Le rasoir d'Ockham

Henri Loevenbruck est exaspérant.
Comment oser écrire un roman aussi passionnant et rythmé, et le terminer par "à suivre" ? Heureusement que la suite n'a pas trainé.

Plaisir solitaire que la lecture ? Non, je ne crois pas, en tout cas pas exclusivement car quand on lit un très bon ouvrage, forcément, on éprouve le désir d'en parler autour de soi et avec Internet, c'est vraiment très facile.

Il est vrai que je ne vous livre pas toutes mes lectures sinon je passerai ma vie à écrire et non plus à lire ! Je suis bien obligée de faire des choix de temps en temps.

Aujourd'hui, je vais vous parler du premier roman de d'Henri Loevenbruck que je découvre. Ce n'est pas son premier livre publié, mais le numéro un à tomber entre mes mains. le titre vous met tout de suite dans l'ambiance : « le rasoir d'Ockham ». Il est d'ailleurs sélectionné pour le prix SNCF polar de l'année 2008 et cela laisse déjà sous-entendre que c'est un bon cru…

(Suite...)
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Le tome deux des aventures d'ARI MACKENZIE et toujours autant de plaisir à suivre son enquête. Henri LOEVENBRUCK en profite pour nous initier à l'ésotérisme à travers de nombreuses références allant de l'alchimie à la franc-maçonnerie. Pas besoin d'être un spécialiste pour apprécier le bouquin, tout est expliqué. Décidément, cet auteur me plait beaucoup

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L'auteur nous embarque dans une histoire de carnet qui ont traversé les siècles et que convoite un groupuscule néo-nazi, capable de commettre des meurtres atroces pour récupérer des feuillets.

Ari Mackenzie est un flic à part qui travaille sur les sectes et qui traîne une réputation sulfureuse, à la fois intellectuel et homme de terrain.

Il est entouré d'amis qui n'hésitent pas à l'accompagner dans ses prises de risques comme Iris (sa collègue, ancienne amante qui le prend sous son aile dans ses moments de déprime), Krysztov Zalewski (un garde du corps affecté à sa protection qui devient son ami).

Il vit des amours tumultueuses avec la jeune libraire Lola qui voudrait fonder une famille avec lui. Mais, lui, hésite, tergiverse.

Ce roman, très documenté, nous apprend pas mal de choses.

J'ai longtemps hésité à lire ce livre qu'on m'avait offert, effrayée par l'étiquette de "Da Vinci Code à la française". Mais j'avais bien tort ! Ce roman de Loevenbruck vaut bien mieux que ça. C'est en réalité un excellent roman d'aventures, très bien construit, avec un suspense parfaitement distillé d'un bout à l'autre. En plus, on y fait de nombreuses découvertes intéressantes sur l'histoire de l'ésotérisme… grâce à un héros qui n'y croit pas une minute ! Certaines scènes d'action à la fin du livre sont vraiment grosses, mais j'ai pris tellement de plaisir à cette lecture que je pardonne volontiers à l'auteur ces quelques exagérations. J'ai même acheté les tomes 2 et 3 dans la foulée !

C'est vraiment un tres bon roman. Apres avoir lu Da Vinci code, je m'étais jurée de ne plus tomber dans le piège de l'ésotérisme mais l'avant propos du rasoir d'Ockham qui précise que ça est une fiction nous permet de savoir où on met les pieds et que toutes ces théories sont farfelues !

Le livre se lit très bien, grâce à une histoire passionnante et une style agréable.

DECOUVERT de cet auteur (merci la LDI), je le conseille pour tous les férus de thrillers ésotériques comme moi. Seul bémol, quelques similitudes avec DA VINCI CODE, qui ont parasité ma lecture

Je n'avais pas lu le rasoir d'Ockham, un thriller relativement ancien de Henri Loevenbruck, et je viens de le redécouvrir après avoir lu les autres livres de cet auteur.
Bien sur, il ne s'agit pas d'un traité historique, mais d'un roman policier/thriller.
Et je doit dire que j'ai énormément apprécié, aussi bien la qualité du style que la richesse de la documentation et l'imagination du scénario (avec quelques légères invraisemblances courantes dans un thriller)
J'ai passé un très grand moment à lire ce livre, alors que je m'étais carrément ennuyé à lire le Da Vinci Code, dont une des critiques fait ici l'apologie en éreintant le rasoir d'Ockham.
Je ferais remarquer que Kedrik aurait du tout d'abord vérifier ses propres informations et affirmations, avant de critiquer la qualité du travail de recherche et de documentation de cet ouvrage : Comment peut-il inventer un "vrai nom" totalement farfelu à Henri Loevenbruck ? (dont c'est la véritable identité). Cela relativise la qualité et l'objectivité de sa diatribe.