Romy a quelques kilos en trop et elle est un peu miro. Mais elle le vit bien. Ce sont les autres que ça dérange. Enfin surtout Greta Sanchez qui excelle dans la torture insidieuse, hors de la vue des autres.
Alors lorsque l'on découvre Greta à moitié morte, les soupçons se portent aussitôt sur Romy.
Heureusement au même moment elle se trouve à l'écart de tout ce tumulte car sa mère, Gigi, a décrété que Romy allait faire l'école buissonnière et cela pour le temps qu'il faudrait. Mais le temps pour quoi ?
Au Domaine, entourée de sa famille un peu atypique et aimante, son chat Bowie, à qui elle confie ses pensées, de ses posters de Bowie sur les murs de sa chambre et de son ami Dylan, tout pourrait aller bien.
J'ai trouvé les personnages très attachants, chacun avec ses blessures et ce qui les lie tous dans cette famille, un amour indéfectible. Et j'ai beaucoup aimé l'idée de nous conter cette histoire à travers les yeux de Romy, une histoire qui aborde des thèmes forts comme les tourments de l'adolescence, le harcèlement et le deuil.
Je vous partage les mots de l'auteure qui résument très bien ce roman qui pour moi est plutôt de la littérature blanche, un huis clos drôle et dramatique, et que j'ai beaucoup aimé :
« Dans
Mes nuits avec Bowie, il y a Romy, Désiré, Dylan. Il y a vous, nous. Il y a l'innocence de l'enfance, la saveur du sucre, les papillons au printemps, les tourments adolescents, les premiers émois, la violence des autres, la solitude immense, l'espérance du bonheur, une pluie de doutes, l'amour incommensurable d'une famille, une vie entre douleur et merveille… »