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Citations sur Martin Eden (680)

Enfin, vous savez bien qu'il est facile de flatter un homme en lui resservant ses propres pensées sous une présentation agréable.
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Comment s'étonner que le monde appartint aux forts ? Les esclaves ne croyaient qu'à l'esclavage. Le travail était un veau d'or devant lequel ils se prosternaient.
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Les expériences du coeur étaient nouvelles pour elle, qui n'avait vécu ces choses que dans les livres, où les faits les plus ordinaires étaient transposés par l'imagination dans un royaume irréel et féerique. Elle ne comprenait pas que ce rude marin s'insinuait dans son coeur pour y engranger des bombes à retardement qui l'embraseraient un jour.
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Je l'ai entendu prononcer un discours électoral. C'était si merveilleusement stupide, si creux et si convaincant que les chefs du parti peuvent d'ores et déjà lui donner le bon Dieu sans confession. Ses platitudes ressemblent tellement aux platitudes de l'électeur moyen que ... enfin, vous savez bien qu'il est plus facile de flatter un homme en lui resservant ses propres pensées sous une présentation agréable.
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et au moment où il le sut, il cessa de le savoir
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J’avais déjà tout écrit
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L'adorable beauté du monde lui était un tourment, et il aurait aimé que Ruth soit à ses côtés pour en jouir avec lui. Il décida qu'il lui ferait une description de toutes sortes d'aspects des splendeurs des mers du Sud. Son esprit créatif s'enflamma à cette idée ; il lui souffla de recréer ces merveilles pour un public plus large. Et c'est alors que, dans une grandiose épiphanie, lui vint la grande idée. Il écrirait. Il serait l'un des yeux par lesquels le monde voit, l'une des oreilles pars lesquels il entend, l'un des cœurs par lesquels il éprouve. (…) Les hommes de Lettres étaient les géants du monde, et il les jugeait bien supérieurs aux Mr. Butler qui avaient un revenu de trente mille dollars par an et pouvaient devenir juges à la Cour suprême s’ils le souhaitaient. (p. 127)
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Comme tous les membres de cette famille s’aimaient ! Dans un éclair lui revint à l’esprit l’image de la mère, du baiser donné sur le seuil de la porte, des deux femmes enlacées qui s’avançaient vers lui. Dans son monde, pareilles marques d’affection entre parents et enfants n’existaient pas. Il découvrait les hauteurs auxquelles la vie pouvait atteindre dans cette sphère supérieure. Rien de plus beau ne s’était offert à son regard depuis qu’il avait commencé à l’entr’apercevoir. Ce tableau le touchait, le bouleversait ; son cœur y répondait par la sympathie et la tendresse. Il avait été, toute sa vie durant, tenaillé par une faim d’amour ; sa nature avait un impérieux besoin d’amour ; c’était une exigence organique de son être. Pourtant, il avait dû s’en passer, et la privation l’avait endurci. Il ignorait que l’amour lui était nécessaire, il l’ignorait même à cet instant. Mais il voyait maintenant l’amour mis en œuvre, et il en était violemment ému et trouvait cela très beau, noble, magnifique. (p. 48)
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Il savait, d’après son Spencer, qu’aucun homme jamais n’atteignait à la connaissance ultime des choses, que le mystère de la beauté n’était pas moins grand que celui de la vie, que vie et beauté étaient la trame et la chaîne d’une même étoffe, dont il n’était lui-même qu’un lambeau, tissé de rayons de soleil, de cheveux d’ange et de poussières d’étoiles.
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Et il trouva un goût amer à l’existence. Jusqu’alors il l’avait acceptée telle qu’elle était et trouvée bonne. Il ne l’avait jamais interrogée, excepté dans les livres ; mais ces livres étaient pour lui des contes de fées parlant d’un monde impossible et magnifique. À présent qu’il avait vu ce monde possible et réel, dont cette femme-fleur, Ruth, était le centre, tout le reste n’était qu’amertume, désirs douloureux et désespoirs exaspérés par l’espoir même.
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