Happy end

C'est une bien jolie découverte ce petit roman intitulé "Happy End". C'est d'ailleurs son titre qui m'a incité à le cocher dans la sélection masse critique. Parce que ca fait du bien au moral les happy end. Envie d'y croire aux contes de fées (enfin aux princes charmants surtout parce que les méchants on s'en passe...). Heureuse donc d'avoir été sélectionnée. Merci babelio et les éditions Alice. J'ai passé un bon moment avec ce court roman (60 pages) mais parfaitement écrit. Je l'ai lu d'une traite car j'ai été captivée dès les premières lignes. le narrateur, Tompouce est en plus très attachant. On découvre l'histoire de son point de vue (ce que j'ai trouvé très original). On pense d'abord que c'est un petit garçon qui parle (il raconte son quotidien, ce qu'il aime manger au goûter par exemple) et puis on se rend compte qu'il s'agit d'une âme d'enfant dans un grand corps d'ado de 17 ans. Tompouce vit seul avec sa mère et voit ses habitudes bouleversées lorsque vient s'installer Béa une ado aussi dans l'appartement d'à côté. Tom qui aime par dessus tout les contes de fées que lui raconte sa maman, se met à rêver et boit en Béa une princesse, sa princesse, même si celle ci se cache sous des vêtements de sorcière. Un lien se crée entre eux. On voit Tom évoluer. Décider de se comporter en prince charmant.
L'auteur n' a pas choisi un sujet facile ni des personnages faciles. Elle traite son sujet remarquablement bien. J'ai beaucoup aimé la relation de Tom et de sa mère. J'ai aimé que l'histoire soit écrite de son point de vue parce que ça nous permet de découvrir toutes ses belles pensées. Tom est très attachant. J'ai aimé aussi que l'auteur choisisse la douceur en opposition au thème de la maltraitance. Douceur des mots, douceur des contes de fées, douceur des pensées de Tom... (Tom pense qu'il y a des gentils des méchants et des jamais par exemple). Chouette roman.

Tompouce, 17 ans, vit chez sa mère dans un immeuble de banlieue. Il ne va pas à l'école car il est différent et sa différence lui attirait des moqueries. Béa vient de s'installer dans l'appartement voisin et ils communiquent à travers la cloison en toquant dans le mur.
Tompouce sait qu'il est différent et que pour cela il doit apprendre à se maitriser. Alors lorsqu'il comprend que la belle Béa est le souffre douleur d'un père violent, son sang ne fait qu'un tour.

Une très jolie histoire à la manière d'un conte philosophique, sur la différence et l'amour.

D'un point de vue technique, il s'agit d'un tout petit ouvrage. La taille de la police d'écriture permet à un jeune lecteur de lire rapidement l'ouvrage.
La couverture est intrigante. On comprends qu'il s'agit d'un immeuble, donc sans avoir lu la 4ème de couverture on pourrait déjà s'imaginer une histoire entre voisins.

Mais voici une histoire entre 2 voisins totalement différents.
L'une vit dans un monde brutal, qu'instaure son père par la violence. Béa.

L'un ne pense qu'à devenir un prince et de trouver sa princesse. Tom dit Tompouce.

Le texte étant à la première personne, on découvre une histoire, racontée comme par un enfant.
Un enfant de 17 ans, qui n'a pas tout à fait grandi. Et que sa mère protège par ses histoires de contes de fées.

Je ne peux aller plus loin dans la narration de mon avis sans spoiler le contenu, alors, je vais tenter d'expliquer mon sentiment après avoir lu cet ouvrage, sans en dire plus.

Je pense que chaque adolescent devrait lire cet ouvrage. Il est très poignant même si l'écriture est douce car racontée avec les mots et la vision du monde de Tom, qui préfère ne pas suivre le chemins "des méchants"...
J'avoue j'ai aussi versé une petite larme.

Il s'agit d'un roman qui se lit très rapidement. Une petite tranche d'histoire, sans trop d'informations précises sur les personnages. Un peu comme un contes, court mais qui nous apprend à regarder différemment le monde qui nous entoure. Comme Tom qui le regarde différemment...

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