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Alors qu'en Bretagne, Erwan cohabite toujours difficilement avec Blanche, Gaelle et Pauline sont contraintes d'aller dans le petit monde pour fuir des tueurs.

Voici la fin de cette série apocalyptique qui a su prendre son temps pour installer son univers et ses personnages avec des dessins bien sympathiques. D'ailleurs la couverture de cd tome est un clin d'oeil à celle du 1er tome.
Ce dernier tome est assez dense. D'ailleurs il fait 86 pages pour développer les retrouvailles entre Pauline, Gaelle et Erwan, et la conclusion.
L'ensemble a été une suite de catastrophes avec une vision très pessimiste de l'humanité. le message est clair : nous menons la Terre à sa perte, alors à vos actions écologiques !
Heureusement la fin laisse place à un peu plus d'optimiste et de bonheur.
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Titre cet opus la fin de la série (enfin putain !!!)

Car voilà. Après moult Paris Brest, escale larmes d'abeille, le piétinement se faisait grave sentir, et j'appréhendais de voir ce qu'allait donner l'épilogue.
Et finalement, ce n'était pas si mal, voire pas mal du tout. Ça n'excuse en rien les albums de rien mais ça rend l'attente plus douce.

Adieu Grand Mort.
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Un dernier tome plus prenant que les deux précédents, mais qui ne m'a tout de même pas totalement convaincue. J'ai trouvé que certaines choses étaient résolues un peu facilement.

Je n'ai pas forcément apprécié l'évolution de certains personnages, ou la sous exploitation d'autres ( exemple, le petit Sombre).

Bref, ce tome me laisse un drôle de goût en bouche, et je ne saurais pas trop dire exactement pourquoi. le début était tellement captivant qu'au final je crois que j'ai perdu de l'intérêt au fil des tomes. Et puis il y a eu tellement de temps entre l'avant-dernier et le dernier que j'avais oublié pas mal de choses... Alors pour se remettre dans la lecture, pas facile (je ne les ai pas, je les emprunte à la bibliothèque).

Une conclusion correcte, mais pas d'emballement.
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Fin de la série après quelques albums (au moins deux) ou pour le moins il ne se passait pas grand chose. ces derniers se lisaient d'ailleurs très rapidement, beaucoup trop rapidement..! L'album de conclusion quant à lui revient avec plus d'intérêt. Il est plus dense en terme de pages. au final,; la série est marquée par un univers cohérent et elle reste une bonne série. Dans ce dernier tome, l'ambiance apocalyptique est toujours présente avec une mise en couleur avec une dominance des bruns qui renforce cette atmosphère. J'ai encore quelques regrets : le message que l'on nous délivre n'est pas parfaitement clair. Certes, c'est une fable écologique, mais on voir mal pourquoi notre monde devait s'écrouler pour que celui du petit peuple vive ??? Macare nous dit que Blanche n'est qu'un outil, mais l'outil de qui, de quelle volonté, au profit de quel objectif ???? le squelette du grand mort que l'on voit sur quelques albums : quelle signification ??? Quel est le rôle réel de Sombre ????
Autant de questions restées sans réponse et cela en fait quand même beaucoup. Par contre, j'ai bien aimé le décalage temporel entre les deux mondes qui donne des scènes intéressantes entre une grand mère qui rencontre sa propre mère beaucoup plus jeune.
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Un huitième et ultime tome plus dense que les précédents qui clôt cette chouette saga du « Grand mort » du duo Loisel et Mallié.
C'est ça que j'ai aimé : qu'il y ait une fin, et non pas quelques pages nébuleuses pour nous laisser imaginer ce qu'il advient du monde après le passage de Blanche. J'ai adoré également la référence de la couverture, qui pointe vers celle du premier tome, mais avec plus de personnages.
Bref, une belle série à apprécier et dévorer !
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Un canon pour la déroute.
Pauline et Gaëlle se réfugient dans le monde parallèle du petit peuple afin de se soustraire à la loi terrestre du plus fou. Sur Terre, Erwan essaie de composer avec Blanche, pierre angulaire du plan de Macare et du chaos ambiant. Rien ne va plus. La folie explose. La mort engraisse les larves et les rats. Erwan se traîne, Macare est dans le coma, Pauline se meurt. Seule Blanche pourrait guérir le mal qui gangrène tout mais le veut-elle, le peut-elle ?
Le conte arrive à son terme après 8 albums et plus de 500 planches dessinées d'une main infaillible. Si les longueurs de l'histoire peuvent plomber la lecture quand on suit le rythme des parutions, elles apportent de la chair au récit quand il se découvre dans son ensemble. Les bibliothèques constituent un havre pour toutes ces collections au long cours parmi lesquelles le lecteur désargenté peut puiser sans relâche et s'enrichir en se distrayant. La critique majeure consiste probablement dans la morale édifiante, étriquée, en toute dernière page. Peut-on vraiment croire à une prise de conscience collective après une crise majeure subie de plein fouet ? Les survivants du chaos seront-ils meilleurs que leurs prédécesseurs ? Par quelle grâce ? Faut-il des milliards de morts pour que le monde soit enfin habitable ? La conclusion est bâclée et dommageable pour la cohérence de l'ensemble. S'il fallait bien clore le cycle du Grand Mort, les auteurs avaient les moyens de nuancer leur propos et de proposer une fin plus juste et plus troublante aussi.
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Cette fin tient la route, même si j'ai un peu de mal avec l'optimisme béat des dernières pages qui succède à la noirceur absolue de ce qui précède. C'est un vrai plaisir par contre de retrouver la patte de Loisel dans la partie fantastique de l'histoire, la faune, la flore et le Petit Peuple n'étant pas sans rappeler l'univers merveilleux de la quête de l'oiseau du temps.
Clairement, les allers-retours entre le monde féérique et celui des hommes font le sel du récit. Difficile également de ne pas apprécier le souffle épique d'une narration portée par les sublimes dessins de Vincent Mallié.
Un ultime opus est solidement charpenté, fluide et rythmé juste comme il faut, sans précipitation. Surtout, il ne laisse aucune question sans réponse, ce qui était évidemment l'équation la plus difficile à résoudre tant les pistes ouvertes par le scénario étaient nombreuses.
Une série marquante dans la production BD de ces dernières années.

Lien : https://litterature-a-blog.b..
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Lors de déambulations dans babelio je suis tombé sur une ancienne critique de Fifrildi datée de 2017, elle avait tiré sa critique d'une note manuscrite plus ancienne retrouvée à propos d'un livre lu. Ayant entrepris un tri de mes notes numériques, bien moins romanesque j'en conviens, cela a résonné et j'ai donc regardé si certaines n'étaient pas des impressions de lecture. Je suis retombé sur cette note concernant le Grand mort :

"Une série qui relue après le COVID et à l'aune des canicules et dérèglements climatiques de ces derniers jours ne fait pas le même effet... Ça sonne trop juste comparé à nos vécus de ces dernières années ".

Dans le premier tome de la série, les touches de magie et de poésie du monde parallèle où Pauline arrive font penser à une réadaptation bd de "Arthur et les minimoys". Mais il n'en est rien, l'illusion de légèreté s'envole assez vite lors du retour dans le monde "réel" qui a bien changé. Ce monde est progressivement plongé dans le chaos et la narration prend des airs de survie post-apocalyptique alors que les catastrophes climatiques s'enchainent. J'ai été particulièrement marqué par les passages qui parlent des réfugiés qui affluent sur les routes ou qui ont tenté la traversée de la Manche en canot, ce n'est pas sans rappeler la série anglaise Years and Years de la BBC. L'autre monde, ses habitants du petit peuple ainsi que la fille de Pauline, Blanche, nous questionnent sur l'altérité, la monstruosité et notre propre humanité.

Une série très prenante qui ne perd pas à être relue !
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Enki Bilal et Zep nous ont déjà fait le coup : les hommes et les femmes, passé un grand désastre, reconstruisent une société toute d'amour et d'harmonie en procréant dans la joie et blablabla... la planète ayant été nettoyée de ses scories par la décimation de la plus grande partie de sa population, l'humanité pathétique et pétrie de mauvais penchants étant allée jusqu'au bout de sa noirceur, la Terre accueille une communauté purifiée et repentie de bipèdes devenus meilleurs par la grâce du carnage. Un peu douteux quand même comme morale, non ? Ces fables début de siècle flageolant finissent par être lassantes. Oui, notre monde va mal, oui, on sait qu'il va inévitablement se produire des événements tragiques à grande échelle; la culture permet de mettre en scène l'angoisse du XXIe siècle... mais pourquoi les auteurs s'entêtent-ils à nous faire miroiter un monde parfait, comme si une conscience supérieure avait décidé qu'après un bon nettoyage, on repartirait du bon pied tels Adam et Ève avant la pomme (ou juste après) ? C'est une grille de lecture qui rassure peut-être l'esprit du lecteur en lui susurrant qu'un fil directeur sous-tend le chaos ambiant, que l'âme humaine est fondamentalement bonne pour peu qu'on lui donne un bon coup de pied au cul pour lui remettre les idées en place, mais elle peut mener aussi à tous les dérapages... Même Blanche, l'horrible Blanche qui faisait tout le sel de la série devient une bonne vieille grand-mère gâteau... non mais où va-t-on ?!
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Enfin la fin ...comme dirons beaucoup!
le dessin reste somptueux mais il est très vrai que cela trainait en longueur depuis 3 ou 4 albums.
Mauvais jeu de mot (je le reconnais) : on reste un peu sur sa faim car pas vraiment de remise en cause de cette destruction massive pour que l'équilibre soit maintenu, or cela aurait mérité d'être contredit. Au moins un peu plus expliqué.
la fin est assez sympa,
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