Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.
J'avais adoré «
L'enfant aux cailloux » de
Sophie Loubière. J'en suis réellement à me demander comment le même auteur a pu écrire une bouse telle que «
Black coffee ».
Bouse, car il n'y a pas d'autres mots pour décrire ce torchon.
En réalité, il s'agit d'une sorte de brouillon. C'est très mal écrit, beaucoup de passages n'ont strictement rien à faire là, énormément de personnages qui au final, ne servent à rien. Même les principaux protagonistes n'ont pas de caractère travaillé ; tous sont creux !
À chaque début de chapitre, durant la première page, on ne sait même pas de qui il s'agit.
Au bout d'un long moment (d'ennui), on finit par apprendre qui est le coupable. Malheureusement, à ce moment là, le lecteur à déjà trop perdu son temps pour en avoir quelque chose à faire.
Le suspense n'est pas du tout entretenu. Même sur la fin qui normalement, aurait dû tenir le lecteur en haleine — l'un des personnage étant en danger — nous avons le temps de nous ennuyer.
Trop de passages qui ne servent à rien... on a l'impression que l'auteur a tout simplement fait un brainstorming pour ensuite tenter de faire des phrases avec...
Pour moi, on ne peut pas qualifier cela de thriller...
Je crois même qu'un Levy ou un Musso serait préférable.
En conclusion, un roman que je vous déconseille fortement. Pour moi, il s'agit du plus mauvais ouvrage que j'ai eu l'occasion de lire ces trois dernières années.