et l'histoire ont mis plus de temps à s'installer que dans le premier opus, je me suis laissé embarquer par un suspense qui arrive tout doucement mais qui m'a tenue en haleine jusqu'à la fin. Après un été de l'adolescence des enfants, celui de l'adolescence de leurs parents, tout s'imbrique, la boucle est bouclée.
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Lecture pas forcément attendue mais étant donné que le "premier tome" m'avait beaucoup plu j'ai laissé une chance à ce roman qui s'annonce comme une suite ou un spin-off de "Nous les menteurs". Eh bien, je pense avoir été déçue à mon grand étonnement. Je ne m'attendais à rien mais je m'attendais à plus, connaissant la famille Sinclair. Néanmoins, retrouver l'univers de cette famille peu ordinaire et exemplaire était agréable.

Préquel à « Nous les menteurs », nous suivons ici l'histoire de Carrie. Histoire qui revêt toutes les caractéristiques de la famille Sinclair : hypocrisie, sentiments cachés, mensonges, volonté de perfection et peur de ne pas paraître à la hauteur du nom des Sinclairs. le paraître cache l'être...

Retrouver la famille Sinclair est un plaisir !

Un prequel n'était pas spécialement utile, mais j'étais très contente d'en avoir un quand même. Il est nécéssaire d'avoir lu "Nous, les menteurs" pour se lancer dans cette lecture pour ne pas se spoil et pour comprendre l'ensemble des passages.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, la plume de l'autrice est fluide, c'est agréable et c'est un livre parfait pour l'été. Pour ce prequel, pas de plot-twist digne du premier tome et pas de larmes pour ma part mais les sujets traités étaient très intéressants. Une histoire sans prise de tête !