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Citations sur Le chant du silence (89)

Vis ta vie, gamin, et réussis -là aussi pour me faire plaisir .
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Mais le temps ne cicatrise rien Il se contente d'observer les blessures avec son air narquois et de les griffer de temps à autre pour les raviver.
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Rapetisse-t-on à force de se voûter au quotidien, de courber l'échine sous les coups du sort ?
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Tu sais, c'est très facile de tomber amoureux. Un regard, une parole, un geste, en une fraction de seconde on se retrouve ferré comme le plus imbécile des poissons. Si seulement il pouvait être aussi facile de ne plus aimer...
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La route longea l’océan durant une dizaine de minutes avant de s’enfoncer dans les terres. Elle serpenta entre les landes hostiles battues par le vent salin, puis vira de bord pour fuir les champs rocailleux que plus personne ne foulait depuis presque vingt-cinq ans. Autrefois, le dimanche, les familles y pique-niquaient sous un ciel gris anthracite. Au loin, la mer, sombre et jalouse, grondait comme pour quémander un peu d’attention. Nous courions entre les couvertures étalées ici et là pendant que les pêcheurs échangeaient leurs expériences, leurs doutes, parfois leurs peurs, et que leurs discours résonnaient d’une seule certitude, celle de ne jamais maîtriser entièrement cette étendue sur laquelle leurs bateaux s’allongeaient à chaque sortie.
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Même s’il y eut des journées ensoleillées, ce n’est pas l’été et son soleil timide qui ont marqué mon esprit, mais la lumière tamisée des autres saisons. Cet éclat fatigué qui se déposait sur les épaules des pêcheurs éreintés par une nuit de combat. Ces gouttes d’eau qui, variant entre la violence et la douceur, s’amusaient de nous comme un chat se divertit d’un oisillon tombé du nid.
Ainsi, je ne fus guère surpris quand, à quelques kilomètres seulement de cette ville, les premières larmes frappèrent mon pare-brise. Comme pour m’accueillir. Comme pour me prouver que rien ne change jamais.
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Et plus que tout, je tenais à cracher sur la tombe de ce père assassin.
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Durant une grande partie de la nuit , les pêcheurs retirèrent de la surface des croûtes gélatineuses qu'ils entassèrent dans des bacs destinés aux poissons. Dans un silence des églises , les lampes torches balayaient les vagues pour désolé déceler la moindre traces de pollution, et chaque homme priait pour que sa prise soit la dernière, que les courants aient emprisonné autour de la coque coupable le liquide noirâtre.
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Durant la semaine qui s'écoula, chaque personnage suivit le scénario du rôle dans lequel, malgré lui, il était enfermé. Chacun de leur côté, ils s'efforcèrent de vivre de faire taire leurs doutes, de rester sourds aux différents chants que leurs consciences entonnaient.
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_Une chose est certaine selon mon témoin : la personne qui se tenait à ses côtés, c'est elle qui l'a poussé dans le vide.
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