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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai bien aimé cette rencontre entre le monde intellectuel et le monde ouvrier!

Une prof de littérature ultra-féministe spécialiste en littérature industrielle, mais qui ne connait rien à l'industrie, se retrouve stagiaire du patron d'une usine qui ne voit que la rentabilité.

Ils vont forcément réfléchir et revenir sur certains de leurs principes.

Un très bon David Lodge!
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Brillant...Mais David Lodge nous y a habitués. Il est donc difficile de faire un choix dans une oeuvre foisonnante où l'on retrouve toujours un universitaire loin des trivialités quotidiennes confronté à des mondes, à des moeurs, à des vies jusque là inconnus. Il y a un continuum chez David Lodge qui arrive cependant à nous surprendre et à nous passionner à chaque opus, le tout agrémenté de cet humour très British inimitable.
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Avec Jeu de société s'achève la trilogie de David Lodge, ayant pour cadre le monde universitaire. Ce dernier volet se rattache aux deux premiers opus principalement par le cadre bien connu de la ville de Rummidge, les deux principaux protagonistes de Changement de Décor et d'un Tout petit monde n'ayant, cependant, qu'un rôle marginal dans l'économie du récit. Alors que l'Université de la ville morose a toutes les peines du monde à subsister face aux coupes sombres dans les budgets décidées par le gouvernement Thatcher, les autorités ont eu la fumeuse idée de promouvoir une "Année de l'industrie", pour permettre une meilleure appréhension du monde de l'entreprise par l'université. Et c'est ainsi que deux personnes que tout oppose, se voit contraintes à collaborer chaque mercredi pour la durée d'un trimestre universitaire. Robyn Penrose, enseignante universitaire de gauche, féministe résolue, spécialiste de la littérature anglaise industrielle du XIXème siècle, dirigeant un cours de littérature féministe, devient l'improbable stagiaire de Vic Wilcox, directeur ultra pragmatique et plutôt réactionnaire, d'une usine de fonderie et de construction, où règne une certaine forme de discrimination au travail et un sexisme sans complexe.

L'auteur revient ainsi à la bonne vieille recette du choc des cultures, exploitée à fond dans le premier volet de la série, comme ressort comique de la narration. C'est un bon roman, où l'on est de nouveau mis en présence de tout un jargon pittoresque afférant à la sémiotique et à la critique littéraire. C'est néanmoins, à mon sens, le moins réussi des opus de la série, du point de vue de la technique narrative mise en oeuvre et de la charge comique, les ingrédients du succès de la série perdant un peu de leur fraicheur et donc de leur saveur. En revanche, et au final, cette Trilogie de David Lodge est une référence du genre humour so British, un must read.
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Typiquement British. On trouve une fraternité avec 4 mariages ou L., actually. Pas mal d'ironie, on joue avec les personnages mais ils sont respectés par l'auteur. L'intrigue prend son temps pour s'établir, ce qui permet de jogger sans s'essouffler en la suivant, ainsi qque les évolutions des personnages.
Sujet très intéressant que ce cross-over entre professions, éthiques, visions du monde opposées. On évite tout juste les clichés aussi, on dénonce sans grossièreté ou lourdeurs des traits. Enfin, quoique. En tout cas pour moi c'est passé.
Et bien que commençant à dater, ce Jeu de société reste un divertissement bien agréable. (Enfin, c'est aussi parce que je me fais vieux. Definitely maybe.)

(Dommage pour avoir traduit les paroles de chansons.)
(Dommage pour n'avoir pas respecté le titre original.)
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La plume de David Lodge, toujours aussi fine, jongle entre humour et réalisme sociétal avec grande intelligence. On pouvait craindre un déséquilibre gênant entre les deux personnages, carpe et lapin contraints de s'apprivoiser. Mais l'auteur parvient à équilibrer leur force d'esprit respective si bien qu'ils vont tous deux apprendre l'un de l'autre et se rendre aimables. de plus, si le roman a déjà 35 ans d'âge, les questions qu'il pose sur le monde du travail, le capitalisme, l'université ou le féminisme sont toujours d'une chaude actualité. Parsemé de clins d'oeil aux deux volumes précédents, cette dernière étape clôt avec entrain une trilogie délicieuse.

Sous la forme d'un haïku :

Entrons dans la danse
De la carpe et du lapin,
Jeu de société.
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Jeu de société est le tout premier livre de David Lodge que je lis, et c'est une belle trouvaille.
Deux univers que tout oppose, représenté par Vic et Robyn, deux protagonistes aux caractères entiers, sûrs de leurs convictions professionnelles et brillants dans leur domaine.
Une jolie confrontation proposée par David Lodge et qui invite à la réflexion sur la difficulté tout d'abord pour le secteur universitaire de se voir reconnaître une place de valeur dans la société, en raison des notions trop abstraites qui y sont enseignées, et celui de l'entreprise ensuite, qui lui offre une véritable opportunité de résultats, grâce notamment à la répétition des tâches.
Vic et Robyn, sauront malgré tout "s'accorder" le temps d'un week-end, mais parviendront surtout à trouver leur identité, professionnelle avant tout, et réussir ainsi à entreprendre un vieux rêve, ou tout simplement à obtenir une reconnaissance tant méritée.
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Wilcox est le directeur général de Pringel and Sons, une entreprise de métallurgie anglaise en pleine restructuration. Il est très attaché aux privilège de sa classe. Robyn va être stagiaire auprès de Vic dans le cadre de "l'année de l'industrie". Elle va découvrir avec horreur le monde impitoyable de l'industrie qui est tout l'opposé du monde douillet et feutré de l'université. Vic Wilcox apprendra a découvrir Robyn avec beaucoup de plaisir, surtout que sa vie affective avec Majorie bat de l'aile. Puis par la suite au fil du temps, Vic se remet en cause ses préjugés et décide de découvrir la littérature anglaise : Jane Eyre, il se découvre une passion pour le poète Tennyson. Il devient le stagiaire de Robyn et c'est assez amusant.
Ce livre a tout a toutes les configurations d'un roman victorien détourné et privé de sa morale qui interroge une société obsédée par le culte des différences de classe, de culture, de milieu sociale.
Grâce à cette confrontation Robyn autant que Vic élargiront leurs visions de la vie cantonnées jusque là à leurs seuls univers. Cette confrontation brutale est très drôle, on passe un excellent moment de lecture très agréable ! David Lodge avec ce roman a su faire une excellente critique de la société anglaise sous l'ère de Margaret Thatcher.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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Lorsque le milieu universitaire se confronte à celui de l'entreprise... Sous la plume de David Lodge cela donne un roman enthousiasmant et drôlissime, vraiment bien observé. Où les certitudes des uns et des autres ne tarderont pas à être ébranlées pour le plus grand plaisir du lecteur. Tout ça fait des étincelles, aussi bien sur le papier que dans la tête du lecteur... Un régal !
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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La rencontre entre un directeur d'entreprise et une jeune et belle universitaire (littérature féminine anglaise et les romans industriels victoriens). Cocasse, drôle, très documenté et réaliste.
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Je lis toujours avec beaucoup de plaisir cet auteur à l'humour anglais. Roman amusant qui met en scène une universitaire sémiologue et un PDG d'entreprise. Situation parfois cocasse.
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