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4,07

sur 4057 notes
Un roman court, qui est à la fois roman d'aventures et plaidoyer pour la cause animale.

Buck, chien magnifique issu d'un père Saint Bernard et d'une mère Colley va se trouver enlevé à une vie tranquille de chien de compagnie d'un vieux juge pour être jeté dans celle, rude et brutale, de chien de traîneau, dans la ruée vers l'or de l'Alaska. Il y rencontrera des hommes impitoyables pour leurs bêtes et d'autres respectueux d'elles, et parmi eux, le meilleur, John Thornton, à laquelle Buck vouera une vraie dévotion, jusqu'à ce que ce dernier soit tué d'une façon féroce par les Indiens. Buck répondra alors à ce mystérieux appel de la forêt pour prendre la tête d'une meute de loups.

London raconte, volontairement, l'histoire de Buck en lui prêtant des sentiments, des souvenirs, des stratégies de lutte pour le pouvoir sur les meutes de chiens ou de loups, quasi-humains.
Derrière cela, on le devine, il y a une volonté de faire reconnaître au lecteur l'intelligence animale.
Il y a aussi le thème de l'importance de l'harmonie avec la nature, omniprésente dans le roman.
C'est aussi une ode symbolique à la liberté.

En conclusion, depuis ma lecture de Croc-Blanc dans mon enfance, c'est mon premier retour à London et je n'ai pas été déçu.
Un roman simple, sans chichis, plein de force et de rythme sur un thème encore bien inspirant de nos jours.
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Buck connaît le destin à l'envers de Croc-Blanc: en effet, c'est au départ un chien vivant heureux, avec le juge Miller, en Californie .

L'appât du gain fera que Manuel le jardinier, le vendra et la vie de Buck changera du tout au tout , il deviendra chien de traîneau dans le Grand-Nord, d'où Croc-Blanc est , lui, parti...

Comme dans " Croc- Blanc", Jack London excelle à insuffler un rythme trépidant aux aventures du chien, à nous monter les beautés dangereuses de la vie sauvage.Et surtout à nous présenter la ruée vers l'or selon le point de vue d'un animal.A travers lui, c'est l'oubli des acquis de la civilisation et le retour aux instincts primitifs qui est mis en valeur.

Transposée dans le monde animal, on peut dire que c'est cette dualité humaine qui est au coeur de tout.

Buck nous émeut, nous interpelle: ses souffrances, sa volonté de survivre à un environnement hostile et inconnu, ses joies et ses découvertes.

Mais quelle belle image finale, cet appel irrésistible des grands espaces...
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Magnifique roman que les péripéties de Buck, ce chien qui nous attendrit dès le début de l'histoire. Tour à tour il va connaître la bonté, l'amour auprès d'un maître, mais aussi la violence et la brutalité des hommes, et la vie harassante d'un chien de traîneau.
Peu à peu Buck va retrouver son instinct de bête sauvage et le besoin de partager la vie de ses congénères.

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Buck, un chien magnifique, arraché à la douceur de son foyer. Il nous narre son histoire, nous vivons à ses côtés, nous découvrons des paysages magnifiques, nous souffrons avec lui, tout comme lui, nous retroussons nos babines, pour mordre ces hommes, qui ne font aucun cas de l'animal. Un livre qui m'a replongé dans mon enfance...
Lien : https://monjardinleslivres.b..
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L ' Appel de la forêt est l ' une des oeuvres les plus célèbres de Jack London . Un
chef-d 'oeuvre :! Traduite dans de nombreuses langues ,dont le français dès 1905 , adaptée à plusieurs reprises à l 'écran ( cinéma et télévision ) , l 'oeuvre est aujourd 'hui mondialement connue .
La personnalité de son héros ,le brave et magnifique chien Buck ,en est la cause principale ! S ' il fallait en effet une raison ,et une seule ,pour lire ses aventures ,ce
serait celle-ci : il est impossible de ne pas aimer ,le chien ,Buck .On partage ses bonheurs ,on compatit à ses souffrances ,on admire son courage et sa noblesse ,on craint pour sa vie ,on comprend son retour à la vie sauvage parmi ses frères les loups . Chef de meute ,roi de la forêt ,il devient progressivement aux yeux des Indiens
Yeehats une légende vivante .L Appel de forêt est une histoire de bête ,mais de bête extraordinaire .Mais ce n ' est pas qu 'une simple histoire de bête .Pour l ' écrire ,Jack London s 'est inspiré de ce qu 'il a vu ,entendu et vécu durant son expédition dans le Klondike ,à la recherche de
l 'or .
l'Appel de la forêt décrit le monde rude et violent des chercheurs d 'or dans le Grand Nord .Tout n 'y est que lutte ,chiens et hommes doivent affronter les éléments .La moindre défaillance ou imprudence s 'y paie de la vie .Les hommes luttent également entre eux : certains sont plus sauvages que les loups ,d 'autres sont inconscients des périls encourus ,d 'autres sont plus sensés .A chacun son
caractère et son tempérament ,tout comme pour les chiens de meute .Accomplissant leur travail parfois jusqu 'à la mort ,ceux-ci se battent pour la domination du groupe ou pour repousser les loups et les chiens errants .
La société canine n ' est pas très différente de la société humaine . Cet univers grandiose et sans pitié voit pourtant naître des fidélités et des amours émouvants;
comme par exemple entre Buck ,le chien , et son dernier maître ,John Thornton. l'un et l 'autre sont prêts à tout ,le chien pour sauver son maître et le maître pour sauver son chien.
Arraché au paradis qu ' était pour lui le domaine du juge Miller ,projeté brutalement dans un monde qu 'il ne connaît ni ne comprend ,Buck doit s 'adapter pour survivre .C 'est un apprentissage de tous les instants Buck découvre la terrible "loi du bâton et de la dent " ,l 'implacable loi de la jungle :" il fallait tuer ou être tué , manger ou être mangé : c était la loi primitive " .
Cet aspect du livre a suscité ,parmi les critiques littéraires ,beaucoup d 'interprétations et de débats .On s 'est en effet deman,dé dans quelle mesure Jack London ne prêtait pas à Buck ses propres convictions philosophiques .
Dans l 'Amérique violente et rude de son époque ,lui-même a dû s 'adapter ,surmonter sa misère ,oublier sajeunesse délinquante .Habitué depois l 'enfance
à lutter pour survivre ,London se serait-il dépeint sous les traits de Buck ?
Mais ce qui est comprehensible ou inévitable chez les animaux soumis à la loi la jungle , l 'est-il chez les humains ? "" Tuer ou être tué " :c 'est d 'une certaine manière ,faire l 'éloge de la force ,admettre que seuls les plus forts survivent , accepter ainsi une sorte de sélection naturelle ( chère à Darwin ) .Or le propre d 'une civilisation n 'est-il pas justement de mettre fin à la loi fe la jungle ? Ce sont
là de vastes interrogations .C 'est là tout l 'intérêt de ce roman d 'aventures ,celui se provoquer la réflexion .
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Yukon, 1897-1899
Buck est un chien de grande taille, un croisé Terre-Neuve et Colley. Il vit sa vie tranquille sur la propriété du juge Miller. Jusqu'au jour où, du fait de sa taille impressionnante, il est volé et vendu, direction le Grand Nord.
Au coeur des immensités glacées, des hommes ont découvert de l'or. Nombreux, loin de tout, ils ont besoin de tout et ce sont les chiens qui vont les leur apporter.
Buck devient donc chien de traineau. Il subira les coups, la faim, la fatigue, les combats, les blessures mais aussi l'amour inconditionnel pour Thornton et l'appel de la vie sauvage.
Je suis déçue mais j'ai du mal à expliquer pourquoi.
Ce n'est pas le choix du point de vue de Buck qui m'a gêné. Au contraire, j'ai trouvé que c'tait plutôt intéressant que de se placer au niveau de son regard pour découvrir en même temps que lui son nouvel environnement, ses congénères, les us et coutumes de ces hommes rudes voire bruts , seulement préoccupés par l'or.
Ce n'est pas non plus la succession de mauvais traitements qu'il subit que j'aurais pu trouver exagérés. Non. Après tout si le propos de Jack London est de montrer l'esclavage enduré par un être vivant, bien des hommes ont eu à supporter des maltraitances équivalentes aux siennes.
Alors qu'est-ce qui a bien pu faire écran entre le roman et moi ?
Quelque chose dans le caractère de Buck ?
Quelque chose dans l'écriture ? ou plutôt la traduction ? le volume que j'ai a été traduit par Mme de Galard
Je crois qu'il faut que je me dégotte « Croc-blanc » pour comparer le fond, la forme. Peut-être que je serais alors plus à même de cerner ce qui a freiné mon adhésion.
Il n'empêche que je ne me suis pas ennuyée.
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Dernière lecture de l'année et ce fut une très bonne surprise. Je ne pensais pas vraiment apprécier L'appel de la forêt parce que le sujet ne m'attirait pas spécialement (le Grand Nord, les chiens de traîneau, la ruée vers l'or, etc.) mais il a fallu que je le lise dans le cadre d'une séquence de cinquième sur les récits d'aventures alors je m'y suis mise.

On arrive assez vite au coeur de l'action : le beau chien Buck qui menait une vie paisible chez le juge Miller dans le Sud (douce région comparée à la rudesse du Grand Nord) est vendu par le très peu recommandable Manuel, un aide-jardinier, pour servir de chien de traîneau à des hommes qui se ruent vers les terres du Nord pour chercher de l'or. Lui qui a toujours eu la vie douce et paisible va découvrir les coups de gourdin, les combats entre chiens, la dureté de l'attelage, la faim et le froid. Voilà pourquoi L'appel de la forêt est un roman qui, bien qu'un peu court, est vraiment très intéressant. On y découvre les conditions de vie très difficiles des convois dans le Grand Nord avec ses températures extrêmes, ses lacs gelés, ses meutes de huskies et ses hommes qui s'adaptaient tant bien que mal à cet environnement assez hostile. Et à leurs côtés, il y a ces chiens de traîneau et il y a Buck. Les animaux sont, la plupart du temps, traités correctement. C'est normal : on a besoin d'eux.

Le récit est mené à la troisième personne mais il suit le point de vue de Buck. J'ai trouvé ce choix de Jack London très intéressant : l'animal est le personnage principal du roman et ses sentiments, ses difficultés, son évolution nous sont narrés : oui, il a des sentiments, oui, il ressent la douleur, la peur, la colère, la tristesse, la joie et l'amour. Buck est un chien intelligent, qui apprend vite. C'est ce qui lui permet, le plus souvent, de passer entre les mailles du filet et de survivre. Les hommes se succèdent également auprès de Buck, certains sont plus bienveillants que d'autres, mais tous ne font que passer, au rythme des besoins de cette ruée vers l'or. Et puis il y a cet appel qui provient de la forêt, cet appel sauvage qui se fait de plus en plus fort et puissant.

L'appel de la forêt (dont le titre en V.O. sonne tellement bien : « Call of the Wild ») est un roman qui mérite, je pense, son statut de classique de la littérature américaine. J'ai beaucoup aimé le fait que tout au long du roman, on assiste à l'évolution de Buck, ce chien attachant qui est une véritable force de la nature. Et puis il y a ces descriptions des équipages, des pistes, des camps qui sont levés, des poissons qui sont donnés aux chiens… et le nom de ces lieux : le Yukon, l'Alaska, Dawson City, etc. qui m'ont donné envie d'en savoir plus sur les chemins de la ruée vers l'or.
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Buck, un imposant croisé Saint-Bernard, coule des jours heureux dans le domaine du juge Miller où la vie y est douce et paisible.
Vendu par un employé du juge, il est arraché à la civilisation et précipité au coeur de la vie primitive du Grand Nord où seule règne la loi des crocs et des gourdins.
Dans ce monde glacial, les hommes ne sont plus que des brutes assoiffées d'or et les chiens de traineaux, des animaux qui rivalisent de férocité et de sauvagerie. Un monde sans pitié pour les faibles.
Les maîtres se succèdent dans la dure réalité du chien. Contre toute attente, Buck parvient à survivre et à s'imposer comme chien de tête, faisant preuve d'une ténacité et d'une détermination à toute épreuve. Mais la dureté des tâches et les conditions de vie précaires mènent Buck au bord de l'épuisement et de la mort. Sauvé in extremis par le bon John, le pauvre animal ressent un sentiment nouveau, encore inconnu : l'amour inconditionnel.
Mais le soir au clair de lune, Buck sent renaître en lui un instinct primitif et irrésistible qui l'appelle vers la forêt, un reliquat de la mémoire de ses ancêtres.

Un classique qui trône dans ma PAL depuis des lustres, un véritable chef-d'oeuvre de Jack London où la nature et l'instinct prennent le pas sur la civilisation mais également une belle ode à la persévérance. A lire absolument !
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Un texte d'une violence magnifique. On pourrait reprocher à Jack London de prêter des sentiments trop humains à Buck. Cependant, il narre le récit à la troisième personne, ce qui maintient une certaine distance. le livre ne prétend pas percer le mystère du monde sauvage, il ne fait que l'observer, y assister comme un phénomène terrible, merveilleux et incompréhensible. Les combats entre les chiens sont plus éprouvants, sanguinolents que ceux des hommes. Jack London écrit vite, avec énergie, d'un seul jet. La prose jaillit de ses expériences , sincère, désarmante, pleine de coeur. Exactement ce qu'il faut pour ce genre qu'il a lui même créé.
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Une histoire de chien et de contrée sauvage.

Où est le loup où est le chien dans Buck, chien volé et utilisé à tirer le traineau dans le grand nord, habitué à l'homme et redevenant sauvage, il est le contraire du chien de LaFontaine.

Une bien belle histoire de chien, que je n'avais pas lue même si je préfère Kazan chien loup .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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