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EAN : 9782221078013
251 pages
Robert Laffont (25/11/1993)
3.25/5   2 notes
Résumé :
Le 27 février 1959, Marita Lorenz, 19 ans, accoste avec son père, commandant du paquebot allemand M.S. Berlin, dans le port de la Havane. Fidel Castro monte à bord, tombe amoureux d'elle et en fait sa maîtresse en titre. Jusqu'à ce que, enceinte de sept mois, elle soit enlevée, droguée et subisse une intervention. Accouchement ou avortement ? Il lui semble se rappeler des pleurs d'enfant... Elle ne verra son fils que vingt ans plus tard.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Si la vie de Marita Lorenz serait un film, ce serait un "putain de bon film" désoler pour le langage. Lire sa vie remplie de mystères, de drames, de faux-semblants, des liens étroits avec le crime organisé, la CIA, être une tueuse à leur compte car elle n'a pas remplie son contract vie-à-vie de l'Agence en ne tuant pas son amant Fidel Castro. Ses talents de polyglotte , ses entraînements militaires, ses aptitudes pour la mer, comment a elle volait des yachts pour faire passer les armes, cette dualité envers Fidel et son régime communisme, elle une allemande de l'Ouest. le livre est court pourtant, on sent qu'elle a mis son coeur et ses tripes sur la tables même on sent une certaine retenue pour certains détails. À lire absolument, un soir qu'il n'y a rien de bon à la télévison je sais avec tout ces séries...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Quand j'étais petite, maman et moi nous étions mutuellement consolées des souffrances que les nazis nous avaient fait endurer durant la Seconde Guerre mondiale. Elle m'avait réconfortée quand, à la fin de la guerre, j'avais été violée par un sergent de l'armée américaine d'occupation. j'avais sept ans. À la suite de cette expérience, je m'étais refermée sur moi-même. J'étais devenue muette, indifférente à tout.
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Mon père était proche de l'amiral Canaris. Au début de la guerre, Canaris, d'autres hauts fonctionnaires allemands et lui-même organisèrent des réunions clandestines de résistants dans notre maison de Brême. Papa fit entrer maman dans le monde de l'espionnage, et mes parents devinrent tous les deux des agents doubles, voire triples.
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À l'aéroport de Miami, en ce début de 1960, j'étais entourée de deux ou trois hommes de la Mafia, de chefs de la communauté cubaine en exil, d'Alex Rorke du FBI, d'agents de la CIA, du FBI et de Frank Fiorini, alias Sturgis, qui travaillait pour les uns et les autres.
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Moins de vingt-quatre heures plus tard, trois aides de camp de Fidel se présentaient à ma porte. ils étaient chargés de me conduire en voiture officielle à l'aéroport Idlewild (aujourd'hui John-Fitzgerald-Kennedy) où m'attendait un avion pour Cubana Airlines.
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Les deux hommes discutèrent autour d'un verre pendant trois heures. Fidel posa des questions sur la technologie, l'économie, le commerce et les relations touristiques avec l'Allemagne de l'Ouest.
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