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3,72

sur 1040 notes
C'est un livre si court qu'on peut accuser Edouard Louis de surfer un peu sur l'immense succès d'Eddy Bellegueule.
Plusieurs anecdotes déjà racontées dans le livre précédent font un peu redites.
Cependant, le livre se veut une analyse sur un cas particulier (son père) du déterminisme social qui frappe désespérément les classes les plus pauvres de ce pays. Il se veut aussi une charge mordante et percutante contre toutes les politiques de régression sociale que nous subissons depuis quelque temps. Il en montre les conséquences concrètes sur un homme, son père. Ces gens, ces politiques qui décident ces lois sont des criminels, affirme-il. Je ne suis pas loin de penser la même chose.
Par ailleurs, cet amour contrarié du père vers le fils et du fils vers le père est émouvant, il faut bien le reconnaître (à moins d'être une brute...).
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Dans Eddy Bellegueule, le père de l'auteur en prenait largement pour son grade... Ce récit , c'est un peu un acte de réconciliation dans lequel on retrouve la distance entre le père et le fils mais aussi l'affection, avec en toile de fonds la souffrance physique et morale d'un père ouvrier...Récit
épuré, peinture sans fard d'une histoire familiale mais aussi d'une réalité sociale...
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Ton texte est court Edouard Louis. Je prends une claque à chaque ligne, J'avance et puis je repose le livre. Comment avec des mots pourrai-je signer une critique sur ton histoire? de quel droit?
Tu ne t'extrais pas, tu affrontes. Et en ce sens, saluons ton courage.
Rien à dire. Une lettre politique !
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Ce bref récit biographique, presque une chronique par année, à cause de la datation, reprend l'examen de la vie de famille chez l'auteur, rencontrée dans Pour en finir avec Eddy Bellegueule, en approfondissant une idée, celle du déterminisme.

L'éducation, les préjugés, la culture, mais aussi la politique sont passés au crible ; dans ce dernier cas, l'argument qu'elle impacte plus durement les pauvres que les riches est faite, aussi peut-être, ajouterai-je, du fait que l'austérité est demandé aux salariés et aux nécessiteux, pas du tout à la bourgeoisie capitaliste.

Chez cet homme qui est dépeint comme pudique à l'extrême, bourré de préjugés et longtemps immature, Edouard Louis dessine une reconnaissance et une réunion, il met au monde un père à la fois brisé par un monde dur et libéré peu à peu de ce qui l'empêche de chérir pleinement les siens et d'en être fier.
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C'est un livre qui s'adresse au père pour parler de ces vies que l'on ne voit pas, de ces voix que l'on n'entend pas. Ce père, invisible, misérable, détruit, c'est celui d'Édouard Louis, que le monde du travail a physiquement et psychologiquement broyé. Dépliant ses souvenirs d'enfance et les non-dits, l'écrivain nous raconte la vie d'un homme soumis à la douleur et à la violence sociale. Cette violence, nous dit-il, c'est celle de la politique sur les classes populaires, celle des dominants sur les corps dominés, qui annihile les êtres et leurs relations. A la fois récit intime et réquisitoire politique, Qui a tué mon père remue autant qu'il émeut par la puissance de son implacable limpidité.
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En lisant ce récit, j'ai ressenti un désir de remettre les choses à leur place dans une relation entre un fils et son père. Une série de souvenirs qui oscillent entre la haine et l'amour. Un besoin de décrire la fragilité d'un milieu social, une envie de dénoncer les politiques responsables de la misère du peuple. Mais aussi de la part de l'auteur, un désir de faire la paix avec un passé lourd et incompris.

Le style est fluide. Les phrases semblent sortir de la bouche d'un petit garçon. Et nombreux souvenirs sont ponctués par un message d'amour: "Il me semble souvent que je t'aime" "Je voudrais te dire: je pleure aussi. Beaucoup. Souvent."

Le récit est court, est-ce possible d'avoir occulté autant de moments de vie commune entre un père et son fils? Est-ce une volonté de l'auteur? J'ai eu un sentiment de trop peu. Pour moi, le thème est trop intense que pour le boucler en deux temps trois mouvements.
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J'ai adoré comme d'habitude le courage d'Edouard Louis d'aller où personne ne va. Dans une langue splendide, il évoque son père et le sort des pauvres gens minés par l'inculture, le travail trop dur, l'alcool, le tabac, la pauvreté, le mal logement. C'est portrait sans concession mais sans grandiloquence. Superbe et courageux.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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Court et marquant, édouard louis a frappé fort encore avec ce nouveau livre brillamment écrit.
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En 80 pages, Edouard Louis revient sur sa relation avec son père. Fiction ou réalité?
L'auteur n'y va pas par quatre chemins. C'est une chose qu'on peut lui reprocher, ce déballage familial exposé à tout le monde, cette intimité bafouée, cette relecture de ces années d'enfant/ado. Mais le texte est si fort, si juste, qu'il pourrait friser l'indécence. C'est souvent excessif, jamais pondéré, et la dernière partie est d'un politiquement (in)correct que l'émotion est à son maximum. Edouard Louis règle ses comptes avec les différents gouvernements politiques qui ont fait de son père un homme qu'il ne reconnait plus. Un homme affaibli, pauvre, fier aussi. Un roman choc.
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Beurk ceci n'est pas un livre c'est un vomi ! ... Edouard Louis a le droit de rédiger une longue lettre à son père si il le souhaite pour lui dire combien il l'aime "malgré tout". En revanche, il n'a pas le droit de nous infliger ces 80 pages (écrites gros et avec beaucoup d'interlignes) en voulant nous faire croire qu'il s'agit d'un livre (même si il écrit plutôt bien ) ... même pas bon à publier à compte d'auteur !
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