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sur 5412 notes
Croc-Blanc est un roman de Jack London, paru en France après sa traduction
de l' anglais en 1923. C' est l' histoire d' un chien-loup né à l' état sauvage d' une mère chienne et d' un père loup.Dans sa vie, Croc-Blanc, se trouve confronter au monde des hommes et, aussi, à celui de ses congénères. les chiens et les loups,
Et la vie ne sera pas facile pour lui car il doit lutter pour survivre.Cet apprentissage de la vie, Croc-Blanc le fait d' abord aux côtés des hommes dans le grand Nord sauvage et glacé, le Wild. Auprès de ces hommes, il est domestiqué . Mais il sera acheté par un homme rude , violent et cupide qui le maltraite et le fait
souffrir.Le chien-loup rencontre d' autres loups et chiens,et là, aussi, il faut se battre car la devise tacite est :" Manger ou être mangé" .C' est auprès des Indien
d' Amérique qu' il connaîtra son maître appelé Castor-Gris . Entre eux une forte relation " d' amitié" et deviennent très liés.Croc-Blanc ne connaîtra la paix qu' aux côtes de Castor-Gris
Ce livre est dur, apre, violent et sanglant car d' une façon générale, la vie, soit pour les hommes comme les animaux est une lutte. Un excellent roman de
Jack London et vu, le succès du livre parmi les lecteurs alors il a été adapté au cinéma plusieurs fois . Er le livre est un chef-d'oeuvre.
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C'est pas possible autrement : Jack London a été un loup et un chien, et un chien-loup ou un loup-chien.
Jack London en tout cas ça on le sait s'est battu avec la nature, avec les hommes, avec les institutions, la culture, avec la vie, avec la mort.
Important, selon moi, ce livre n'est pas un livre pour enfants.
Ce livre est un grand livre. Il est puissant et il est très bien construit, c'est fluide, c'est aussi très simple mais intelligent... C'est prenant, captivant plutôt...
Enfin bref, c'est génial, j'ai adoré.

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« Croc-Blanc » de Jack London est un roman captivant qui plonge les lecteurs dans les étendues sauvages et inhospitalières du Yukon, au Canada. Cette histoire suit la vie de Croc-Blanc, un loup à moitié chien, dont l'existence oscille entre la nature sauvage et la domestication par l'homme.
L'ouverture du roman est particulièrement marquante et mémorable. Deux hommes, perdus en plein blizzard et traqués par une meute de loups affamés, luttent pour leur survie. La tension est palpable alors que, nuit après nuit, les loups dévorent les chiens du traîneau, réduisant les chances de survie des deux hommes. Cette scène d'ouverture saisissante met immédiatement le lecteur dans une ambiance de danger imminent et de lutte pour la survie.
Un élément clé de l'intrigue est la louve, Kiche, qui est enceinte et finit par donner naissance à une portée de louveteaux. Parmi eux, seul Croc-Blanc, le plus robuste et le plus tenace, survit. Croc-Blanc grandit dans la nature sauvage, où il apprend à naviguer parmi les prédateurs et les dangers omniprésents. Cependant, son destin change radicalement lorsqu'il rencontre les humains, qu'il perçoit d'abord comme des "dieux".
Croc-Blanc découvre rapidement la dualité de la nature humaine. Au début, il est soumis à la cruauté et à l'injustice des hommes, subissant des traitements brutaux qui le rendent méfiant et agressif. Mais au fil du temps, il rencontre également des humains bienveillants, comme Weedon Scott, qui lui montrent la bonté et l'amour. Cette relation évolutive entre Croc-Blanc et les humains souligne la capacité de l'animal à ressentir et à répondre à la gentillesse, malgré les blessures profondes infligées par la cruauté.
La scène d'ouverture trouve un écho dans la brutalité du combat de chiens, où Croc-Blanc est presque tué par un bull-dog, tandis qu'une foule assoiffée de sang acclame cette violence. London juxtapose la sauvagerie du monde animal avec celle du monde civilisé, illustrant que la cruauté humaine peut souvent surpasser celle des bêtes.
La relecture de "Croc-Blanc" révèle à quel point ce roman dépasse les simples limites de la littérature jeunesse. Les passages de violence et de lutte pour la survie sont décrits avec une crudité qui peut surprendre. Cependant, ce réalisme brutal est équilibré par des moments de tendresse et de découverte, comme les premiers pas hésitants de Croc-Blanc en dehors de la tanière, explorant le monde avec une curiosité innocente.
L'écriture de Jack London est marquée par une profonde compréhension de la nature et des instincts animaux, ainsi qu'une réflexion sur la condition humaine. "Croc-Blanc" est une méditation sur la dualité de la nature humaine, montrant comment Croc-Blanc est à la fois apprivoisé et sauvage, et comment il évolue en réponse aux actions humaines.
En fin de compte, "Croc-Blanc" est une oeuvre littéraire intemporelle qui continue de captiver les lecteurs par son exploration des thèmes de la nature, de la survie, et de la relation complexe entre l'homme et l'animal. C'est un récit poignant qui offre une réflexion profonde sur la cruauté et la bienveillance de l'humanité, tout en dépeignant de manière réaliste les défis de la survie dans un environnement hostile.
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"Croc-Blanc" de Jack London fait partie des classiques de la littérature jeunesse alors même que dans mon entourage peu de personnes me disent l'avoir lu. C'est probablement en raison de son adaptation au cinéma et en bande dessinée que l'histoire est connue.
J'ai lu pour la première fois ce roman avec plaisir pour la prose sans défaut de Jack London qui confirme son talent de narrateur. Mieux vaut tard que jamais.
Le personnage principal est Croc-Blanc, un chien-loup. Il est né dans une meute de loups et ne connaît que le monde sauvage quand il découvre les hommes qu'il prend pour des dieux. On le voit grandir parmi les hommes entre le Nord glacial du Canada et le Sud ensoleillé de Californie. Il est d'abord recueilli par Castor-Gris et sa tribu indienne. Malheureusement, ils subiront la cruauté de Beauty Smith, un blanc qui rend Castor-Gris alcoolique donc servile pour récupérer l'animal et l'obliger à combattre pour sa survie. Il rend Croc-Blanc violent en le maltraitant. Heureusement, il est sauvé par Weedon Scott qui comprend que l'animal est intelligent et que sa méchanceté vient de ce qu'il a enduré. Car cette belle histoire qui donne la parole au chien-loup est d'abord un roman sur l'éducation voire sur l'acquis et l'inné puisque son instinct sauvage est maîtrisé quand il rencontre un maître juste et bon… qui reste quand même un maître.


Challenge Riquiqui 2022
Challenge XIXème siècle 2022
Challenge XXème siècle 2022
Challenge Multi-défis 2022
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Ma fille m'a demandé pour écouter un audio-book ensemble, quand nous sommes dans la voiture. J'ai trouvé Croc-blanc, je me suis dit que ça ne pourrait que lui plaire et que, comme c'est quand même un classique parmi les classiques, ça ne pourrait pas lui faire de mal de le connaitre.
Pour ma part, de Jack London, j'avais lu "L'appel de la forêt" equand j'avais 13 ou 14 ans et la magnifique BD de Chabouté d'après Construire un feu. Pour Croc-Blanc, j'avais vu le film au cinéma (en 1991...j'en pleurerai presque tellement je viens de prendre un coup de vieux) mais je n'avais jamais lu le roman.
Et bien, nous nous sommes vraiment passionnées pour l'histoire, ma fille et moi. J'ai trouvé ça prenant et très bien pensé. La narration par le loup est vraiment bien faite et la façon dont Jack London arrive à imaginer et verbaliser les pensées de l'animal.
Un roman phare à (re)découvrir.
Un classique de plus à ajouter à ma liste.
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CINGLANT COMME UNE BRISE D'HIVER

Croc-Blanc ! A la seule évocation de ces deux mots, c'est tout un univers qui se met en place dans nos esprits, surtout pour tous ceux ayant encore, enfoui dans quelque mystérieux replis du souvenir, une âme d'enfant. Croc-Blanc ! Ça claque comme le fouet d'un musher sur le dos des chiens tirant un traîneau trop lourdement chargé. Croc-Blanc ! Ça cingle comme la violence de la bête encore sauvage, ou celle devenue méchante à force de mauvais coups, de mauvais maîtres, d'absence de tendresse et de reconnaissance. Croc-Blanc ! Un chef d'oeuvre à la destinée tellement fulgurante et encore tellement présent dans notre imaginaire, dans des films, des téléfilms, des dessins animés, de la bande dessinée, des albums jeunesse et que sais-je encore.

Croc-blanc... Ce grand "mécompris" !

Revenons en à la source : Impossible de vraiment comprendre Croc-Blanc sans avoir lu L'appel de la forêt (dont le titre français communément admis est d'ailleurs calamiteux, mais il en est ainsi depuis bientôt un siècle), puisque dans l'esprit et leur conception par London, ces deux ouvrages sont, en quelque sorte, les deux faces opposées d'une seule et même pièce. On se souvient, bien sur, de l'histoire de ce chien magnifique, Buck, volé à ses maîtres pour être revendu à destination du Yukon et de ses froids polaires et rudes. de mauvais maîtres en sales types (jusqu'au dernier, cette fois généreux), Buck apprend non seulement à survivre dans des milieux plus qu'hostiles mais il finit par se débarrasser des ultimes souvenirs liés à son éducation, à sa position de chien apprivoisé au service de l'homme. Il se réapproprie ainsi le "Wild" -le Sauvage de sa nature antique et profondément enfouie, jusque-là, derrière des générations infinies de chiens domestiques. Au passage, pas grand chose à voir, symboliquement, avec la seule forêt du titre français-. Et bien, Croc-Blanc est, en quelque sorte son exact contraire.

Bien sur, Jack London avait une passion incroyable pour cette nature sauvage, pour ces hommes et ces bêtes capables de supporter des froids meurtriers, allant jusqu'au bout d'eux-mêmes et parfois même un peu plus loin. Il suffit, pour s'en convaincre, de relire une fois encore ce premier chapitre proprement sidérant -et très peu "litté jeunesse" quand on y pense- où, en quelques paragraphes à l'écriture aussi évocatrice que sidérante, il nous dresse la (future) scène de crime -la forêt, la neige, le froid intense, la lutte pour la survie- et on suit, saisis par le style tout autant que par l'histoire elle-même, ces quelques protagonistes, héros malgré eux d'une quête forcément mortelle : D'un côté, une horde de loups affamés, un vieux mâle alpha, borgne et intraitable, une femelle maligne et coutumière de l'Homme qu'elle approche depuis son enfance. de l'autre, deux prospecteurs et leurs quelques chiens, persuadés presque jusqu'au bout qu'ils s'en sortiront, qu'ils DOIVENT s'en sortir, parce que ce sont des êtres humains, qu'ils ont l'intelligence et l'expérience pour eux, qu'il ne peut en être autrement. Mais la mort est au bout de la route. Atroce, mais sans violence inutile ni gratuite : le loup tue pour se nourrir ou se défendre, jamais pour son seul plaisir ni par vice. Récit de la lutte entre la Nature et la Civilisation. Cette fois-ci, c'est la première qui l'emporte.

Ainsi débute donc, sur les chapeaux de roue, cet immense roman. Où l'on suit Croc-Blanc, nom qui lui est donné par les indiens, ses premiers maîtres, après que sa mère se soit retrouvée contrainte à retrouver les hommes. Il devient la propriété de celui qui est parvenu à attraper sa mère -qu'il cédera d'ailleurs un peu plus tard, sans considération pour son rejeton encore jeune- et le moins que l'on puisse en dire c'est que ce n'est ni absolument un mauvais maître -il ne châtie Croc-Blanc que si nécessaire, le nourrit en suffisance, ne l'empêche pas de se défendre, mais ce n'est pas un maître aimant non plus. Croc-Blanc lui est utile -un peu comme le serait une machine- un point c'est tout.

Seulement, cela va se gâter pour notre ami à poil car, habitué à se battre, pour assurer seul sa survie, et parce qu'il n'a jamais pu développer d'autre sentiments que la crainte farouche de l'homme et de son fouet ou de son bâton ainsi qu'une haine viscérale à l'égard de ses quasi-semblables, les autres chiens, il va se faire repérer par un être vil, mauvais, sombre, lâche et brutal qui va parvenir à le racheter -moyennant quelques litres d'alcool- à son propriétaire indien. Ce rebut de l'humanité, plus bestial que ne le sont les supposées bêtes, va rendre notre malheureux chien-loup encore plus monstrueux, haineux, agressif qu'il ne l'était devenu par la force des choses, l'engageant dans d'abominables combats de chiens qu'il gagne les uns après les autres, quelque soit l'opposant. Jusqu'au combat qui aurait pu être le dernier (contre un bouledogue français opiniâtre et parfaitement déconcertant dans sa manière de combattre), si un homme -j'ai envie d'écrire : un vrai. Un "Humain" ainsi que signifie le terme "Inuit" dans le langage des autochtones du grand nord- ne s'était dressé in extremis contre cette barbarie effarante, obligeant le mauvais maître à lui revendre à bas prix l'animal dont il a fait une bête terrible.

Là, après des années de peur rentrée, de crainte, de haine, de regards sanglants à l'égard du monde, Croc-Blanc va rencontrer un être bon, généreux, que son éducation a situé au-dessus des autres. Qui est riche, aussi, par ailleurs, mais ce n'est finalement pas là le plus important. Et, peu à peu, pas à pas, cet homme patient et aimant va finir par amadouer notre héros malgré lui. Par l'apprivoiser, c'est vrai, mais jamais au point de baisser sa garde totalement avec tous les autres humains. Jamais au point, sauf par deux fois et dans des moments extrêmes, d'apprendre à aboyer comme le font tous les chiens. Je laisse la fin en suspens pour ceux qui désireraient lire ce livre décidément sublime. Un rapide détail, mais qui montre à quel point Jack London concevait ce livre comme un genre de diptyque d'avec L'appel de la Forêt c'est que Buck est volé sur la propriété de son maître qui est juge tandis que l'un des hauts faits du Croc-blanc "civilisé" sera d'empêcher le meurtre du juge qui est le père de son ultime compagnon humain. Ainsi, la boucle est bouclée.

Alors, bien entendu, ce livre supporte plusieurs grilles de lecture, plusieurs niveaux, et, comme très souvent les grands textes, il peut aussi bien être lu sans a priori par un public plus jeune, mais à chaque âge de la vie on peut en retirer une interprétation différente et approfondie. Quant à moi, il me semble qu'au delà de l'histoire souvent tragique mais belle de ce loup un peu chien par sa mère, au-delà de la leçon, grandiose, de vie, de rage de vivre même, de ces passages incroyables où l'on plonge en pleine nature sauvage et hostile, il y a aussi cette importance que London semble donner au respect de l'autre -aussi différent soit-il-, l'importance de la tendresse, de l'amour, le risque de jouer la haine contre l'empathie. Il y a aussi -et London qui dut se bagarrer contre ses propres origines sociales, contre son époque, contre une famille peu encline à l'aider, contre la pauvreté de ses premières années d'apprentissage, sa biographie en est le plus vibrant exemple- il y a, donc, que London savait l'importance d'une bonne éducation, de l'enseignement, de l'expérimentation aussi. Alors oui, Croc-blanc finit par se laisser apprivoiser, et l'on peut d'abord le regretter. Mais il se laisse apprivoiser parce qu'il l'a décidé, pas à coups de bâton. Il se laisse apprivoiser parce que l'amour gouverne cette décision. Et que la sauvagerie qu'il abandonne, aussi fascinante puisse-t-elle sembler (et le destin de Buck dans l'Appel de la Forêt est à ce propos en tout point subjuguant), est aussi, d'une certaine manière, le chemin de la facilité, de la faiblesse sous ses apparences de dureté et de force, le chemin vers la haine des autres et, partant, bien souvent de soi-même.

Quoi qu'on en retienne, une belle, une très belle leçon de vie, par un des plus grands auteurs américains du XXème siècle.

Un grand merci, aussi, aux très belles éditions Phébus/Libretto (j'en parle chaque fois mais je n'y ai aucune action...! C'est seulement que leur travail est parfait.) pour la nouvelle traduction de ce texte, fidèle et très réussie, qui parachève leur réédition quasi complète de l'oeuvre de Jack London en trente-neuf volumes petits volumes fort agréables et pas trop onéreux.
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J'apprécie toujours qu'un auteur sache vraiment de quoi il parle, d'autant qu'il s'agit de loups et de chiens - je fais partie de ceux que le sujet passionne depuis longtemps. Et j'apprécie chez London cette capacité d'empathie pour le monde naturel qui lui permet comme ici de proposer au lecteur un "point de vue de canidé" qui a une part de réalité largement supérieure à bien des récits dont le héros est un animal. (J'ai été plus impressionnée par certaines nouvelles que par ce roman, mais j'avoue que de toutes mes lectures d'auteurs états-uniens, il fait partie d'un tout petit tiercé de ceux qui me restent en mémoire )
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Croc-Blanc est un grand et beau roman, à la fois dur et plein d'humanisme.
Je ne m'attendais pas à ressentir tant d'émotions à sa lecture.
L'écriture de Jack London est dense, riche, précise, et décrit parfaitement à la fois les paysages du grand nord et les sentiments de Croc-Blanc.
C'est un livre marquant, qui me donne envie de découvrir l'oeuvre de son auteur.
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Parce que c'est souvent une lecture de jeunesse, on a tendance à prendre ce roman pour un mignon petit conte pour enfants, une bluette sauce Disney où les gentils souffrent au début et triomphent à la fin. Bon, c'est vrai, c'est un peu ça.
Mais Jack London est un merveilleux conteur. Ce n'est pas pour rien que le monde anglo-saxon le considère comme un pilier de sa littérature. Qu'il l'associe à Twain, à Stevenson, qu'il l'enseigne toujours à ses écoliers. Avec lui, on se sent chien, on se sent loup, on est happé par le Grand Nord et la rugosité des hommes. Croc-blanc, c'est l'aventure avec un grand A. Quand il a faim, on crie famine avec lui. Quand il combat, on est sur le qui-vive avec lui. Quand il s'échappe, on détend nos nerfs avec lui.

Lorsqu'on relit ce livre à l'âge adulte, qu'on a connu d'autres oeuvres, violentes, angoissantes ou sensibles, on est frappé par la dureté de ses lignes. Par leur modernité, leur justesse, leur intensité. Par les émotions multiples qu'elles nous font vivre. L'auteur assemble les éléments comme on scénariserait un film, avec de la grâce, de l'âpreté, avec des répits et des gifles. Il réussit le tour de force de nous identifier à un canin, de nous faire éprouver ses émotions, ses craintes, ses joies, ses souffrances et ses apaisements.
Il y a sans doute une forme d'anthropomorphisme dans son récit, mais il prend garde à toujours maintenir une distance pleine d'humilité pour s'assurer notre adhésion. Et s'il y parvient brillamment, c'est parce que derrière cette apparente simplicité souffle comme une étincelle de vie.

5/5
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Un roman simple, facile à lire et à tous âges, mais qui pose une question essentielle de notre rapport à la nature: comment vivre avec des animaux en toute égalité? Dans ce roman d'aventures, grand classique des récits du grand Nord, on en arrive à se demander qui est humain, l'homme ou le loup. de la meute, de l'instinct et des choix de CRoc-BLanc, le loup, naissent des aventures attendues, sensibles et larmoyantes mais qui permettent de réfléchir sur notre propre rapport au monde animal et notre propre humanité. Je vous recommande chaleureusement ce roman, même s'il y fait froid!
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