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Je n'ai pas du tout accroché au style de l'auteur. Pourtant l'histoire et l'époque sur laquelle elle portait promettaient beaucoup.

L'histoire est très décousu et on semble passer d'une époque à l'autre sans transition.
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Les relations humaines et amoureuses de trois adolecents italiens, l'été 1941.
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Il s'agit ici d'un récit qui nous plonge dans les années fascistes en Italie (finalement fort méconnues : nos livres d'histoire relatant cette époque nous parlent surtout des événements en France…).
Voilà des vies heureuses, soudain brisées par la guerre. Et une insouciance trop vite disparue. L'auteur nous jette dans des scènes de guerre, mais toujours demeure l'espoir d'un futur meilleur. …Et si le fascisme et la guerre ont noirci de leur sinistre empreinte l'arbre des souvenirs, l'air reste bleu : la couleur de l'espoir, celui d'un monde plus juste.
Un autre monde, une autre époque… et pour finir une ambiance dans laquelle il me semble difficile de me sentir imprégnée ou même concernée, du moins dans toute la première moitié du roman. Et puis, dans la deuxième moitié du livre, arrive la magie de l'écriture, celle où, enfin, on peut se laisser captiver...
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Rosetta Loy est une auteure italienne dont la réputation n'est plus à faire désormais. On m'a conseillé ce roman, mais je dois reconnaitre que je l'ai lu sans y prendre un grand plaisir. Il s'agit d'une chronique de la vie de jeunes gens vivant en Italie, pendant la dictature fasciste. Ce contexte historique est très méconnu en France et c'est ça qui m'a finalement le plus intéressé dans le livre. On découvre notamment le vécu des jeunes Italiens pendant la seconde guerre mondiale, en Afrique du Nord puis en Italie même. Toutefois, pour la romancière le principal n'est sans doute pas là, il concerne plutôt les relations personnelles entre ces jeunes - or, moi, je me suis pas senti très intéressé par ces personnages. de plus, l'écriture de Rosetta Loy est particulière et je ne l'ai pas bien aimée: elle ne me fait pas sentir réalistement la réalité du récit. Peut-être ne me suis-je pas assez concentré sur ce livre pour en découvrir toute la valeur ?
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Souvenirs d'adolescence de l'auteur qui ne m'ont guère intéressé, ni passionné.
Cet ouvrage ne présente aucun intérêt, et, est quelque peu ennuyeux.
Mais, il ne s'agit que de mon humble avis.
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Première découverte des écrits de cette auteure que je ne connaissait pas. En fait, étant d'origine italienne par mon père, c'est le sujet du livre qui m'a intéressée car évoquant une histoire italienne méconnue de la plupart des Français.
En effet, nous voyons évoluer les membres d'une famille de la bourgeoisie italienne des années 20 aux années 60 et la façon dont ceux-ci ont traversé les événements dramatiques de la seconde guerre mondiale et de l'Italie fasciste alors conduite par Benito Mussolini.
Une histoire malgré tout biaisée par rapport à ce qu'ont pu vivre les classes plus laborieuses, représentées ici par le personnage de Marcello, précepteur du jeune Ludovico, qui n'aura lui d'autre choix que celui de rejoindre les rangs de l'armée régulière sur différents théâtres d'opération (dont la Libye) avant que de rejoindre les Alliés, après la signature de l'armistice signé le 3 septembre 1943.

Ce livre m'a permis de découvrir la façon dont les élites romaines collaboraient avec les Allemands jusqu'à la destruction des différents moyens de production par les Alliés (et entraînant la ruine des industriels italiens). Mais aussi la façon dont les Allemands ont pris possession (comme en France d'ailleurs) des propriétés des riches bourgeois et de leurs ressources en vivres, laissant ainsi les Italiens dans le plus grand dénuement.
J'ai découvert également la façon dont la guerre fut menée en Afrique par les Italiens, venant en soutien des Allemands, là encore dans le plus grand dénuement pour les soldats (tant au niveau matériels, armes, vivres, soins, etc.) et la façon dont Mussolini a été largement manipulé par Hitler et Rommel.
Après l'armistice de 1943, j'ai découvert que la guerre se poursuivait au nord de l'Italie au détriment des Alliés, mais aussi des Italiens qui, comme les Français en France, ont fait, de la part d'Allemands en pleine débâcle, les frais d'actes de massacre de type Oradour-sur-Glane, événements dont manifestement il n'a pas été gardé traces.

Et puis, à côté des aspects historiques, se dessine par petites touches successives, la vie de 4 adolescents confrontés à une réalité qui bien souvent les dépassent, soit parce qu'ils n'ont jamais connu l'adversité et qu'ils ont du mal à se construire une vie d'adultes désargentés, soit parce qu'ils ne la connaissent que trop et qu'ils ne s'autorisent pas à vivre la vie qu'ils méritent.

Je dois avouer que j'ai eu bien du mal à entrer dans l'ouvrage. J'avais bien du mal à m'identifier aux membres de cette jeunesse dorée et à leur mode de vie complètement décalé par rapport aux communs des mortels (la description de l'appartement romain est en-cela révélatrice du décalage).
Il m'a fallu un certain temps pour me laisser porter par le style de l'auteure. La seconde partie de l'ouvrage est, de ce point de vue, remarquable de poésie. Et puis, il y avait ce mystère habilement mais insuffisamment évoqué : qu'est donc devenue Lucia dont on comprend qu'elle est morte, mais dont on ne sait pas dans quelles circonstances ? On le saura finalement, dans les dernières pages.

A posteriori, il est aussi intéressant de constater la différence de traitement des figures féminines par rapport à ce qu'a pu vivre la jeunesse française. Alors que les jeunes filles et femmes françaises se sont révélées dans la guerre (en participant activement à la résistance, en prenant des responsabilités, en écrivant des articles, en commettant des faits d'armes, etc.), faits qui auront largement contribué à leur émancipation, on assiste ici, en Italie, à l'évocation de figures féminines qui ne font que subir et soumises au bon vouloir d'éléments masculins. La mère, veuve, qui vit avec le soutien d'un "ami" qui prend soin d'elle, la fille qui vivote dans un emploi de vendeuse avant de trouver un travail grâce à son petit copain puis, se marie très vite avec un autre, fait des enfants et est donc ainsi "sauvée". L'autre fille qui se soumet, consentante, aux assauts de l'envahisseur allemand avant que de s'enfuir avec lui ; la fiancée de Marcello qui, après des années de fiançailles, se fait plaquer par lui et qui jettera son dévolu sur le premier voisin venu ; la seconde amoureuse de Marcello qui, n'en pouvant plus d'attendre, le retour du soldat prodigue, se fait mettre enceinte et se marie avec un autre...
Clairement, une vraie différence de culture et de réalité qui, à mon sens, n'est pas suffisamment relevée ni critiquée par l'auteure qui s'inscrit ainsi dans un conformisme bourgeois d'un autre temps.





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