Geo London
220 pages
EDITIONS DES PORTIQUES (01/06/1923)
/5
1 notes
EDITIONS DES PORTIQUES (01/06/1923)
Résumé :
Les récits abondent sur la vie du bagne.
On connaissait moins ce qui se passe "aux portes du bagne", c'est à dire au dépôt de Saint-Martin-de-Ré, au moment où tous les ans, les maisons centrales de France (prisons) envoient les condamnés aux travaux forcés qu'elles détiennent, attendre là-bas le grand départ pour la Guyane.
On ne trouvera ici que des faits, des choses vues et vécues.
Si une moralité doit se dégager de ce récit véridique, fait de... >Voir plus
On connaissait moins ce qui se passe "aux portes du bagne", c'est à dire au dépôt de Saint-Martin-de-Ré, au moment où tous les ans, les maisons centrales de France (prisons) envoient les condamnés aux travaux forcés qu'elles détiennent, attendre là-bas le grand départ pour la Guyane.
On ne trouvera ici que des faits, des choses vues et vécues.
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*** Aller casser des cailloux à Cayenne ...***
Cette édition est un livre-document datant de 1923, le bagne, les bagnards et les colonies étaient alors en plein feu de l'actualité.
Geo London, journaliste, fait alors une enquête sur la transportation des prisonniers, dont la France ne veut plus dans leurs prisons, en "attente" d'un départ, pour un non retour, vers la Guyane Française au bagne de Saint-Laurent-Du-Maroni.
Les ordres sont clairs : pas de retour en Métropole !
Ainsi, tueurs, criminels, violeurs, voleurs, fraudeurs en comptabilité seront enfermés dans un camp à Saint-Martin-De-Ré en attendant d'être embarqués sur "La Martinière" pour un long voyage jusqu'en Guyane, colonie Française où le Gouverneur pourra décider de leur sort.
L'auteur de ce document s'est intéressé sur "l'avant départ", à Saint-Martin-De-Ré où famille, maîtresses, femme, enfants, viennent dire "au revoir" au futur bagnard, la plupart clamant leur innocence afin de rester sur le sol de la Métropole, mais la plupart heureux de ce départ puisqu'on dit qu'il est facile de s'évader du bagne.
Baliverne bien sûr ! Ces hommes ne sachant pas ce qu'il les attendent : climat affreux, moustiques, maladies tropicales ... Bon nombre trépasseront sur le bateau et jetés à la mer, les autres ne passeront pas l'année, malaria, choléra les emporteront avant même de penser à l'évasion.
Un livre document riche en photos montrant les bagnards traverser Saint-Martin-De-Ré, où les habitants devaient fermer leurs volets et rester chez eux jusqu'au départ du bateau, et ce, afin d'éviter de remettre aux bagnards toute forme d'instruments (couteaux, cordes, ciseaux etc..) servant à tuer pendant leur traversée maritime.
Bon nombres d'ouvrages ont été écrits sur la vie du bagne en Guyane, on se souvient de l'excellent livre de Henri Charrière et du film Papillon, mais les enquêtes et témoignages avant le départ restent très rares et cela fait partie de l'Histoire de France ... qu'on préfère malheureusement faire oublier aux plus jeunes tant la honte est grande.
Cette édition est un livre-document datant de 1923, le bagne, les bagnards et les colonies étaient alors en plein feu de l'actualité.
Geo London, journaliste, fait alors une enquête sur la transportation des prisonniers, dont la France ne veut plus dans leurs prisons, en "attente" d'un départ, pour un non retour, vers la Guyane Française au bagne de Saint-Laurent-Du-Maroni.
Les ordres sont clairs : pas de retour en Métropole !
Ainsi, tueurs, criminels, violeurs, voleurs, fraudeurs en comptabilité seront enfermés dans un camp à Saint-Martin-De-Ré en attendant d'être embarqués sur "La Martinière" pour un long voyage jusqu'en Guyane, colonie Française où le Gouverneur pourra décider de leur sort.
L'auteur de ce document s'est intéressé sur "l'avant départ", à Saint-Martin-De-Ré où famille, maîtresses, femme, enfants, viennent dire "au revoir" au futur bagnard, la plupart clamant leur innocence afin de rester sur le sol de la Métropole, mais la plupart heureux de ce départ puisqu'on dit qu'il est facile de s'évader du bagne.
Baliverne bien sûr ! Ces hommes ne sachant pas ce qu'il les attendent : climat affreux, moustiques, maladies tropicales ... Bon nombre trépasseront sur le bateau et jetés à la mer, les autres ne passeront pas l'année, malaria, choléra les emporteront avant même de penser à l'évasion.
Un livre document riche en photos montrant les bagnards traverser Saint-Martin-De-Ré, où les habitants devaient fermer leurs volets et rester chez eux jusqu'au départ du bateau, et ce, afin d'éviter de remettre aux bagnards toute forme d'instruments (couteaux, cordes, ciseaux etc..) servant à tuer pendant leur traversée maritime.
Bon nombres d'ouvrages ont été écrits sur la vie du bagne en Guyane, on se souvient de l'excellent livre de Henri Charrière et du film Papillon, mais les enquêtes et témoignages avant le départ restent très rares et cela fait partie de l'Histoire de France ... qu'on préfère malheureusement faire oublier aux plus jeunes tant la honte est grande.
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