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Sherlock Homes et le docteur Watson vont résoudre non pas une mais trois affaires étranges dans ce roman.
Elles se passent dans des lieux et à des époques différentes, mais elles seront finalement liées par un élément qu'on comprendra à la toute fin de l'histoire. Dans la première, il sera question du décès d'un élève dans un établissement renommé, dans la seconde, un homme d'affaires viendra demander à Sherlock d'éclaircir une histoire de fantômes et dans la dernière, nous serons confrontés à un cannibale.
J'aime bien cette série qui met en scène des personnages connus et qui flirte avec le surnaturel ou au moins du très bizarre.
J'avais beaucoup aimé la série de cet auteur qui mettait en présence Sherlock Holmes et l'univers de Lovecraft, mais celle-ci, bien que beaucoup plus classique est agréable à lire aussi.
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Trois terreurs d'hiver et trois enquêtes présentant un caractère insolite ou surnaturel.
Comme pour les deux précédents tomes de la série ("Le démon de Noël" et "La bête des Stapleton") l'auteur respecte le canon et l'ambiance de la création originale.
Et paradoxalement, c'est un peu là le soucis, car l'on se dit que finalement, cela n'apporte pas grand chose au mythe holmésien.

James Lovegrove dans une autre série également publiée chez Bragelonne, confronte Holmes et Watson au mythe lovecraftien de Cthulhu.
Il est permis de préférer cette approche plus audacieuse.

Cela dit, ces trois terreurs sont une lecture agréable et le livre en tant qu'objet est fort beau.

Lovegrove l'a dédié à Jeremy Brett formidable interpète de Holmes dans la série télévisée et les téléfilms de Granada televison : "qui fut indéniablement le meilleur Sherlock Holmes à l'écran (certains pourraient le nier, mais ils auraient tort)" Je suis aussi de cet avis !
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Après avoir côtoyé les horreurs de Cthulhu pendant trois livres, Sherlock Holmes et Watson se frottent depuis au fantastique et à ses limites. Sherlock Holmes et les Trois Terreurs d'Hiver est le sixième ouvrage de cette série que l'auteur britannique James Lovegrove consacre depuis près de sept ans au fameux détective. Plus de monstres à tentacules donc, mais des cas qui épousent les formes du surnaturel. Au fameux détective de vérifier si tout cela est vraiment dû à une intervention des esprits ou de l'au-delà, ou si la main humaine est seule responsable.

En fait, ce roman n'en est pas vraiment un. Il s'agit plutôt de trois nouvelles réunies en un seul ouvrage et dont certains personnages reviennent de texte en texte. Trois histoires indépendantes dans l'esprit, mais reliées entre elles et avec une conclusion qui vient clore le début du livre. Un vrai dénouement. Et des personnages que l'on retrouve de l'un à l'autre, qui grandissent, vieillissent, meurent. Une famille, essentiellement, avec ses drames et toute sa complexité. Les récits se déroulent de 1889 à 1894. On commence dans l'ancienne école de Watson, avec un de ses anciens camarades de classe confronté à un suicide étrange. La victime est un élève retrouvé noyé dans une mare proche de l'établissement. Sans doute un banal accident. Mais on accuse une ancienne malédiction : une sorcière l'aurait lancée deux cents ans plus tôt et, depuis, les noyades se multiplient. Coïncidence ou réel sortilège ? Notre détective préféré va devoir, une fois de plus, creuser dans le passé et derrière les apparences pour parvenir à la vérité. Et typique des récits de ce livre : l'auteur oppose systématiquement l'apparence étrange, fantastique, magique à une possible réalité plus prosaïque. Laquelle des deux s'avérera la bonne ?

C'est l'une des qualités de ces textes : onduler régulièrement entre le fantasme et le réel, l'horrible et le bassement tragique. Les trois intrigues, si elles ne sont pas d'une complexité folle, proposent tout de même certaines subtilités et retournements de situation qui font de cet ouvrage une lecture très agréable. James Lovegrove est parvenu, pour chacune, à tenir la distance entre les différentes pistes. Il nous propose de revisiter le thème de la malédiction lancée par une sorcière des siècles avant le drame actuel ; mais aussi celui des fantômes et de leur pouvoir dévastateur ; et enfin, celui du cannibale reclus loin de la société des autres hommes, mais cependant pourchassé par ceux-ci, révulsés à l'idée de cette différence par trop extrême. On finit par se douter, au fur et à mesure, du côté duquel penche la balance, plutôt réel, plutôt fantastique. Cependant, les ressorts des personnages, leurs motivations et les tenants et les aboutissants de chaque histoire ne manquent pas de finesse et peuvent même surprendre. Et l'auteur sait distiller des indices, parfois utiles, parfois perturbants, fausses pistes avérées, tout au long de sa narration, maintenant l'intérêt de son lecteur. Si on ajoute l'avantage d'avoir trois récits séparés, donc qui ne s'étirent pas en vain sur des dizaines de pages (comme cela arrive quand un auteur tient une idée mais ne parvient pas à la développer raisonnablement) superfétatoires, le temps passé en compagnie de notre couple de détectives si célèbre est fort distrayant.

Lecture agréable que celle de Sherlock Holmes et les Trois Terreurs d'Hiver de James Lovegrove. L'écrivain britannique ne fait pas honte à l'un des plus célèbres personnages de la littérature de genre en lui offrant des enquêtes originales et de bonne tenue. le style est alerte, sans précipitation, les descriptions éclairantes, sans être lourdes. Au final, un bon cru. Je ne peux cependant que tiquer devant le prix du livre français. Certes, c'est de la belle ouvrage, avec tranche dorée et tout et tout. Mais 28 euros, même en ces temps d'inflation, cela fait toujours un peu mal au porte-monnaie, électronique ou pas. Pour ne pas finir sur une note négative, je dis à nouveau combien les moments passés auprès de Sherlock Holmes et du docteur Watson ont été pour moi source de distraction et de joie. J'ai frissonné de plaisir devant ces trois terreurs d'hiver.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Sherlock Holmes et les trois terreurs de l'hiver est, déjà !, le sixième apocryphe de Sherlock Holmes concocté par James Lovegrove et traduit en lague française.

Comme les cinq volumes précédents, ce volume est édité aux éditions Bragelonne, qui nous réserve une belle édition, avec une première, une quatrième de couverture et une tranche de très belle facture. La mise en page est également réussie, aérée et luxueuse.

Ce nouveau volume ressemble davantage aux deux précédents romans. Nous n'avons donc plus affaire à la même ambiance qui a fait le succès des trois premiers volumes. le texte s'adresse donc davantage aux adeptes du grand détective plutôt qu'aux adeptes de fantasy. Il pourra se lire de manière indépendante.

Plusieurs nouveautés sont à noter ici. Nous sommes aux prises avec un recueil de trois histoires, qui vont se révéler être liées entre elles. Celles-ci se déroulent sur des temporalités différentes permettant de suivre Sherlock et John d'une époque ou le duo était encore peu connue jusqu'à l'après grand hiatus. le propos sera ici très cartésien et terre-à-terre. Il n'y aura donc ici pas de rivalité avec le fantastique.

Les trois histoires gagnent à être lues en hiver. L'immersion sera bien plus grande. Elles sont intéressantes, variées et se lisent avec plaisir, rapidité et comme de coutume… avidité.

Les ingrédients sont nombreux et nous offrent un bon moment : des personnages secondaires intéressants, des univers immersifs, des intrigues qui nous embarquent dès les premières pages. L'évolution des deux personnages principaux offrent un supplément d'âme particulièrement apprécié.

Hélas, toutes ses bonnes idées sont contrebalancées par deux références qui divulgâchent le dénouement. Tout lecteur aguerri aux romans policiers se verront trop facilement privés d'une révélation finale qui aurait pu apporter du sel aux romans.

Même si ce roman se révèle être bon, il reste probablement le moins réussi de l'auteur. Il demandera par ailleurs une bonne connaissance du canon pour être pleinement apprécié.
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Dans la vie, il vaut mieux être sceptique que septique… Holmes est sceptique, la fosse, elle, est septique.

La reprise des personnages de Conan Doyle, par James Lovegrove, est assez réussie, même si, dans sa trilogie, il a mis Holmes à la sauce fantastique avec un poulpe célèbre.

Ici, pas de danger, même si les enquêtes de Holmes semblent se diriger vers du fantastique (sorcières et fantômes), leurs résolutions sont parfaitement terre à terre et d'une logique implacable.

Si son précédent roman "Sherlock Holmes et la Bête des Stapleton" m'avait perdu dans sa dernière partie, son nouvel opus a réjoui mes petites cellules grises.

Trois enquêtes, dans ce roman, ce qui donne des récits aux formats de trois grosses nouvelles, ce qui est le genre qui sied le mieux au détective de Baker Street. Avec lui, ça doit aller vite, il ne traîne pas en cours de route.

Malgré le fait que nous ayons trois récits différents, à trois époques différentes, il y a un fil rouge tout au long de ces histoires.

L'époque victorienne est bien mise en place, bien décrite, sans pour autant que l'auteur se lance dans un cours d'Histoire. Les atmosphères sont bien rendues, les décors plantés de manière à ce que l'on sache où l'on se trouve. Bref, rien à redire.

Holmes et Watson, bien que différents du canon holmésien, sont respectés et Watson n'est pas un gros nigaud, il est tout simplement comme nous, il ne voit pas, il n'observe pas, il est un peu romantique et se laisse aller à des hypothèses foireuses, pour le plus grand plaisir de Holmes qui peut alors le recadrer et nous expliquer le cheminement de sa pensée.

Anybref, dans ce recueil, nous sommes dans du classique, même si toutes les histoires sentent le fantastique ou le truc pas ordinaire (se faire béqueter par un cannibale !), car toutes les affaires ont une résolution logique.

De plus, les enquêtes ne sont pas simplistes, j'ai eu bien du mal à trouver soit le mobile, soit le coupable, soit le modus operandi.

Une belle lecture holmésienne.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Avec Sherlock Holmes et les trois terres d'hiver, James Lovegrove rend hommage au détective le plus célèbre de la littérature, Sherlock Holmes, accompagné du fidèle docteur John Watson.

En attaquant ce récit, je pensais que l'auteur nous proposait trois nouvelles qui n'avaient rien à voir les unes avec les autres.

Que nenni !! Cette histoire est en fait scindée en trois parties, La malédiction de la sorcière, le fantôme de la filature de coton et le cannibale du Yukon, avec une construction semblable à Un chant de Noël de Charles Dickens même si les récits de James Lovegrove ne ressemblent en rien au conte victorien.

L'auteur m'a bernée de bout en bout, de la première à la dernière page et j'ai beaucoup aimé les trois récits, l'ambiance victorienne nimbée de fantastique. J'ai trouvé les trois récits bien construits et rythmés, très addictifs car j'ai eu beaucoup de mal à le poser quand je devais cesser ma lecture.

Je ne suis pas une spécialiste du canon holmésien, encore moins une puriste, mais je trouve ce roman fidèle à ce que je connais de Holmes et de Watson, spécialement dans le ton employé par l'auteur, notamment dans le prologue.

Je n'ai pas trouvé les histoires horrifiques, elles ne m'ont pas glacé le sang mais l'ambiance inquiétante me suffit amplement car j'aime le fantastique à la sauce XIXè siècle, comme savaient si bien l'écrire Poe ou Maupassant, je me suis donc régalée ici.

Fantômes, cannibales, malédictions, apparitions sont donc au coeur de ces trois terreurs d'hiver qui ont mis à mal mes petites cellules grises mais dont Sherlock Holmes, égal à lui-même, viendra à bout sans grande difficulté.

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Sherlock Holmes et les trois terreurs d'hiver de James Lovegrove aux éditions Bragelonne.

Comme toujours avec les livres de cet auteur, je l'ai dévoré. C'est toujours un petit bonbon que je prends plaisir à déguster. Je trouve que les pastiches sur Sherlock Holmes de James sont excellentes, elles respectent les personnages et le canon Holmesien dans son ensemble. Pour la très grande fan que je suis, c'est très appréciable. J'ai beaucoup aimé ses trois histoires reliées par un fil rouge notamment avec des personnages récurrents même si les deux premiers cas ont eu ma préférence. J'aime toujours autant suivre les aventures de Watson et Sherlock, impossible pour moi de m'en lasser.

En résumé de très bonnes enquêtes bien écrites et recherchées dans un magnifique ouvrage, quoi demander de plus ?

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Après le démon de Noël et La bête des Stapleton, James Lovegrove propose un nouveau pastiche holmesien contenant non pas une enquête mais trois.
Elles se déroulent toutes en hiver mais dans des lieux et à des époques différentes.
Chaque enquête contient un élément surnaturel. Dans la première, Sherlock et Watson enquêtent sur la mort suspecte d'un élève dans une école privée située dans un lieu que l'on dit maudit par une sorcière. Dans la deuxième, un riche industriel demande de l'aide à Sherlock car il se croit hanté par un esprit vengeur. Dans la dernière, un corps est retrouvé dans la campagne du Surrey, atrocement mutilé, les marques de morsure ne seraient pas celles d'un animal...
Voilà de quoi bien occuper le célèbre détective et son fidèle compagnon.
L'objet livre est très beau , l'atmosphère agréable, le style est fluide et j'aime beaucoup l'écriture de l'auteur qui arrive à retranscrire l'ambiance des enquêtes de Conan Doyle et qui reste fidèle aux caractères des personnages. Il connaît également bien le canon et place subtilement des références à des précédentes affaires originelles en respectant la chronologie et inclut même des clins d'oeil à ses deux romans précédents.
Une très bonne lecture.
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Je trouve que James Lovegrove a la particularité de réussir à créer de nouvelles aventures à Sherlock Holmes avec beaucoup de talent et qu'il n'a pas à rougir face à Sir Conan Doyle. Ses récits sont palpitants, l'ambiance est impeccable et ses personnages auraient pu être fait par l'auteur originel. Ici, on a trois enquêtes ayant un dénominateur commun. J'ai encore une fois beaucoup aimé.
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J'ai passé un bon moment de lecture avec ces trois enquêtes de Sherlock Holmes qui étaient liées.
James Lovegrove n'est peut-être pas Conan Doyle, mais il arrive faire vivre à Holmes et Watson de nouvelles aventures tout à fait intéressantes et originales.
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